À la question : « C'est quoi la Riposte maintenant ? », voici quelques-unes de mes propositions (ainsi que quelques-unes empruntées à des compatriotes internautes) pour la suite, si ce gouvernement ne consent pas à revenir rapidement à la raison pour revoir sa copie de projet de réforme territoriale en ne nous accordant pas tout simplement la réunification.
"Une enquête datant de 2005 co-organisée par l'Institut d'Études Politiques de Paris et l'ESC Bretagne Brest révèle que 900.000 personnes (habitant en Île de France) possèdent un lien direct avec la Bretagne dont 300.000 qui y sont nées. En résumé cette étude affirme que ce petit million d'exilés se sentent Bretons, avant tout par filiation ou origine. 2/3 d'entre eux déclarent se rendre en Bretagne plus de 4 fois par an. (…)"
Source de l'extrait : site de Breiz-info : « La Bretagne et les Bretons vus par un Parisien [interview de saison] ».
Une énième manifestation pacifique à Nantes, c'est bien mais ce n'est pas suffisant. Pourquoi pas une grande manifestation à Paris, rassemblant des Bretons des cinq départements, des Bretons de Paris - (nous avons une diaspora bretonne quantitativement très importante et très proche des centres de pouvoir français. Il est regrettable qu'elle ne soit pas plus structurée et plus conscientisée [un projet de musée d'art et d'histoire de la Bretagne (sur le modèle du musée d'art et d'histoire du judaïsme) par exemple, en relation avec la Maison de la Bretagne pourrait peut-être y contribuer ?]. Si tel était le cas, elle pourrait jouer un rôle remarquable dans la défense des intérêts bretons. Là, se trouve peut-être la solution d'un « contre pouvoir ». Un peu comme si les gouvernements français avaient une épée de Damoclès menaçante au dessus de la tête à chaque décision nuisible pour la Bretagne) - des amis de la Bretagne et tous les mécontents d'hexagonie de cette réforme territoriale ?
Une sorte de « Breizh Touch and Friends » un peu musclée. Certes, il faudrait obtenir l'autorisation par le préfet de manifester et dans notre « démocratie » low cost ce n'est pas gagné. Tant que nous manifesterons « tranquillou » sur notre péninsule, cela ne les inquiétera pas trop. En revanche si nous sommes un peu plus téméraires et montons sur Paris près des lieux de pouvoir… Il va bien falloir qu'ils comprennent (à leur dépends ou non) que les Bretons sont déterminés et obstinés pour faire valoir leurs droits.
Un collectif d'artistes bretons porté par Tri Yann exprime son soutien inconditionnel à un redécoupage territorial incluant la Loire-Atlantique à la Bretagne. Ce serait formidable si lors des petites, moyennes et grandes messes estivales de juillet et août, tout ce beau monde ne manquait pas d'exprimer en début, pendant, à la fin (ou les trois !!!) de leurs prestation artistique que
« Nous, Bretonnes et Bretons, nous voulons la réunification de la Bretagne, sans amputation, Ni dilution !!! »,
« Nous refusons la fusion de la région Bretagne administrative avec la région technocratique Pays de Loire, avant dernière étape du projet ethnocidaire de disparition de la Bretagne pour un Grand-Ouest qui attendra un peu avant d'afficher son nom ».
Une action concrète, répétée autant de fois que nécessaire, plus efficace selon moi, que l'ajout d'un nom, prénom et profession au bout d'une page, fusse-t-elle numérique (je ne critique pas la démarche, au contraire mais elle est très loin d'être suffisante).
Action concrète à faire jusqu'à ce que cela devienne une tradition sur la scène artistique bretonne ou mieux : jusqu'à obtention de notre revendication légitime. Simple et efficace. Il faut que les artistes assument leur prise de position et prennent exemple sur Yann Queffélec qui, le samedi 3 mai 2014 au 20 h de France2, répondit avec classe, intelligence, simplicité et conviction aux questions de Laurent Delahousse sur l'identité de la Bretagne et la réunification (Merci à toi Yann, un pur moment de bonheur ! Merci à Alan Stivell pour son discours, ainsi qu'à ses camarades pour leurs interventions lors de la conférence de presse à l'Assemblée nationale le 25 juin 2014). Si vous prenez exemple sur eux, nous serons tous fier de vous !
J'invite les frères francs-maçons bretons - notamment ceux pour qui la Bretagne a encore une signification (affective, intellectuelle etc.), ceux encore capables de servir une cause plus grande que celle de leur propre intérêt personnel - du Grand Orient de France et de la Grande Loge de France ainsi que des autres courants à s'unir, à s'activer en coulisses pour créer rapidement des loges dans les cinq départements bretons, reliées à ce que nous nommerions « La Grande Loge de Bretagne » totalement indépendante de la franc-maçonnerie française. Cela est urgent et une nécessité. Ce n'est pas parce que cela a échoué, il y a quarante neuf ans qu'il faut rester sur cet échec ! Ayez un peu d'ambition !
À dire vrai, je ne comprends même pas pourquoi cela n'est pas déjà fait.
L'Irlande et L'Écosse ont deux des trois plus anciennes Loges maçonniques au monde (L'Irlande, La Grande Loge d'Irlande Grand Lodge of Freemasons of Ireland et L'Écosse, La Grande Loge d'Écosse).
Et la Bretagne ? Cela mettrait l'Élysée et Matignon dans un état de panique très intéressant (voire jubilatoire !) et très révélateur du régime dans lequel nous sommes. Ils en boufferaient leurs charentaises de ne pas nous avoir accordé la réunification tout simplement.
Nous pourrions organiser une « Longue Marche » de Nantes à Bruxelles (où se situe le Conseil de L'Union européenne, en passant par Strasbourg où se situe le Parlement européen), pour alerter les États membres de l'Union sur la façon dont se comporte la France - ce pays roquet qui aime donner des leçons au monde entier - pour remettre, par exemple, un dossier complet sur la problématique de l'amputation territoriale de la Bretagne contenant entre autres, tous les communiqués de presse des mouvements, associations, organismes, institutions, personnalités politiques et artistiques demandant au gouvernement français actuel de réunifier la Bretagne dans le cadre de son projet de réforme territoriale.
