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- Communiqué de presse -
Education nationale, un ensemble étouffant et stéréotypé
Nouvelle rentrée, nouveau ministre : mais le constat reste toujours aussi préoccupant en ce qui concerne le système éducatif français, à l'image du dernier rapport extrêmement critique de l'OCDE. Même
Par Sébastien Girard pour Parti Breton le 1/09/14 20:02

Nouvelle rentrée, nouveau ministre : mais le constat reste toujours aussi préoccupant en ce qui concerne le système éducatif français, à l'image du dernier rapport extrêmement critique de l'OCDE. Même si les classements internationaux peuvent toujours être contestés, la France collectionne de façon systématique les positions médiocres, comme son 25è rang mondial pour le niveau de ses élèves à 15 ans. Cette situation est due à différents facteurs liés à la nature même du système français, éducatif mais d'abord politique.

L'enseignement en France n'a pas pour but premier d'acquérir une formation conduisant à un métier mais de dégager une élite qui formera la technocratie républicaine dominante. Dans ce sens, l'éducation nationale remplit parfaitement son rôle, mais cela fait que le système est le plus inégalitaire qui soit, malgré tous les grands discours tenus sur l'égalité. Une autre conséquence est que l'enseignement est normatif, d'autant plus que les enseignants sont choisis dans le cadre de concours dont les jurys sont exclusivement composés de « mandarins » qui veulent d'abord perpétuer le système en place. De plus, la quasi-extinction de l'auxiliariat, très majoritaire jusqu'aux années 90, qui donnait une certaine respiration au système a conduit à accentuer le caractère normatif.

Ce système éducatif convient largement aux formations politiques hexagonales, notamment les deux principales, car pour elles c'est un élément fondamental du cadre républicain. Dans la réalité, il s'agit d'un prétexte pour l'oligarchie parisienne car c'est une des bases de sa domination. De plus, toute tentative, même minime, de réforme rencontre immédiatement l'opposition des syndicats d'enseignants dont la vision, d'abord idéologique, participe à la sclérose du système.

Les aberrations actuelles : réforme des rythmes scolaires avec un système unique et contraignant à l'échelle hexagonale, embauche de 60 000 enseignants supplémentaires, sont caractéristiques. Des sommes très importantes sont dépensées, dans une situation budgétaire critique, sans véritable logique éducative et sans réelle concertation et selon le bon vouloir de quelques prétendus experts ou de politiques soucieux de plaire à certaines catégories.

Pour le Parti Breton, c'est bien l'ensemble qui est à reprendre en supprimant d'abord la prééminence de l'idéologie. Repenser l'école en la recentrant sur ses acteurs (enfants, parents, enseignants) et sur son territoire, ce qui veut dire une gestion locale avec une autonomie des établissements et un recrutement des enseignants sur une base régionale. Revoir les objectifs et les méthodes dans un sens plus pratique et en cassant le cadre normatif basé sur les savoirs, une approche disciplinaire forcée et le cadre classe.

La France connaît une crise globale, le système éducatif participe de cette crise car il n'est pas adapté pour répondre aux enjeux économiques présents. Pour la Bretagne, c'est par la prise en mains de son réseau éducatif que peut venir une des réponses aux défis actuels.

