Unvaniezh Demokratel Breizh
Union Démocratique Bretonne
membre de la fédération Régions & Peuples Solidaires
membre du Parti Démocratique des Peuples d’Europe
DIWAN ET LE CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE
POUR L’UDB, L’ULTIMATUM DE MONSIEUR JOSSELIN DE ROHAN À L’ENCONTRE DES ÉCOLES DIWAN EST IRRECEVABLE
Pour l’UDB, les choix de Josselin de Rohan mènent Diwan dans une impasse. La position du Président de Région peut se résumer ainsi : « Intégrez l’enseignement public et devenez des écoles bilingues à parité horaire et vous aurez de l’argent de l’Etat …La Région ne veut pas soutenir la création d’établissements Diwan assurée par le contribuable régional, car les autres parents ne comprendraient pas » . La décision de Monsieur de Rohan laisse comme choix aux parents d’élèves des écoles Diwan soit de payer au prix fort pour les études de leurs enfants (quand on sait qu’ils collectent déjà près de 3 millions d’euros par an pour leur école), soit de se saborder et d’intégrer l’Education Nationale pour disparaître en tant qu’école associative. Pour l’UDB, cet ultimatum de Monsieur Josselin de Rohan est irrecevable.
Monsieur Josselin de Rohan a-t-il pensé au volet social d’un tel projet Que deviennent les personnels administratifs, les animateurs du second degré, les personnels enseignants à la charge de Diwan Cela concerne 97 personnes employées par l’école associative . Doivent-elles s’inscrire à l’ANPE
Monsieur de Rohan ne fait pas un choix pédagogique, mais un choix idéologique. Quand on connaît les très bons résultats de la méthode d’enseignement bilingue immersive - toutes les évaluations pédagogiques effectuées confirment l’efficacité de cette méthode d’enseignement , les élèves ont de bons résultats en langue française - on ne peut comprendre cette frilosité à l’encontre de l’ école associative.
Diwan est une école laique et gratuite. Elle est accessible à tous les enfants et à toutes les familles sans distinction de choix philosophique ou de ressources. Cela, le grand serviteur de l’Etat qu’est Monsieur Josselin de Rohan en Bretagne ne peut l’accepter : pour celui-ci, seule la langue française a vocation naturelle à être langue véhiculaire dans un établissement scolaire. Il oublie simplement qu’il est en Bretagne et que les Bretons devraient avoir le droit d’utiliser leur langue au quotidien dans les écoles et dans les lieux publics… L’Union Démocratique Bretonne se permet de rappeler au président de Région que près de 20 000 personnes étaient rassemblées dans les rues de Rennes le 22 mars pour obtenir de l’Etat la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires et pour demander qu’un véritable plan régional de développement des enseignements en breton soit mis en place. Ces revendications auraient du être prises en charge et soutenues par le Conseil Régional de Bretagne. Le Conseil Régional se devait de demander fortement au gouvernement de faire le nécessaire pour que l’Etat français respecte, enfin, les droits internationaux des langues comme tout Etat civilisé digne de ce nom. Rien de cela n’a été fait, bien au contraire.
L’UDB œuvre pour l’établissement d’une véritable démocratie culturelle en Bretagne et apporte un soutien sans réserve aux parents et aux salariés de Diwan pour la défense de leur école et de leurs emplois.