Nous demanderions à ce que la Commission européenne se penche sur le cas de l'État français sous l'angle juridique pour l'exhorter à respecter les traités européens en matière de protection des minorités nationales. Elle pourrait être l'occasion d'attirer à nous les média étrangers et de faire de la question bretonne une question internationale européenne. [Cette « Longue Marche » serait un clin d'oeil à celle organisée en 1978 aux États-Unis par l'American Indian Movement qui était une marche militante à forte connotation spirituelle menée à travers le pays pour soutenir la souveraineté tribale et attirer l'attention sur 11 projets de loi anti-indienne sous la présidence de Jimmy Carter. Elle commença sur l'île d'Alcatraz pour se terminer à Washington]. Nous pourrions partir du quai de la Fosse à Nantes à l'endroit ou subsiste une petite plaque à peine visible rongée par l'humidité et la végétation. Celle-ci témoigne très modestement (c'est le moins que l'on puisse dire !) des horreurs qui s'y déroulèrent lors de la Terreur en 1793-1794.
« Les noyades à Nantes sont un épisode de la Terreur qui a eu lieu entre novembre 1793 et février 1794 à Nantes. Pendant cette brève période, des milliers de personnes, suspects aux yeux de la République, notamment des personnes d'Église, ont été noyées dans la Loire sur ordre de Jean-Baptiste Carrier. Des milliers d'hommes, de vieillards, de femmes, d'enfants meurent ainsi dans ce que Carrier appelle la « baignoire nationale » .
Source wikipédia. « Carrier, l'inventeur des « baignades républicaines » ;
(…) on met au point une technique spéciale de noyade, adaptée à la vermine bretonne : on enferme une centaine de malheureux sous le pont d'un bateau, on condamne les sorties, on coule le navire dans la rivière ; on perfectionne le procédé́ : on jette par centaines des habitants, non sans les avoir brutalisés avec une cruauté́ inhumaine, dans des barges qui s'ouvrent par le fond ; la méthode est rapide, le bateau est récupéré intact, et sert à d'autres exercices ; des hommes et des femmes sont liés ensemble, avant d'être jetés à l'eau, dans des positions souvent impudiques, le père avec la fille, la mère avec le fils : c'est la technique dite du « mariage révolutionnaire » ; des noyades pour enfants sont organisées. La Loire est baptisée « baignoire nationale ». Carrier commente, admiratif : « Ah ! La Loire ! Quel beau fleuve révolutionnaire ! ». (…) Source Louis Mélennec sur ABP). Il y a 221 ans, la France noyait des Bretons dans la Loire pour régler le problème, maintenant en 2014, elle veut les noyer dans un Grand Ouest. Assurément, il y a du progrès.
Vous connaissez Noël Godin ? Le grand Maître de l'entartage ! L'entartage de BHL, c'est lui ! (À six reprises quand même). L'entartage Jean-Pierre Chevènement, c'est lui ! L'entartage de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas lui mais ses complices etc. (« L'entartage ou attentat pâtissier est un acte consistant à lancer ou le plus souvent, à écraser une tarte à la crème (ou plus simplement, une assiette en carton remplie de crème fouettée) à la figure d'une personnalité lors d'un événement public, pour souligner, selon les auteurs, l'absurdité des propos ou des actions de la « victime » ».
Source wikipédia).
Récemment un internaute contributeur (« herv' morvan » le vendredi 6 juin 2014) d'ABP dans la rubrique commentaires, disait : « Christian Rogel, d'après mes dossiers, nous avions 22 députés pro-réunification sur 37, et 11 sénateurs sur 19, soit 34 parlementaires pro-réunification sur 56. Je suppose que quelques-uns ont déserté, mais pas tant que ça. ».
L'idéal serait de vérifier ce propos et de répertorier les pro-réunification et les anti-réunification/pro-fusion PdL-BZH. Les deux articles suivants : Rogel Christian, « Palmarès des élus PS et EELV de Bretagne sur la Réunification », www.agencebretagnepresse.com , 18/07/2014 et Rogel Christian, « Réforme territoriale : les députés socialistes de Bretagne ont presque tous failli à leur mission », www.agencebretagnepresse.com , 24/07/2014, peuvent être une bonne base, c'est sûr. À partir de là, je propose la constitution de « commandos » d'entartage chargés d'entarter tous les parlementaires opposants à la réunification (nous pourrons même nous faire plaisir en faisant un détour par le géographe Hervé Le Bras !!!). Ces commandos se perfectionneront avec la pratique. S'il faut inviter Noël Godin ou ses disciples pour organiser des stages en Bretagne, nous le ferons !
Il faut blesser l'amour propre des traîtres (Ronan Dantec, Jean-Yves Le Drian etc.) et de nos opposants (Philippe Noguès, Marylise Lebranchu, François Cuillandre, Nathalie Appéré, Johanna Rolland, David Samzun, Stéphane Le Foll etc.).
Inutile de préciser que nous réserverons à Jacques Auxiette et Jean-Marc Ayrault le sort que Noël Godin avait réservé à BHL. À n'en pas douter, ils se lasseront avant nous. Ça ne vous dit pas ? Franchement, je ne comprends pas que personne n'ait eu l'idée avant. Si quelqu'un se sent motivé pour constituer un groupe, je veux bien être de la partie. À une seule condition toutefois : ces opérations d'entartage devront systématiquement être filmées et diffusées sur youtube, dailymotion, facebook etc. Ces opérations ne manqueront pas de devenir très rapidement populaires et de connaître un rayonnement bien au-delà des frontières bretonnes !!!
- Ce gouvernement socialiste nous rejette et reste sourd à notre revendication. Je propose simplement d'exprimer en retour notre rejet du parti socialiste français sur les cinq départements bretons (ou plus généralement des élus français en Bretagne).
Nous pourrions prendre l'habitude de faire du collage de vitrine et/ou de déposer nos poubelles devant les permanences du PS. La gente masculine pourrait y prendre l'habitude de venir s'y soulager. De façon plus drôle, nous pourrions emmener nos amis canins à venir s'y soulager. Nous pourrions même faire des vidéos ou nous verrions un yorkshire arborant fièrement un autocollant « Bretagne-Breizh 44 » (celui que l'on met sur les plaques des voitures) sur son harnais, se soulager juste devant une permanence puis un autre plus grand etc. (aller soyons fou, allons jusqu'au dog argentin).
