Après un constat assez sombre de l'état de la langue en pays basque nord, voici Miren qui donne des pistes intéressantes
80 % des enfants dont le père et la mère parlent basque transmettent la langue ensuite, 20 % si c'est seulement le père ou la mère qui la parlent. Des images de poisson tournant dans un bocal, ou d'une pauvre fleur cherchant coûte que coûte à pousser dans une terre désertique : c'est ainsi, par ces deux images métaphoriques que Miren concluait sa première introduction : ( voir notre article )
Ici, elle donne des pistes, en montrant l'importance de l'immersion si on veut une efficacité dans l'apprentissage précoce du basque. Elle cite des chiffres, et pose les problèmes essentiels. Une école performante, en immersion, et des activités solides en langue basque, en dehors de l'école sont une des conditions sine qua non, avec une transmission familiale quand elle est possible, de réappropriation de la langue.