Le bureau politique du Parti Breton

Voir aussi sur le même sujet :
Le Parti Breton a pour but de rassembler, d'unir et d'organiser tous les bretons et amis de la Bretagne décidés à réveiller la conscience nationale du Peuple Breton afin que celui-ci se dote enfin des structures politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettant d'assurer en tant qu'entité internationalement reconnue, son avenir et son épanouissement dans le cadre d'une Europe des Peuples et de la Solidarité
[ Voir tous les articles de Parti Breton]
Vos 8 commentaires
PIERRE CAMARET Le Mardi 2 septembre 2014 07:19
Les raisons evoquees sont celles pour lesquelles :
- Mon fils a fait son Universite au CANADA : McGill et (Conditions avantageuses pour les francophones).
- Ma fille son Universite en Australie . Macquarie .
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Yann LeBleiz Le Mercredi 3 septembre 2014 12:46
Extrait d'un article de FranceTV
"Le directeur de l'éducation au sein de l'OCDE ajoute que "l'école française est l'une des plus inégalitaires au monde". Un comble "alors que l'égalité est un sujet omniprésent dans le débat en France"."
D'une certaine manière, tout est dit dans ce petit extrait! L' "égalité", qui est LA grande promesse du système Républicain français jacobin... n'est rien de plus qu'un discours pour ceux qui veulent l'écouter!
En Bretagne, nous avons notre propre système, l'Ecole DIWAN. Et ce système, fait justement école en matière de système éducatif.
Mise à part l'enseignement du breton, ce qui caractérise DIWAN c'est sa volonté réelle d'enseigner de manière à donner à chaque élève les clés de son futur succès. Force est de constater, que malgré de faibles moyens, DIWAN y parvient!
Et cela est d'autant plus intéressant, que DIWAN ne pratique pas de sélection suivant le milieu social ou scolaire. Ce qui signifie, que chaque enfant entrant dispose d'une bonne probabilité d'en sortir avec un bon niveau.
Nous sommes donc, dans une démarche très différente du système français!
Maintenant, reste à savoir :
si les bretons veulent développer ce système performant et égalitaire qui leur est propre?
(...propre, donc discutable d'un point de vue Républicain français... Quand à l'égalité, on l'a compris, la République ne demande que de tenir un discours... Donc, pourquoi s'embêter!),
si DIWAN ambitionne d'être la base d'un futur système breton d'enseignement?
(... ou de se fondre dans le système français en échange d'un peu de breton à quelques enfants pour permettre au corps enseignant de disposer des "avantages"...!)
PS :
Je connais beaucoup de personnes qui apprécient DIWAN et souhaiterait y mettre leurs enfants. La raison première, et souvent avant l'intérêt pour la langue, est justement cette qualité de l'enseignement.
Mais pour beaucoup, mettre son enfant dans un système, non conforme au républicanisme jacobin français, est une crainte. Car, sauf évolution démocratique majeure, l'enfant vivra dans ce système!
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Alan PRYTGWENN Le Mercredi 3 septembre 2014 13:58
L'Education Nationale française est semblable à l'ensemble des administrations françaises, rigides, bornées, inefficaces, incapables d'évoluer, et surtout extrêmement dépensières de l'argent du contribuable.
Cela me fait rire quand j'entends les membres de la nomenklatura soviéto-syndicalo-politicienne française parler de "Services Publics" alors que tous ces organismes d'Etat ne sont justement jamais au service du public !
Le fonctionnement d'un hôpital public français coûte 3 fois plus cher que celui d'un hôpital allemand. Cherchez l'erreur !
Ma fille est réellement trilingue (dont l'anglais) et a déjà travaillé hors de l'hexagone. Elle n'aura aucun mal à rejoindre les pays anglo-saxons ou l'Asie, son dernier stage accompli.
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Alwenn Le Mercredi 3 septembre 2014 15:28
Rentrée scolaire bilingue :
20.300 inscrits (seuil symbolique des 20.000 atteint)
1.360 de plus qu'en 2013
Filières bilingues : 14.686
Diwan : + de 5600
L'école Diwan de Fougères double son effectif…en un an
Treize élèves à sa création en septembre 2013, vingt-six en 2014 : c'est la « perf » réalisée par l'école Diwan de Fougères. Au point qu'il a fallu déménager pour accueillir autant d'élèves, et installer une deuxième classe.
+ 1360/an, c'est une bonne performance, mais si on arrivait à + 2.000/an, cela ferait + 10.000/5 ans et plus 20.000/10 ans, + 100.000/50 ans
Mais la progression n'est pas une ligne constante et elle pourrait bien devenir exponentielle.
Il faut des profs.
Plus d'élèves, c'est plus de futurs profs.
Les centres de formations au breton pour adultes (et pour une bonne part futurs enseignants)font le plein.
Dans l'enseignement du breton, Diwan reste le modèle à suivre et le moteur.
Grâce à Diwan on voit que la demande pour le breton est potentiellement partout en Bretagne (Vitré) et au delà (paris).
Le breton devient de fait une langue en expansion !
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M.Prigent Le Jeudi 4 septembre 2014 02:47
Le rectorat de Rennes a refusé d'ouvrir une 2è classe de 6è option breton au collège d'Anne de Bretagne à Rennes.
Ce numérus clausus de 30 élèves bilingues en 6è à conduit certains élèves à renoncer au breton plutôt que de devoir prendre la solution plus onéreuse (trajet et pension) de s'inscrire à DIWAN de Vannes par exemple.
Pour l'EN, 30 élèves à Di yezh, c'est largement suffisant pour une ville comme Rennes !
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 4 septembre 2014 07:57
@M.PRIGENT . Etonne Non ! cela est dans leur objectif . Le Francais est la langue de la Republique .
Tiens je me souviens d'une anecdote . POMPIDOU etait President et une delegation de Bretons etait venue le voir , pour lui demander une reconnaissance de la langue Bretonne ....... reponse de POMPIDOU etonne ... le Breton .....mais nous batissons l'Europe et le francais va devenir la langue de l'Union Europeenne???????? maintenant c'est l'anglais , mais l'allemand commence a se faire sentir . Aux instances europeennes JC. DE JONCKER parle l'allemand ( et le francais et of course l'anglais ) . TUSK a la Commission europeenne , polonais, parle l'Allemand et le Russe . Pas un mot d'anglais , pas un mot de francais mais suit des maintenant des cours acceleres d'anglais ???(pas de francais)
Angela MERKEL allemande , parle le Russe et j'admire ses progres en anglais ( quand au francais juste forget it ).
Il faudrait faire traduire le dernier livre de TrierWeiler en Breton !!
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Alan PRYTGWENN Le Jeudi 4 septembre 2014 10:23
@ Alwenn- Il faut ajouter à cela que le français est en recul partout dans le monde.
Ses fiefs traditionnels, Amérique du Sud et Europe de l'Est, se sont convertis à l'anglais. Je ne donne pas cher du dernier bastion, l'Afrique.
Certains états africains envisagent de passer à l'anglais.
Normal, le français, devenu langue régionale, coûte cher d'un point de vue gestionnaire.
C'est la raison pour laquelle, beaucoup de grosses entreprises françaises travaillent directement, au sein même de leur siège français, en anglais. Cela évite le coût des traductions.
Je rêve d'une Bretagne bi-lingue : Breton / Anglais un peu sur le modèle hollandais.
Cela nous permettait de nous laver le cerveau et de nous débarrasser des vieilles lubies franchouillardes.
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 4 septembre 2014 21:52
@Alan PRYTGWENN ....... sans compter les pays francophones (sic) d'Asie :VIETNAM- CAMBODGE- LAOS .... Les vieux parlent encore le francais .... les plus jeunes c'est une deuxieme langue apprise au meme titre que l'allemand ,le russe , le chinois , japonais .... etc...
L'Anglais est obligatoire comme premiere langue .
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