Nous diffuserions cette belle unanimité canine sous forme de clips sur youtube, dailymotion, facebook etc. Là, il faut que les Bretons expriment leur fibre artistique. Utilisons les technologies numériques et organisons des flash-mob, faisons des selfy pour exprimer notre rejet de ce gouvernement et du PS. Nous Bretons, nous ne devons pas oublier que l'humour est une arme…
Je propose l'organisation d'une remise de prix par un comité qui pourrait se nommer « The French Ethnocide Entreprise Award ». Celui-ci récompenserait annuellement les opposants à la réunification par la remise de la Francisque d'or / d'argent / de bronze. Pour les partisans de la fusion PdL-BZH, ce serait le Grand Ouestiti d'or / le Grand Ouestiti d'argent / le Grand Ouestiti de Bronze. Pour les opposants à la langue bretonne, aux Bretons et à toute autre expression culturelle de ceux-ci, le prix remis serait le celtophobe d'or / le celtophobe d'argent / le celtophobe de bronze.
Nous pourrions dès à présent remettre à Jacky Berroyer, Ruquier, Mélenchon, les auteurs des Guignols de l'info etc. de façon rétroactive celui du celtophobe(s) d'or).
Ces récompenses seraient décernées au nom des associations et personnalités qui voudront y adjoindre leurs félicitations. Ce serait des sortes de prizioù revisités pour récompenser les efforts ethnocidaires de ceux qui nous nuisent pour notre bien. Des nationalistes jacobins qui se cachent derrière le vocable de « républicains » pour les politiciens. Pour les « people » ou « vedettes » parisiennes qui passent en boucle à la télé, ce serait une façon de récompenser leur collaboration à cette vaste entreprise d'abrutissement de la population. Bien sûr, par la suite, nous pourrions proposer à nos amis basques, catalans du nord, occitans, savoyards, alsaciens et mosellans, flamands, corses, maohi (Polynésie) et Amérindiens de Guyane « française » etc. de décliner le concept et de se joindre à nous !
Début juin, lorsque ce gouvernement de Shadocks socialistes nous a présenté le projet de la carte de la réforme territoriale, nous avons pu voir sur la toile la créativité des internautes tournant en dérision cette aberration avec beaucoup de talent. Pourquoi n'éditerions-nous pas le best-off de ces oeuvres souvent hilarantes sur des tee-shirts ? Je suis sûr que s'il avait été possible d'en trouver Place de la petite Hollande le samedi 27 septembre 2014, lors de la manifestation pour la Réunification, la rupture de stock aurait très rapide ! Et le cortège de la manif aurait été plus souriant. Les manifestants auraient été tout fiers d'arborer cet attribut vestimentaire ridiculisant ce gouvernement imbécile face à leurs concitoyens perplexes assis en terrasse. Le problème des droits d'auteurs réglés, je suis certain que ces tee-shirts ne manqueraient pas de devenir un succès populaire très rapidement et de connaître un rayonnement bien au-delà des frontières bretonnes !!! Évidemment, si ces tee-shirts existaient au moment ou j'écris ces lignes, il va de soi qu'il faudrait les porter plus souvent aux moments opportuns : c'est-à-dire lors de la campagne pour les élections régionales de 2015 et la campagne pour les élections de la présidentielle de 2017.
Le refus de la Réunification de la Bretagne par ce gouvernement socialiste jacobin [jacobinisme qui, pour reprendre les termes du Comité des Bonnets Rouges du Sud Est Asiatique (juin 2014), est vécu comme : "Transversale de l'échiquier politique français, le jacobinisme est une idéologie liberticide, réactionnaire et prédatrice d'espoirs. Négationnistes de l'identité bretonne, les jacobins parisiens et leurs consorts sont du même acabit que les hégémonistes qui opèrent avec les mêmes procédés pernicieux les mêmes ethnocides au Tibet et ailleurs".
Le refus de remédier à cette partition territoriale, à cette humiliation et à toutes ses conséquences néfastes pour la Bretagne, fait de nous des victimes. Les victimes d'un ethnocide, qui ne date pas d'aujourd'hui, certes. Sans passer en revue toutes les exactions commises à notre égard sous la monarchie française, nous pouvons rappeler au moins que : il y a 225 ans ils (les Français et quelques traîtres) supprimèrent ce qui restait de nos institutions, en 1793-1794 ils massacrèrent et noyèrent des récalcitrants en pays nantais, entre 1792 et 1815 du fait du système des classes, les gens de mer sont les seul Français à être astreints au service militaire obligatoire (ceci depuis Colbert) : une catastrophe pour la Bretagne (trop peu connue) ! Nos aïeux ont servi de chair à canon dans tous les conflits nationalistes français (guerres napoléoniennes, 1870, 1914-1918 etc.). Notre culture a été dévaluée, dévalorisée, notre histoire n'est toujours pas enseignée à l'école (et ne le sera jamais) ; ils ont réalisé à notre égard le plus grand linguicide du XXe siècle en Europe. Notre langue a été interdite et nos prénoms bretons sur les documents officiels également. Ils n'ont rien fait pour remédier à la partition de notre territoire par le régime de Vichy.
Ils l'ont même perpétuée et entérinée en 1956 (socialistes) et 1972 etc. Ils ont minimisé notre rôle et notre présence dans la Résistance que ce soit en Bretagne, auprès du général de Gaulle, ou ailleurs en France (mon grand-père breton l'était, à Orléans) et ont accusé tous les défenseurs de la cause bretonne d'être des collabos ou des nostalgiques de la collaboration, sans distinction. Il faudra attendre 2014 pour qu'hommage soit rendu aux commandos Kieffer composés en grande partie de Bretons etc. Nous sommes donc victimes de l'Ingratitude de l'État français, d'une Injustice.
C'est pour toutes ces raisons qu'une Bretagne réunifiée, ni amputée, ni diluée est un impératif. C'est un Minimum !!!
Lors des festivités de la saint Yves : « Saint Yves (1250-1303) est le saint patron de toutes les professions de justice et de droit, notamment celle d'avocat. Il est également saint patron de la Bretagne et fait l'objet d'un grand pardon (une célébration annuelle à caractère religieux), dans la ville de Tréguier, près de laquelle il est né et où il a vécu » ;
« Le 19 mai est l'occasion d'un grand pardon à Tréguier, mais aussi dans toute la Bretagne et partout où des Bretons sont installés, sous le nom de Gouel Erwan (litt.: "fête de Yves"). Le pardon est souvent encadré de festivités profanes qui peuvent durer plus d'une journée. En 2011, la Région Bretagne les reprend officiellement sous le nom de « Fête de la Bretagne » ».
Source wikipédia en mai 2015, il serait souhaitable, si ce gouvernement français ne revient pas à la raison, que les revendications bretonnes et en particulier celle de la Réunification soient mises à « l'honneur » si j'ose dire, quel que soit l'endroit dans le monde où aura lieu cette Gouel Erwan.
