Le syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (voir le site) ou SPIL vient de refuser pour la seconde fois que l'Agence Bretagne Presse devienne membre. La raison invoquée ? la part aggrégateur de communiqués, extérieur donc à la rédaction, est trop importante. Une raison absurde qui fait que des feuilles de choux en ligne qui ne publient qu'un article par semaine, et le SPIL en a comme membres, peuvent rejoindre ce syndicat mais qu'un webmédia régional bien établi, qui existe depuis 15 ans et dont la rédaction à publié 20 000 articles ne le peut pas car il y a trop de communiqués de presse. Il y en a eu 20 000 aussi, mais "Google actualités" passe tous nos articles sous le label "communiqué". Cet éditorial sera classé "communiqué" par le moteur de recherche ! Le SPIL sait très bien qu'un internaute de peut surfer tous les sites du monde associatif breton et que concentrer ces annonces sur un site ou une newsletter est une solution à un vrai problème de dispersion de l'information.
La carte (voir le site) de la répartition géographique des membres est lourde de significations de la prédominance parisienne de ce soi-disant syndicat. La Bretagne n'y a aucun membre même si la carte le prétend. Nous sommes trop communautaristes ? pas vraiment ou alors c'est du racisme car il ont comme membre un site musulman prosélytiste (voir le site)
La vérité est tout autre, nous n'avons pas la même conception de la liberté de la presse. La revendication principale du SPIL est d'obtenir pour la presse en ligne les mêmes subventions que pour la presse écrite, alors qu'ABP préconise la remise à zéro. Plus de subventions du tout. Pour le SPIL, une presse subventionnée est une presse indépendante ! Drôle de conception de l'indépendance. Pouvoir critiquer un gouvernement de gauche quand on est de droite, ou un gouvernement de droite quand on est de gauche, ce qu'autorise heureusement une presse subventionnée, n'est pas la liberté de la presse. La liberté de la presse c'est aussi pouvoir remettre en cause les institutions, les fondements de la Ve République ou la République tout court, et même l'État.