Au-delà des énièmes rassemblements aux côtés d'élus des partis franciliens, en tête de cortège, le torse bombé affublé d'une écharpe tricolore, il convient de se retourner plutôt contre eux. Ce sont eux qui trompent le peuple. En refusant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, le PS a fait un choix anti-démocratique, dans le plus grand mépris des Bretons et de la Bretagne. Il n'y a pas de rose sans épines !
Il convient d'attaquer le problème à sa source en arrêtant de croire des élus en Bretagne qui, sur quelques envolées lyriques aux accents vaguement bretons, ne font rien d'autre que de couvrir leurs pairs et de jouer la montre. On a vu des chefs de région, des députés, des conseillers généraux, des maires se confondre en d'interminables palabres singeant même un autonomisme somme toute caricatural. Le leurre est parfait, ça mord.
La réalité est tout autre, plébisciter des partis responsables de nos malheurs ne fait qu'apporter du crédit à ces derniers. L'esclavagisme doré du centralisme français, aux relents coloniaux, et la soumission à l'économie de marché suicidaire que sert ce système sont les fondements des familles politiques qui nous dirigent.
Alors, donnons-nous rendez-vous devant les permanences du PS pour dire "Paris, ses partis politiques et ses larbins, voilà nos ennemis".
Pour la Bretagne, pour l'emploi, pour la Liberté, nous manifestons notre refus du PS et autres partis siégeant à Paris. Nous pouvons nous attendre à une affliction encore plus profonde dans les mois à venir si les serviteurs de la mort doivent encore se sentir comme des maîtres ici.