Un compatriote internaute (Reun Allain, jeudi 2 octobre 2014), suite à un article de Marc Patay intitulé, « La manifestation du 27 septembre à Nantes, revue de presse », faisait remarquer : « (…) En effet Ouest France ne s'est pas honoré encore cette fois sur le sujet de la réunification. Ceci est manifestement très surveillé par une Direction inféodée à certains pouvoirs politiques. (…) Quant au Télégramme si l'auteur de l'article rend un compte objectif de la manifestation, la Direction du journal ne lui a pas fait de cadeau : l'article du Télégramme a été publié dans l'édition du Dimanche. Cette édition n'est pas distribuée aux abonnés livrés à domicile par la poste ou porteurs. En fait l'immense majorité des lecteurs du journal n'aura rien su de la manif de Nantes car le numéro du lundi fait le silence radio sur l'événement ».
Et d'une internaute (Caroline Le Douarin le vendredi 3 octobre 2014) de lui répondre : « (…) Judicieuse remarque de Reun Allain à propos du Télégramme. Les numéros de Ouest France du dimanche aussi ne sont pas largement accessibles, les maisons de la presse (et les bistrots qui le reçoivent) étant souvent fermés le dimanche... (…) ».
C'est un immense problème de ne pas avoir une presse bretonne quotidienne qui nous soit favorable. Rien que le nom « Ouest France » est un parti pris idéologique en soit et le résumé d'un programme ethnocidaire. On ne saura jamais vraiment à quel point le nom de ce quotidien fut nocif à la Cause bretonne ; à quel point il nous fit prendre un retard considérable - au-delà du jacobinisme spécifique à la France et comparativement à nos cousins gallois (Bretons Kymriques) et écossais - dans la renaissance d'une conscience nationale.
Cet outil de presse subventionné qui relaie la propagande du régime et qui formate les esprits est un énorme handicap. L'idéal serait qu'il se nomme Bretagne sur les cinq départements bretons et Ouest France dans les autres départements de sa diffusion.
On peut rêver, c'est gratuit… Internet a changé un peu la donne, mais ce n'est pas suffisant (même si c'est déjà énorme pour beaucoup d'entre nous !).
La seule solution que je vois, c'est de se désabonner de cette presse collabo, pour celles et ceux qui ne l'ont pas déjà fait et que chacun d'entre nous (comme autant de bombes à fragmentation [pardonnez-moi cette image militaire]) incite nos compatriotes à en faire de même. Certains vont me rétorquer qu'il y a des emplois derrière. Certes, l'époque est difficile mais à un moment donné il faut choisir. Si nous voulons le changement et la fin de notre abrutissement quotidien, il faut assumer son choix et inciter au changement. En ce moment (début octobre 2014), la propagande du régime pour préparer les esprits à une fusion Bretagne administrative et région Pays de la Loire s'intensifie. Comme par « hasard », dans Ouest France (que je n'achète pas évidemment), je n'arrête pas de tomber sur des articles allant dans ce sens…
Enfin, des compatriotes internautes proposent les idées suivantes : - Un compatriote internaute (« Guillaume Caër », le 12 juillet 2014) propose cette idée : « (…) J'en profite pour lancer à tous les expats bretons et amis de la Bretagne à trouver des actions à faire dans leurs pays d'adoption respectifs comme par exemple manifestation devant l'ambassade de France ».
Il faudrait qu'à chaque manifestation d'ampleur en Bretagne comme celles d'avril, de juin et de septembre, aux quatre coins du monde les membres de notre diaspora, les membres de notre peuple et les amis de la Bretagne fassent ce qui est proposé ci-dessus, équipés de gwen ha du et de pancartes bilingues ou trilingues (français / langue du pays d'adoption / anglais), tout en ayant pris soin de prévenir les média locaux, histoire de rappeler aux États et nations du monde que l'État français, le « pays » autoproclamé des droits de l'homme, concernant le respect des droits des minorités, ce n'est pas encore le pays des bisounours…
Un compatriote internaute (« Ar Vran ») propose des opérations de « (…) piratage de sites web anti-bretons et pro-PDL, et blogs adverses ; création de blogs mettant en évidence l'hypocrisie de nos élites (sic) bretonnes et les nommer (...) ».
Là, il faut que les geek bretons montrent de quoi ils sont capables. Le modèle pourrait–être celui du hacker franco-israëlien qui se fait appeler « Ulcan » qui pirate et neutralise les sites d'organismes, de groupes ou de personnalités qui tiennent des propos anti-israëliens. Bien sûr, en ce qui nous concerne, les coups de téléphones sordides en moins…
L'autre modèle dont nous pourrions nous inspirer pourrait être celui de Jonathan-Simon Sellem pour le site de JSSnews qui traque les nazillons quenellistes (facilité par le piratage du site de Dieudonné M'bala M'bala).
À nous de l'adapter et de trouver la bonne stratégie. Mais n'oublions pas, si cela peut aider à « déculpabiliser » certains, plus nous serons timorés, plus nos ennemis seront agressifs. (Volontairement, je n'ai pas utilisé le terme « d'adversaire », car un adversaire ça se respecte. Eu égard au respect que ces gens-là ont pour nous, j'en conclus que nous sommes leurs… ennemis).
Un compatriote internaute (« Patrick Le Guern » le lundi 29 septembre 2014) propose cette idée : « Sur un modèle de Redadeg ne pourrions-nous pas organiser une course ou une marche dont le parcours épouserait la frontière de la Bretagne Réunie du nord au sud. Un relais permettrait de faire circuler le drapeau breton avec arrivée au pied du château de Ducs de Bretagne à Nantes/Naoned et lecture d'un texte en breton, gallo et français ».
Personnellement, je trouve l'idée excellente. J'ajoute que cela mettrait en relief les Marches de Bretagne (dont notre grand spécialiste est René Cintré) qui font l'objet d'un projet de dépôt de dossier pour un classement au Patrimoine mondial de l'Unesco (avec les forteresses du côté français).
Cela permettrait de conscientiser et de valoriser la bretonnité des Hauts-Bretons qui pâtissent il me semble - quant à cette bretonnité - d'un sentiment moindre d'appartenance car n'étant pas bretonnantes ou du moins d'une carence narcissique quant à cette bretonnité. Comme si la langue bretonne n'était que l'unique axiome de la bretonnité ! Les mouvements culturels et politiques de ces 40 dernières années, sans vouloir rentrer dans une polémique, ne sont pas étrangers à cet état de fait et expliquent en partie le faible score des partis « régionalistes » aux différentes élections, toujours un peu plus élevés en Basse-Bretagne.
