Le SPACE, salon professionnel international de l'élevage, a ouvert ses portes aujourd'hui à Rennes au parc des expositions. Deuxième salon de France derrière le salon de l'agriculture de Paris, le SPACE est devenu incontournable au niveau européen.
Les organisateurs du salon attendent pour cette année encore plus de 100.000 visiteurs sur quatre jours. Côté exposants, ce sont près de 1300 professionnels que les agriculteurs pourront rencontrer dans les halls. Toutes les cultures, et tous les élevages sont représentés dans les sallées. Ainsi, quelque soit sa spécialité, chaque agriculteur peut au SPACE, trouver les renseignements sur les produits, les inovations, rencontrer les fournisseurs, etc...
Au delà de la technique purement agricole, le salon c'est aussi le lieu de présentation de la génétique bovine. De nombreuses races de bovins seront présentées tout au long du salon.
Mais le dynamisme du SPACE ne doit pas occulter la morosité ambiante de l'agriculture française, et plus particulièrement bretonne. Sur fond de grippe aviaire et de sécheresse, plusieurs branches de l'agriculture bretonne sont en difficulté. Seuls les élevages bovins et porcins semblent se maintenir à un niveau raisonnable, tandis que les productions laitières ont elles, bien du mal à atteindre l'équilibre.
Toutes ces questions et ces difficultés ont bien entendu étaient rappelées à Dominique Bussereau, ministre de l'agriculture, qui est venu aujourd'hui inaugurer le SPACE. Une longue visite qui a durée toute l'après-midi, qui a permis au ministre de prendre le pouls de la profession et d'entendre les doléances des filières.
Invité de France 3 Ouest à 19h00, Dominique Bussereau a répondu en parti à toutes ces questions. Le ministre de l'agriculture a souligné "l'attitude très responsable" des agriculteurs bretons dans la gestion de la grippe aviaire qui a permis à la France de "mieux surmonter que les autres pays européens" cette crise. Il en a profité pour confirmer une enveloppe d'aide de 40 M€ à destination des agriculteurs touchés par cette crise, insistant : "si des ajustements techniques sont à faire, nous les réaliserons."
Le ministre s'est voulu rassurant sur l'avenir estimant que nous "avons la qualité", et que "l'action diplomatique engagée permet de rouvrir des marchés vers des pays fermés" à la suite de la crise avicole.
Enfin, sur le thème de la sécheresse, le ministre a précisé la date de la réunion calamité fixée au 28 septembre prochain, et a indiqué que le début des versements des aides devrait intervenir à partir du 16 octobre prochain.
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JPT / ABP avec la correspondance de Serge JOLIVEL