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- Dépêche -
Retrait partiel des forces de police à Notre-Dame-des-Landes
Les autorités ont décidé d'alléger le stationnement de forces de gendarmerie à proximité du campement illégal installé sur l'emprise du futur nouvel aéroport de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes. Celui-ci regrouperait 200 à 300 occupants.
Par Christian Rogel pour ABP le 20/04/13 12:25

Les autorités ont décidé d'alléger le stationnement de forces de gendarmerie à proximité du campement illégal installé sur l'emprise du futur nouvel aéroport de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes.

Celui-ci regrouperait 200 à 300 personnes de manière permanente.

Une grande opération de chaîne humaine est prévue le 11 mai.

Selon les explications du directeur du cabinet du préfet de Loire-Atlantique, il y aurait eu une sorte de dialogue qui permettrait d'autoriser une intervention "plus fluide" des forces de l'ordre pour "remplir les objectifs de sécurité" des autorités.

Autrement dit une intervention au coup par coup pour maintenir la circulation sur les voies publiques.

Il paraît évident que depuis la grande manifestation du 23 novembre, le gouvernement a adopté une sorte de tactique de retraite apparente, appelée communément "tactique de l'édredon".

Cependant, on peut discerner un autre motif : une garde statique par des dizaines de gendarmes coûte très cher en hébergement, restauration, logistique, etc., et l'arrivée de la saison traditionnelles des manifestations obligera à répartir les effectifs.

Le faible nombre de manifestants (150) dans le centre de Nantes en riposte à la reprise du carrefour sur la départementale le 15 avril dernier a pu montrer qu'une surveillance permanente avait moins de pertinence qu'à l'automne dernier.

Christian Rogel

Voir aussi :
Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
[ Voir tous les articles de de Christian Rogel]
Vos 3 commentaires
Kristenn Churie-Goal Le Samedi 20 avril 2013 23:26
Ce n'est en rien un retrait partiel des militaires . Le retrait est total .
Les discussions ont repris entre l'ACIPA , les agriculteurs et la préfecture . Cette présence militaire ne servait à rien si ce n'est à pratiquer le harcèlement sur les agriculteurs , la population ...
Que chacun puisse se retirer dans le dignité !
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Christian Rogel Le Dimanche 21 avril 2013 00:02
Même si le dispositif statique est levé, il y aura une limite qui est de maintenir la liberté de circulation et celle d'éviter qu'une zone de non-droit habitée soit source de problèmes, grands ou petits. Il est normal que l'Etat affiche, a priori, un niveau très bas de présence.
L'intérêt pour lui est de garder la possibilité de revenir, s'il y a du grabuge en clamant sa légitimité à le faire.
Politiquement, c'est très habile.
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Kristenn Churie-Goal Le Dimanche 21 avril 2013 10:16
Je le pense aussi !
Ça fait du bien malgré tout quand on va s'y promener ou voir les amis .
La gendarmerie habituelle est là comme partout dans le département pour garantir le "droit" .Cette soi-disant zone de non-droit existait depuis plusieurs années sans qu'il y ait le moindre problème .
L'État peut et a toujours pu intervenir ici comme partout ailleurs s'il jugeait nécessaire de le faire .
Le harcèlement quotidien était aussi une façon de décourager les opposants . La toute puissance policière , la toute puissance de certains dirigeants...!
La présence de VINCI est très synonyme de pratique qui paraissent mafieuses et qui font froid dans le dos . J'en veux pour exemple ce journaliste russe récemment décédé . De reporter sans frontières :
Hommage à Mikhaïl Beketov, héros de la lutte pour l’information
Publié le lundi 8 avril 2013.
Reporters sans frontières exprime sa profonde émotion à l’annonce de la mort de Mikhaïl Beketov (Михаил Бекетов), ce 8 avril 2013. Le journaliste avait conservé de lourdes séquelles de l’agression extrêmement violente dont il avait fait l’objet, en novembre 2008. L’organisation adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et ses collègues.
Rédacteur en chef du journal local Khimkinskaïa Pravda et militant écologiste, Mikhaïl Beketov était une figure de proue du mouvement de protection de la forêt de Khimki (banlieue de Moscou), menacée par la construction d’une autoroute. Laissé pour mort par ses agresseurs le 13 novembre 2008, il avait passé plusieurs mois dans le coma et avait du être amputé d’une jambe et de plusieurs doigts. Les dommages crâniens qu’il avait subis étaient tels que Mikhaïl Beketov avait perdu l’usage de la parole.
Mais sa capacité de résistance était telle qu’en juin 2011, en s’aidant d’une prothèse et de béquilles, il avait réappris à marcher.
« Jusqu’au bout, Mikhaïl Beketov aura combattu. Le journaliste était un symbole de la Russie qui lutte, de cette société civile qui s’est levée l’an dernier pour réclamer qu’on la respecte et qu’on la traite avec dignité. L’onde de choc de son agression avait contraint les autorités russes à prendre des engagements fermes en matière de lutte contre l’impunité. Pourtant, les agresseurs de Mikhaïl Beketov sont toujours en liberté. Aujourd’hui plus que jamais, tout doit être mis en ½uvre pour qu’ils soient identifiés et déférés en justice. Nous exigeons la vérité », a déclaré Reporters sans frontières.
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