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“Unité de la Bretagne… débat clos…” Quel débat ?
Débat ? Quel débat ? François de Rugy répondant à des internautes sur “la place de Nantes, l'ancienne capitale de Bretagne ? … Sans ambiguité, le président nantais de l'Assemblée Nationale a répondu qu'elle est “dans une Bretagne réunifiée”… “le plus tôt serait mieux”, a-t-il ajouté.
Par Angèle Jacq pour Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l'Homme le 8/06/18 18:26

Débat ? Quel débat ? François de Rugy répondant à des internautes sur “la place de Nantes, l'ancienne capitale de Bretagne ? … Sans ambiguité, le président nantais de l'Assemblée Nationale a répondu qu'elle est “dans une Bretagne réunifiée”… “le plus tôt serait mieux”, a-t-il ajouté.

La réaction de la présidente des Pays de la Loire ne s'est pas faite attendre… Avec une arrogance mensongère, elle a prétendu que “comme l’immense majorité des habitants des Pays de la Loire”, elle était attachée “à l’unité de notre Région et à ses cinq départements”.

AUTREMENT DIT : DÉBAT CLOS !

Or, aucune consultation démocratique n'a eu lieu sur le sujet dans le département de Loire-Atlantique ! Seuls des sondages nettement favorables à l'unité de la Bretagne - qui frisent les 80 % en faveur de l'unité – se sont succédés… Cela depuis combien de dizaines d'années ? Et sans qu'un soupçon de consultation des habitants de ce département ne soit évoqué : tel est le visage démocratique de cette présidence Pays de Loire dite “de gauche”.

Sous Guichard et la droite, c'était du pareil au même !

Donc pas de changement et surtout… pas de débat ni de consultation des habitants ! À gauche comme à droite : même combat ! On défend son siège avant tout. Pas la démocratie.

Un ami suisse de passage, scandalisé par tant d'impérialisme et sur tant d'autres sujets, - eux les champions toutes catégories des référendums dans un pays fédéral - a eu cette réflexion désolée : “ Comment pouvez-vous accepter une telle gouvernance dans un pays qui se dit “république ! Chez nous, ce serait impossible !”

Sauf que, de renoncement en renoncement, la république de cet Hexagone se ratatine en peau de chagrin ! Jusqu'à quand le citoyen moyen continuera-t-il à l'accepter ?

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