Si le Scottish National Party avait mis en avant comme axiome identitaire le gaëlique, il n'y aurait jamais eu de référendum sur le droit à l'autodétermination le 18 septembre 2014 !.
Si la langue est fondamentale évidemment, l'élément historique en tant qu'axiome identitaire est beaucoup plus fédérateur, selon moi, car il concerne tout le monde, ceux qui parlent la langue, comme ceux qui ne la parlent pas, ceux des campagnes comme ceux des villes, ceux qui n'ont pas d'origines bretonnes mais qui sont convertis à la Cause etc. C'est cet axiome là qu'a choisi l'Écosse. Là-bas, les sites des grandes batailles entre les Écossais et les Anglais sont largement valorisés et un grand travail de pédagogie y est fait. Sûrement que cela s'est accentué depuis que l'Écosse a retrouvé son Parlement.
Au passage, merci à Jean-Loup Le Cuff et à ses collègues pour ce qu'ils font avec MAB pour sauver et valoriser le site de la bataille de Saint-Aubin du Cormier (certes, symbole d'une défaite. Mais il y a d'autres sites symboles de victoires qui sont dans les oubliettes des mémoires et qui attendent d'être exhumés et un jour valorisés).
Cette course ou cette marche proposée ci-dessus, pourrait avoir lieu annuellement (avec une arrivée tous les deux ans soit dans la ville de Nantes, soit dans la ville de Rennes ?). Cela permettrait de valoriser et rappeler le rôle éminent qu'ont joué les Hauts-Bretons des Marches, dans la protection de la Bretagne au Moyen Âge.
Cet événement serait donc l'occasion de faire un travail pédagogique sur l'Histoire de Bretagne pour que les Bretons se réapproprient leur Histoire.
À cet égard, il y a Urgence !!!
Je suis stupéfait du niveau d'ignorance dans ce domaine des Bretons que je rencontre, sur des choses basiques. Chez les plus jeunes c'est encore pire… [À titre d'exemple, voir la revue Bretons n° 101 de septembre 2014, p. 30-38].
Cependant, lorsqu'on leur explique, les gens sont très réceptifs. Il y a un travail urgent et Gigantesque à faire de pédagogie et de transmission de l'Histoire de Bretagne. L'une des clés (et pas des moindres) pour mettre fin au conditionnement mental du peuple breton qui confine à l'abrutissement se trouve là, selon moi.
Pour un parcours s'achevant à Nantes devant le Château des Duc de Bretagne, le parcours pourrait être le suivant : Dinan, Dol-de-Bretagne, Fougères, Saint-Aubin du Cormier, Vitré, Rennes, La Guerche de Bretagne, Châteaubriant, Ancenis, Oudon, Nantes pour un premier cortège (mettant à l'honneur d'une certaine façon, les Hauts-Bretons du nord de la péninsule mais pas seulement !).
Le deuxième, plus court, pourrait faire : Guérande, Machecoul, La Bénate, Clisson, Nantes.
Les deux se rejoignant à Nantes (avec pourquoi pas, accueil des Marcheurs par une haie d'honneur composée de bagadoù). Pour un parcours s'achevant à Rennes devant le Parlement de Bretagne, le parcours serait donc le suivant : Dinan, Dol de Bretagne, Fougères, Saint-Aubin du Cormier, Vitré, Rennes pour un premier cortège.
Le deuxième, plus long, ferait alors : Guérande, Machecoul, La Bénate, Clisson, Nantes, Oudon, Ancenis, Châteaubriant, La Guerche de Bretagne, Rennes (mettant à l'honneur cette fois les Hauts-Bretons du sud de la péninsule mais pas seulement !).
Les deux se rejoignant à Rennes (avec accueil des Marcheurs par une haie d'honneur composée de bagadoù). Cette course ou cette marche aurait aussi vocation à être pérennisée après l'obtention d'une Bretagne réunifiée (5/5).
Elle pourrait même devenir une sorte de pèlerinage profane (à caractère sacré pour beaucoup d'entre nous, n'en doutons pas !), qui tel un rite initiatique réinventé (dont les marcheurs seraient symboliquement les maillons d'une chaîne mettant en lien notre passé et notre futur) deviendrait une Marche à laquelle toute Bretonne et tout Breton se sentirait le devoir de faire au moins une fois dans sa vie, ou de participer d'une façon ou d'une autre : organisation, logistique etc. Renforçant ainsi les liens intergénérationnels, la cohésion sociale, notre volonté et notre conscience de communauté de destin.
Un compatriote internaute (« Yann Le Bleiz » le lundi 29 septembre 2014) qui propose cette idée : « Quelques remarques organisationnelles : les discours furent long et peu de gens pouvaient les entendre, d'où un flottement désagréable. De plus, les gens présents sont souvent déjà bien informés, donc pas sûr que cela apporte quelque chose ! Ne pourrait-on pas faire évoluer la manif, selon un procédé plus festif et plus familial. Je m'explique : Si les Catalans parviennent à mettre 20 % de la population dans la rue, c'est qu'ils viennent en famille ! Sinon, c'est impossible de réunir tant de monde ! Nous, on évite au maximum d'amener les enfants par peur de débordement ou d'effet de foule ! Or, si sur les 30.000 personnes, chacun était venu avec un ou 2 enfants, cela ferait rapidement 60.000 personnes !"
Ne pourrait-on pas également avoir un planning de défilé, comme pour Lorient ? Le modèle pourrait être le suivant : Les élus en tête, puis les chanteurs et écrivains, puis les groupes culturels, les entreprises, les vignerons, les paysans, les marins, les supporters des stades Nantais - Guingamp - Brest - Rennes, les bagadoù, les écoles, les associations, les groupes syndicaux, les groupes politiques, les individus, les CRS...
L'avantage, c'est que cela permettrait 2 choses : 1) recenser les organisations s'impliquant, et 2) mettre la compétition sur la participation entre les différents groupes. Actuellement, un élu ou une célébrité, dans la masse, qu'il soit là ou pas, on ne le voit pas ! Mais si on fait des groupes, on est en droit de demander des explications surtout à ceux qui vivent de la Bretagne et qui s'autorisent à se désengager..! (Je pense notamment aux artistes professionnels et aux élus...) On pourrait également mettre des stands, où chaque groupe, syndicat, associations et partis politiques pourrait se présenter (comme le village de Lorient) !
