Le 9 février dernier, dans la précipitation la droite a accéléré le débat à l’Assemblée nationale pour faire passer en force le dispositif du Contrat Première Embauche (CPE) en appliquant le 49.3. Malgré la mobilisation, jeunes en tête, le premier Ministre persiste et signe, malgré quelques concessions en trompe-l’œil, à la dernière minute. Et, comment croire qu’après une décision aussi peu démocratique à l’ouverture de négociations avec les partenaires sociaux ?
Ce nouveau contrat n’est en rien un projet pour l’emploi. Alors que les salariés sont de plus en plus une variable d’ajustement dans la gestion des entreprises, le CPE ne peut qu’aggraver la situation. L’emploi et l’intérêt général sont en effet encore davantage sacrifiés à la logique purement financière du capitalisme néo-libéral.
Le CPE remplacera les CDI mais également les CDD, sans aucun effet sur la création d’emplois nouveaux, la précarité et l’exclusion jusqu’à l’âge de 26 ans deviendront la règle. De plus ce projet menace directement l’ensemble de la société française, dès lors que la majorité ne cache même pas sa volonté d’étendre le dispositif CPE à l’ensemble des salariés et des entreprises.
L’UDB se réjouit de la forte mobilisation en Bretagne, pour dire non à l’insécurité sociale et la précarité salariale. L’UDB demande le retrait du CPE et apporte son soutien aux jeunes en lutte pour un avenir professionnel durable et appelle à participer aux nombreux rassemblements du 18 mars.
Union Démocratique Bretonne, Le porte parole Ronan Divard, P/O Robert Pédron (06 75 59 15 15)