-- Politique --
Publié le 14/12/17 18:10 -- mis à jour le 00/00/00 00:00
Le rapport des médiateurs sur Notre-Dame des-Landes a été remis au gouvernement. Ce document prouve que le réaménagement de l’aéroport Nantes Atlantique est envisageable en l’état pour répondre à la croissance du trafic dans les prochaines années. Pour rappel, l’aéroport de Genève avec une seule piste, et la même superficie, gère 16 millions de passagers pour 5 millions à Nantes.
Ce rapport très attendu confirme ainsi que le développement international de l’aéroport de Nantes trouve une solution alternative à NDDL en répondant à trois critères importants :
– éviter le bétonnage inutile proposé par le projet de Notre-Dame-des-Landes,
– assurer une préservation raisonnée de nos ressources naturelles,
– investir intelligemment l’argent public : pour 9 millions de passagers un coût de 545 millions d’euros à Nantes, contre près d’un milliard à NDDL.
Le Mouvement Démocrate du Finistère rappelle par ailleurs que seulement deux aéroports en Bretagne, Brest et Nantes, atteignent l’équilibre sur l’ensemble de la région. Plutôt que construire Notre-Dame des Landes, les démocrates invitent à ouvrir le débat sur la stratégie aéroportuaire de notre région. Il est indispensable de construire une complémentarité efficace entre les aéroports existants, avec le souci d’anticiper la croissance future du trafic breton. La même complémentarité doit être également pensée entre transports ferroviaire et aérien. Nantes pourrait notamment s’appuyer sur la piste de Montoir-Gron pour répondre au développement de son trafic.
Pour le désenclavement de la Bretagne, et notamment de la pointe bretonne, le MoDem 29 invite les acteurs locaux à s’investir dans une stratégie qui permettra, d’une part, de connecter Brest comme Nantes aux grands hubs européens tels que Francfort, Amsterdam, ou Londres, et d’autre part, de maintenir une offre régionale structurante pour les territoires comme Rennes, Quimper ou Vannes.
Les économies réalisables par le réaménagement de Nantes Atlantique pourraient permettre d’expérimenter de nouveaux usages pour les connexions inter-régionales : ferroviaire, maritime et transports alternatifs.
A l’heure du choix, le MoDem 29 interpelle le Président de la République. Il existe une alternative qui préserve les intérêts écologiques tout en assurant le développement économique de la région. Si Emmanuel Macron veut prétendre au statut de lanceur d’alerte de la protection de l’environnement, il ne peut pas valider la construction de Notre-Dame des Landes sur des zones naturelles.
Plus d'information sur (voir le site)
- Victoire 1 à 0 en faveur de Nantes en coupe de France par alan coraud le 08/05/2022
- Rétablir le train entre Rennes et Nantes par le 29/03/2022
- Foire de Nantes par ACB44 le 28/03/2022
- Le 20 février, le plus grand Gwenn Ha Du du monde à Nantes par A la Bretonne le 05/02/2022
- Aziliz Gouez a lancé un pont entre Nantes et la région administrative Bretagne par Philippe Argouarch le 22/10/2021
- Commémoration PONTCALLEC 1720-2020 du 2 octobre dernier à Nantes par Tudjentil Breizh le 06/10/2021
- Commémoration le Samedi 2 Octobre à NANTES du tri-centenaire de l'exécution du Marquis de PONTCALLEC par Tudjentil Breizh le 25/09/2021
- Kenleur Tour : 6 semaines dans toute la Bretagne (voir site en cliquant, ici : affiche Nantes) par le 13/07/2021
Vous évoquez Montoir-de-Bretagne, prés de saint Nazaire comme autre voie, ce n'est pas possible car il y a trois sites classés "Seveso" dans les parages. Autour de Nantes Atlantique, l'aéroport actuel, il y a 8 fois plus d'habitants impactés qu'à NDDL. Les nantais sont lassés de débattre. J'ai voté oui au transfert vers NDDL parce que les problèmes environnementaux sont beaucoup plus faciles à résoudre dans ce bocage où se trouve les terres les plus incultes de Loire-Atlantique. Il y a déjà eu des atterrissages et des décollages sur le plateau de NDDL, c'était lors de la dernière guerre mondiale, il y a encore des anciens sur place qui s'en rappellent.