Ne pourrait-on pas également sur le modèle de la Redadeg, créer un T-Shirt de l'événement et pourquoi pas, faire une chanson officielle ! Le T-shirt a pour avantage d'affirmer : «Moi, j'y étais!» et en question... «Et vous ???»
Nantes doit devenir un élément événementiel, presque un festival, que chacun s'interdit de manquer ! Pour être clair, Nantes doit devenir une Marque, une référence du Oui à la Bretagne - Oui à la Démocratie !
Nantesdoit aussi et surtout devenir une «invitation aux Nantais pour participer», et non une raison pour fuir le centre-ville par peur de la foule et des CRS ! Il faut sortir du modèle : 2 heures à poireauter, 1 h 30 de marche et à la prochaine...! (Si Lorient n'était que le triomphe des sonneurs, Lorient ne serait pas devenu Lorient !) Si on parvient à 100.000 personnes régulièrement, les journaux européens viendront couvrir l'événement ! Et ça, Paris n'aimera pas du tout ! A mon avis, c'est possible ! (Je n'ai pas la vérité, mais si ça peut donner des idées...!) .
Il y pas mal d'idées intéressantes. Je pense qu'il faudrait aussi réfléchir à la façon d'adjoindre Rennes au concept. (En effet, sans vouloir fâcher personne, les Bretons d'Ille-et-Vilaine sont quand même, il me semble, les moins impliqués dans la réunification).
De trop nombreux élus diffusant et entretenant délibérément la population de faux problèmes, comme le choix de la capitale régionale dans le cadre d'une Bretagne réunifiée, la rivalité économique et culturelle [sic] entre Rennes et Nantes, la trop grande proximité des deux villes etc.
Ceux-ci insistant constamment sur leur rivalité plutôt que sur leur complémentarité. Glasgow et Édimbourg les deux plus grandes villes d'Écosse sont plus proches l'une de l'autre que ne le sont Rennes et Nantes et… ça se passe très bien. Il y a des dizaines d'exemples similaires en Europe. Ces élus entretiennent des problèmes non fondés, par la peur, pour leur propre intérêt. Ce n'est pas nouveau).
Puisque nous en sommes à l'émission d'idées dans la perspective de prochaines manifestations, ce qui paraît invraisemblable étant donné la mobilisation et les trois manifestations sur le sujet en moins de six mois !!! Ce qui fait dire très justement à Jonathan Guillaume (44=BZH) : « Le seul endroit où on constate une telle mobilisation est aussi le seul où rien ne change ».
1) Certains d'entre nous (dont 44=BZH) sont favorables à un référendum dans le processus de réunification de la Bretagne.
Beaucoup d'entre nous n'ont pas compris que l'État français s'en tape de la « démocratie ».
Cet État français ne reconnait que le rapport de force (Nous l'avons vu avec les actions des Bonnets rouges puis plus tard avec la menace de grève des transporteurs routiers qui a conduit à l'abandon de l'écotaxe. Les exemples sont légion) ;
« La persévérance dans l'illusion béate est la maladie héréditaire des pacifistes », Jacques Faizant (1918-2006), dessinateur de presse français.
Personnellement je suis contre la perspective d'un référendum en Loire-Atlantique pour laisser les habitants décider de leur région d'appartenance - même si nous sommes encore majoritaires à souhaiter la réunification - tant le travail de pédagogie serait important et nécessiterait plusieurs mois ou plusieurs années pour avoir un débat équitable sur la question, tant la « ligériose » s'est propagée. - Je suis persuadé qu'ils consentiront à nous l'accorder - ce référendum [évidemment ce sera un pied de nez à tous ceux qui prétendent que la France n'est pas une démocratie] - seulement lorsqu'ils seront certains qu'on le perdra. Machiavéliques et perfides, ils le seront, n'en doutons pas.
Nous avons suffisamment prouvé notre volonté de réunification, par toutes ces manifestations pendant des années, tous les sondages, les voeux du Conseil régional de la Bretagne administrative (en 2001 et 2010) et du Conseil général de Loire-Atlantique (en 2001 et 2004) etc.
Ce qu'un décret a défait, un décret peut le refaire. Ce n'est pas compliqué. De plus, ils savent très bien utiliser la procédure du décret lorsque cela les arrange : la preuve, le gouvernement envisage de désigner par décrets les futures capitales régionales de leurs baronnies pour trancher les désaccords !!!
2) Arrêter de clamer uniquement, et abusivement donc, « Naoned e Breizh ! » : la majorité des Bretons du pays nantais ne parlent et ne comprennent pas un mot en breton : nous passons pour des Bretons ultra-orthodoxes en Haute-Bretagne ! Il faut que les Bretons non-bretonnants (et qui n'aspirent pas à le devenir) puissent clamer haut et fort « Nantes en Bretagne ! ».
Cette brittophonisation « excessive » est selon moi l'une des raisons de l'échec de l'emsav. Voir mon commentaire plus haut sur l'idée de la Marche. En clamant « Naoned e Breizh ! », nous envoyons le message de manière subliminale, aux Hauts-Bretons (même s'il y a des Hauts-Bretons brittophones, vous en conviendrez, la langue bretonne est moins répandue en pays gallo qu'en pays brittophonne. L'implantation des écoles bilingues est plus dense en Basse-Bretagne qu'en Haute Bretagne) qu'ils ne sont pas vraiment Bretons puisque non-brittophones, alors que nous réclamons la réunification de la Bretagne ! C'est un peu « schizophrénique », non ? Nous nous tirons une balle dans le pied comme des grands… Nous engendrons des gens hostiles à notre cause (dont beaucoup sont « Bretons » mais ne le savent pas [ou « plus », notamment les jeunes] et nous créons par la langue une dissonance identitaire dans laquelle ils ne peuvent se reconnaître) alors qu'il suffirait de si peu pour qu'ils nous soient favorables. Attention : je n'ai pas dit qu'il fallait supprimer la langue bretonne des manifestations bretonnes. Je parle d'usage abusif, de « Naoned e Breizh ! » particulièrement.
