Mercredi 14 octobre était convoqué un militant du collectif Ai'ta! au commissariat de Vannes suite à la plainte pour vol déposée par l'Université de Bretagne Sud (UBS). Cette plainte était intervenue à l'issue d'une action symbolique où le collectif avait déposé des totems signalétiques monolingues devant le stand de l'université au dernier Festival interceltique de Lorient. Le motif du happening visait à réclamer notamment la création de licences d'enseignement en breton indispensables afin d'assurer la formation d'enseignant(e)s bilingues dans le département du Morbihan ( (voir le site)
Le militant est ressorti au bout d'une heure du commissariat avec une convocation pour un procès en correctionnel au Tribunal de Grande Instance de Vannes pour début 2016 (et après avoir du subir un relevé d'empreintes digitales, relevé photographique et une prise d'ADN).
Au moment où la ratification de la charte des langues régionales semble plus que s'éloigner avec le récent refus par le Sénat du projet de loi constitutionnelle sur les langues régionales, les défenseurs de la langue bretonne se retrouvent, eux, au banc des accusés.