C'est donc parti pour la 43e édition de la grande rencontre annuelle et familiale, des Celtes... Toujours de grands moments d'émotions et de fêtes tout azimut !

Des spectacles en veux-tu en voilà, de la bière, du whisky et des whiskey, du cidre, et même venu de Normandie, M. Chatelin, mi-Ecossais, mi-Normand avec une étonnante boisson le ''Kystin.''

Alchimie aussi étrange que délicieuse entre le cidre normand et la châtaigne de Redon. C'est parait-il souverain avec le foie gras.

C'était juste après la conférence de presse et le repas de midi, en vérité de 13 h 30 !

Tout d'abord, il fallut se plier à la monnaie locale, un billet de 20 ¤ en échange de jetons de couleur. Un perrier, un vin rouge, des frites infâmes et une saucisse, bonne, elle.

Mais cher, trop cher !

Après une embrouille de badge, rapidement réglée par les jeunes filles du bureau de presse, nous voilà avec nos pendentifs verts. Véritables sésames pour le Festival. Dans un petit salon, Yann-Fanch Kemener en élégante chemise verte... Une poignée de main chaleureuse, un court échange, heureux de se revoir après tout ce temps ! Croisé aussi dans les couloirs, Jean-François Bernardini, ''I Muvrini'', souriant et fort affable avec les dames. Tout à l'heure en conférence, il ne répondra pas aux possibles questions des journalistes. Il s'en ira, toujours souriant. Précédemment il nous avait appris que le groupe avait interrompu une tournée en Corse pour venir à Lorient et non sans nous avoir gratifié d'un beau plaidoyer en faveur des cultures dites minoritaires.

Yann Fanch Kemener nous parla de son nouvel opus, '' Gouanv Bepred'' et à la question de la continuité de ''Barzaz'' il répondit, en substance, ''que chaque chose en son temps, il n'était là que pour Gouanv Bepred''

Il y eu aussi, les chanteurs Gallois du groupe, ''9Bach'', Martin, rocker retraité, tombé sous le charme de Lisa, à la voix de cristal, et des mélodies Galloises.

''Trugarez deoc'h'' dit Lisa en sortant. L'heure avançait, les estomacs réclamaient mais juste avant, petite réception protocolaire avec les Asturiens, invités vedettes du Festival, et un cadeau offert à Alejandro Calvo, vice-ministre de Culture des Asturies.

On avait rapidement déjeuner, l'heure était venue d'aller à la découverte, des gens, des exposants et de leur histoires.

Un vigneron venu de la Chapelle Heulin, là où serait né le muscadet, '' Vin breton'' tient à souligner Vincent Ganichaud, le producteur de ces vins élégants et racés... à découvrir chez lui au ''Château de la Cassemichere''

Plus loin à l'espace Bretagne, un militant de la Loire Atlantique en Bretagne, sous un impitoyable cagnard, tractait à tout va.

''Les Bretons en général se sentent concernés, les autres pas trop, non'' constate néanmoins Youenn-Fanch ar C'hoadig.

Le Zoo de Pont Scorff et ses peluches avant de découvrir, en réel, les animations, et les animaux ''Tous nés en captivité et qui s'acclimatent très bien au climat breton'' assure le Chargé de com.

Voici venu le temps des écrivains, Michel Priziac, président de l'''Association de Ecrivains Bretons'' pour son dernier ouvrage sur les charmes, à peine cachés, de Locquirec.

Angèle Jacq, au stand Coop Breizh, en compagnie de Gilles Servat, en chemise tout à la gloire du scooter, sans doute le jour de la chemise!, venu présenter son dernier livre ''Le monde aux jumeaux.''

Aperçu aussi Louis Bertholom pestant contre une chambre d'hôtel retenue pour lui par le Festival, à Caudan. '' Ah la la, avec la voiture et après comment garer son auto dans les rues de Lorient'' Pas facile en effet.

Sans les bénévoles pas de festival et Madame Michelle Ansquer, vient, chaque jours durant 4 heures servir à boire à des festivaliers assoiffés.

Un chapeau de paille en prime du Télégramme du jour, on n'hésite pas, ça cogne !

Puis viennent les chaussettes, couleur de Breizh, de Nathalie Mer, le temps d'aller boire un verre de vin au bistrot voisin, vin de Sicile, étrange mais pas mauvais du tout.

De l'autre côté, un camelot, tente vainement d'intéresser les badauds à une sorte de sifflet imitant le chant des oiseaux. Son costume est très réussi, un peu trop peut-être, on le prend pour un artiste du ''off''

Le temps de filer au Moustoir au concours de bagadou, Saint-Malo époustouflant de sonorités sud américaine, savoureusement breizhées.

Suivi du plus classique, Bagad Penhars.

Entre deux bagadou, deux jeunes femmes, de la webtv du Festival veulent connaître nos sentiments sur le concours... ce que nous leur donnons volontiers !

L'heure avançait, on avait faim, on avait soif on avait mal aux pieds, des merguez quelconque dans un pain encore plus quelconque et on se décidait à rentrer, fatigués, on a plus 20 ans ! mais ravis de notre journée, finalement studieuse.

Louis Gildas et Alexandra Descellière