3) Je vois trop souvent dans les manifestations et encore plus dans la presse, les expressions comme « La Bretagne et la Loire-Atlantique (…) », « Nantes en Bretagne ! » etc. Il y a un « oubli » systématique intentionnel ou non que ce dont-on parle en désignant la « Bretagne », c'est en réalité la Bretagne « administrative » (4/5). Il faut absolument corriger l'intitulé du Conseil régional à Rennes, au 283 avenue de général S. Patton, qui prétend à l'entrée être le « Conseil régional de Bretagne ». Évidemment c'est une usurpation d'identité. Il est le Conseil régional de (la) Bretagne « administrative ». Par ailleurs, évidemment que Nantes est en Bretagne. Mais en Bretagne « non-administrative » (1/5). Je suis contre le fait de parler de Bretagne historique qui est déjà un consentement à cette partition et un parti pris idéologique. Nous voyons les effets néfastes de la confusion opérée par les termes « Loire-Atlantique » et « Pays de la Loire » (notamment dans les sondages). C'est pour cela qu'en matière de communication et dans un souci de clarification, il serait, à mon avis, plus judicieux et souhaitable dorénavant, d'utiliser les termes : Bretagne administrative (29, 22, 56, 35) et Bretagne non-administrative (44) systématiquement. Si c'est trop long, parlons de « BZH administrative et BZH non-administrative ». Soyons inventif pour les diminutifs mais il faut absolument employer le terme « administrati(ve)f ».
4) Il faudrait que nous prenions l'habitude (pour toutes les revendications bretonnes) de traduire les slogans des pancartes dans d'autres langues européennes. Pourquoi pas recto-verso : français-anglais etc.
Je pense à l'anglais, l'espagnol, l'allemand et… le russe. Le message subliminal serait une sorte d'appel « au secours » pour que ces pays portent un autre regard sur le pays donneur de leçons au monde entier : l'État français. Cela pourrait susciter l'intérêt des média étrangers, et ça, c'est bon pour nous. Il faudrait même tout simplement les prévenir de nos manifestations.
Il faut commencer à réfléchir aux régionales de 2015. Étant donné le niveau de déliquescence jamais atteint des deux grands partis français, la nécessité d'une offre politique bretonne ne s'est jamais fait autant sentir. Je pense qu'il faut renouveler l'expérience des européennes : Parti Breton (Yves Pelle) + Mouvement Bretagne et progrès (Christian Troadec) + Breizh Europa (Carorine Ollivro)] avec un message clair.
Personnellement j'ai hâte de voir le PS s'effondrer encore un peu plus avant le coup de grâce de 2017 !!! Si le gouvernement ne consent pas à la Réunification, il faut absolument que nous fassions tout notre possible pour faire passer le PS en dessous de 10 % des votants aux régionales en Bretagne (5/5).
La Bretagne vote majoritairement pour le parti socialiste depuis des années (moi-même je l'ai fait parfois, étant issu d'une famille de gauche voire d'extrême gauche. De toute façon, je ne me reconnais plus comme beaucoup de personnes de ma génération (trentenaire) dans ce clivage rigide gauche-droite typiquement français. Hollande a été élu en partie « grâce à » (à cause de, devrais-je dire) des votes bretons.
De par son ingratitude et son mépris (une constante historique des dirigeants français à notre égard), ainsi que de celui de ses barons locaux (et de celles et ceux qui veulent être barons à la place du baron), il est de notre devoir de supprimer le parti socialiste français de l'offre politique en Bretagne. Plus qu'un souhait, une Nécessité.
Il faut même commencer à réfléchir à la présidentielle de 2017. L'idéal serait un vote blanc ou nul (via un bulletin que l'on pourrait imprimer à partir d'un site internet, celui de Bretagne Réunie ou un autre, exprimant une ou deux revendications simples) plus important sur les cinq départements bretons que n'importe où ailleurs en héxagonie.
Je sais, c'est utopique de faire comprendre à une population la pertinence de voter blanc ou un bulletin qui sera considéré comme nul alors que l'abstention paraît plus simple. D'autant plus, qu'en 2017, nous aurons probablement le droit entre un candidat UMP (parti exsangue qui aura peut-être changé de nom pour l'occase et qui essaiera de faire du neuf avec les mêmes !...) et Marine Le Pen au deuxième tour. Le rêve pour nous en Bretagne…
Nous aurons au final le choix entre deux candidats totalement opposés à nos revendications.
Qu'importe ! La Ve République de État français va s'effondrer. Pourquoi faire reculer l'échéance ? Nous résisterons, c'est tout. Cela achèvera le divorce de ce mariage forcé. Bien sûr, la plupart des gens seront tentés de voter en faisant le choix « du moins pire que » et d'accepter les promesses (qui ne seront pas tenues) de l'un des deux partis qui se contre-foutent de nos revendications depuis des lustres. Pour achever de les convaincre de voter blanc ou nul, il faudra juste rappeler à nos compatriotes, les promesses non tenues depuis des années et leur rappeler toutes les « affaires » politico-financières dans lesquelles les parlementaires du PS et de l'UMP sont impliqués. Les affaires Cahuzac (PS) et Copé-Bygmalion (UMP) étant les dernières en date. Pour avoir la liste complète, je vous invite tous à taper sur wikipédia : « Liste d'affaires polico-financières françaises ». Vous ne serez pas déçus !!!
J'invite également les Bretons à lire les ouvrages suivants :
Coignard Sophie & Gubert Romain, « L'oligarchie des incapables », Éditions Albin Michel, Collection Essais Doc., 2012 [300 pages] ;
Colonna d'Istria Robert & Stefanovitch Yvan, « Le Sénat. Enquête sur les superprivilégiés de la République », Éditions du Rocher, Collection Document, 2008 [294 pages] ;
Stefanovitch Yvan, « Aux frais de la princesse. Enquête sur les privilégiés de la République », Éditions Nouveau Monde, 2007, 2011 (réédition en poche) [327 pages] etc.
Ces ouvrages nous parlent de la « Nomenklatura » du système français. Système qui est à bout de souffle et qui nous fait sentir des parfums pré-révolutionnaires. Vous l'avez compris, je suis pour le sevrage et une détox complète !!!
Il reste encore des choses à faire avant d'envoyer des Bretons en stage en Corse pour qu'ils apprennent le savoir faire détonnant de nos camarades (même si je pense que les Corses ont des choses autrement plus importantes à faire, étant donné le bétonnage côtier en cours de l'île de Beauté !) pour qu'on se débarrasse de l'ENA.
La propagande du régime pour préparer les esprits à une fusion Bretagne administrative et région Pays de la Loire va s'intensifier. Restons vigilants. Ne laissons aucune attaque sans riposte. Ce gouvernement et ce régime (le système de la Ve République) sont à bout de souffle. Une bête à l'agonie peut être très dangereuse.
Il nous faut une stratégie de contre-offensive et des actes forts. Il faut que chaque Breton soit acteur de cette contre-offensive et trouve l'action ou les actions qui lui correspondent, en fonction de ses possibilités.
« Ceux qui ne bougent pas ne sentent pas leurs chaînes ». Rosa Luxemburg (1871-1919), révolutionnaire allemande.
« N'oubliez pas : le prix qu'il faut payer pour la liberté diminue à mesure qu'augmente la demande ». Stanislaw Jerzy Lec (1909-1966), écrivain polonais.
« Je crois encore à une chose : quand notre action est fondée sur de bons principes, nous sommes autorisés à faire preuve d'une certaine dose d'agressivité ». Holy Rock Johnson, Lakota Oglala, ancien respecté et historien tribal.
J'invite tous mes compatriotes à piocher dans cette courte bibliographie leur(s) lecture(s) de chevet pour nourrir leur réflexion et préparer les mois difficiles qui s'annoncent :
Sun Tzu, « L'art de la guerre », traduit du chinois et commenté par Jean Lévi, Hachette Littératures, Paris, 2009. [IVe s. av. J.-C.]. Il existe de nombreuses traductions de cet ouvrage.
Fayard Pierre, « Comprendre et appliquer Sun Tzu ; La pensée stratégique chinoise : une sagesse en action », Polio Éditions, Dunod, Paris, 2007 (2e édition enrichie).
Fayard Pierre, « Sun Tzu. Stratégie et Séduction », Éditions Dunod, Paris, 2009.
Levi Jean (traduit du chinois, présenté et commenté par), « Les 36 Stratagèmes. Manuel secret de l'art de la guerre », Éditions Rivages poche, Collection Petite Bibliothèque, Paris, 2007. _ Lavis Alexis (traduit et présenté par), « Le livre des 36 stratégies », Presses du Châtelet, Paris, 2011. [Il existe de nombreuses traductions de cet ouvrage].
Basil H. Liddell Hart, « Stratégie », Préface de Poirier Lucien, Éditions Tempus Perrin, Collection Tempus, 2007. [568 pages]. _
Beaufre André (Général), « Introduction à la Stratégie », Éditions Fayard/Pluriel, Collection Pluriel, 2012 (première édition en 1963). [192 pages]. _
Couteau-Bégarie Hervé, « Bréviaire stratégique », Éditions Argos, 2013 (réédition). [160 pages].
Greene Robert, « Stratégie, les 33 lois de la guerre », Éditions Leduc, Collection À Contre Courant, 2010. [500 pages].
Polyen, « Ruses diplomatiques et stratagèmes politiques », Éditions Fayard/Mille et une nuits, Collection La Petite Collection, 2011. [152 pages].
Khawam René, « Le livre des Ruses : la stratégie politique des Arabes », Éditions Phébus, Collection Libretto, 2010. [505 pages].
Dagron Gilbert & Mihaescu Haralambie, « Le Traité sur la guérilla de l'empereur Nicéphore Phocas », Éditions CNRS, Collection cnrs Histoire, 2011. [372 pages].
Guéguen Nicolas, « Psychologie de la manipulation et de la soumission », Éditions Dunod, Collection Psycho Sup, 2014. [304 pages]. _
Joule Robert-Vincent & Beauvois Jean-Léon, « Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens », Éditions Presses Universitaires de Grenoble, Collection Vies Sociales, 2004 (nouvelle version). [286 pages].
Il est indispensable que nous Breton(ne)s nous nous forgions une culture de la stratégie (et que nous la transmettions à nos enfants, petits-enfants, neveux, nièces) pour rompre la docilité relative de notre conditionnement et faire face à la perfidie de nos ennemis.
Dans le prolongement du propos ci-dessus. Les vertus éducatives et les valeurs dont le jeu d'échecs est le vecteur sont très intéressantes : développement de l'esprit critique (son propre jeu et celui de l'adversaire), développement de la tactique et stratégie, de la logique, des capacités d'anticipation, de l'imagination-créativité (contrairement aux jeux vidéos beaucoup plus basés sur la répétition), développement sur le plan cognitif, développement de la connaissance de soi, de la capacité à gérer le stress, la concentration, la patience, la persévérance, l'intuition, la mémoire, développement de la capacité d'analyse et ses compétences décisionnelles, développement de l'humilité, le respect des règles / respect de l'adversaire (salutation au début et la fin de la partie), maintien de la cohésion sociale et maintien des liens intergénérationnels etc.
Le mardi 13 mars 2012 à Strasbourg, le Parlement européen a adopté le programme de l'European Chess Union (ECU) autrement dit Le jeu d'échecs à l'école par une majorité de 392 signatures favorables.
En France quasiment aucun média n'en a parlé sauf les revues spécialisées évidemment, contrairement à d'autres pays.
Dans moins de cinq ans, il est probable que nous en parlerons beaucoup. Mais la France aura déjà acquis un retard considérable dans la promotion et le développement des jeux d'échecs à l'école.
De par ses vertus éducatives, il serait souhaitable que la Bretagne (5/5) se différencie du reste de l'hexagonie et ne prenne pas le même chemin. Il faut que nous cultivions l'excellence dans tous les domaines en prévision de notre renaissance. Celui-ci en est un. En Corse il semble que la situation soit intéressante : Léo Battesti (ancien militant nationaliste) est le fondateur de la Ligue corse des échecs (Lega corsa di Scacchi), créée en 1998. Il en est depuis le président. Avec au départ seulement 250 licenciés, la ligue compte en avril 2012, 5.550 licenciés pour une population de 300.000 habitants. Selon Léo Battesti, l'île battrait ainsi le record mondial de licenciés par nombre d'habitants ! Il n'est pas impossible que parmi les jeunes et moins jeunes inscrits dans les clubs en Corse, qu'il y en ait certains qui soient un jour sollicités pour initier les enfants et ados dans les écoles et collèges. Une révolution culturelle silencieuse serait alors en marche.
Un peuple, une nation qui se réapproprie son Histoire (cf. ci-dessus la proposition d'une course ou d'une marche sur les Marches de Bretagne), un peuple, une nation qui pense, qui réfléchit est beaucoup moins manipulable que son contraire…
Et ça, ce n'est pas bon pour le pouvoir jacobin français mais c'est bon pour Nous !
Idées & propositions à reprendre et diffuser sans modération !!!
À adapter également pour que nos amis alsaciens obtiennent la création d'une « région » Alsace-Moselle, comprenant le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Moselle et le Territoire de Belfort et non pas la disparition que ce gouvernement leur promet.
Rédaction Mickaël Cohuet