Nous sommes des contribuables, j'ai voté oui, comme 55% des votants 44, afin d' investir intelligemment l'argent public.J'entends parfois des finistériens craindre le développement de l'axe économique Nantes-Rennes, je pense que lorsque que l'aéroport de Nantes aura doublé le nombre de ses passagers, Brest et Rennes auront triplé leur nombre. Bien sûr, il faut travailler en réseau, les nantais sont de tout coeur pour le désenclavement de la pointe bretonne. Et nos célèbres zadistes militent pour la décroissance, autre débat. Je vous remercie pour votre attention mr Guillerm. Cordialement.
Les deux plans montrent la faisabilité de l'opération consistant à éviter le survol de Nantes, à protéger le site quasi naturel de NDDL, à réduire l'étalement urbain et le bruit. Reste que s'il fallait éliminer tout survol des villes, il faudrait sans doute aussi supprimer leurs aéroports !
Dans le cas nantais, il est démontré par l'Atelier Citoyen que, par exemple, par vent faible les 6 mai 2016 à 15h36 et le 9 mai 2016 à 15h17, des avions arrivant par le Sud à Nantes Atlantique atterrirent par le Nord. (in : "le dossier noir de la DGAC" - p. 25). Ceci suggère que la thématique du survol de Nantes a sans doute un aspect hautement politicien.
Bien avant, la faisabilité d'une telle piste perpendiculaire avait été amplement étudiée par "Solidarités Ecologie" et l'ACIPA.
Par ailleurs, pour éviter le survol de Nantes par leurs bombardiers, les Allemands construisirent une piste Ouest - Est toujours visible sur les photos satellites.
AV
(de plus selon Ségolène la question devait porter sur voulez vous l'extension de Nantes Atlantique ou NDDL.
mais le malicieux Hollande en a changé les termes par une question simpliste aux illéttrés Nantaiset autres Bretons : OUi ou NON à NDDL - en restraignant la consultation aux Nantais alors que Rennes était impacté par la suppression de l'Aéroport de Rennes St Jacques.)
Heureusement, nous avons pour cela nos maîtres de Paris qui nous imposent leurs décisions d'oligarques vu que nous en somme toujours au mode des sauvages colonisés, pire qu'en Nouvelle Calédonie, ou Corse incapables de se gérer.
Les Zadistes, de Notre Dame Des Landes qui y vivent et qui défendent les terres de Bretagne sont des occupants temporaires, mais qui ont autant de droit, de facto, que l'état français qui n'en a pas vu qu'il n'en est pas propriétaire, au point de vue du droit (voir Mélennec 1532), c'est un état de fait, de facto, et non de jure. Cela peut se plaider devant toute Cour internationale qui examinera les titres de possession des parties. La France ne pouvant être juge et partie dans tous dossier de justice concernant la Bretagne.
Alors rétablissons l'état de droit comme le suggère de nombreux député ou autres ministres.
La majeure partie des aéroports Bretons, il s'agit ici des si nombreux et si déficitaires, sont ou seraient facilement aptes à permettre la desserte de l'Europe ou du Maghreb. Mais soit il n'y a pas de demande solvable, soit ils sont piètrement connectés aux réseaux. L'exemple de l'aéroport de St Brieuc est flagrant. S'il avait été construit environ cinq km plus à l'ouest, il disposerait d'un arrêt pour TER. Idem pour Rennes - St Jacques si mal relié au TER, ce qui justifierait le déplacement de son aérogare au Nord de la piste pour la connecter immédiatement au train.
Le TER passe déjà à Nantes Atlantique ... mais il ne s'y arrête bizarrement pas !
Les hubs ne se décrètent pas sur un coin de table ou autrement. Ils correspondent à une nécessité économique soutenue par une ou plusieurs grandes compagnies. Ils sont intégrés aux grands réseaux de transports dans l'environnement immédiat d'une métropole ou d'une con-urbanisation de plusieurs millions d'habitants. Ceci explique que les très gros porteurs (ex: A380) ne desservent que : Amsterdam, Frankfort, Paris, ...
L'exemple de l'ancienne base aérienne de Vatry (OTAN) montre qu'il ne suffit pas de disposer d'un vaste aéroport (piste de 4km au milieu de la Champagne) à proximité d'une énorme agglomération (les 20 millions d'habitants de l'ille de France) pour constituer une offre attractive qu'une demande pourrait satisfaire.
AV
Là où je vous donne entièrement raison,, c'est que la France et ses gouvenants, sont incapables de prévoir et réaliser des politiques d'infrastructures qui tiennent debout. On réalise, au coup par coup, une route, un aéroport, une ligne ferroviaire, etc. sans étude de marché, sans cohérence, et surtout sans étude économique de financement et rendement. On trace sur un bout de table un découpage régional à la Dubout (Loi NOTRe).
Les hubs ne se décrètent pas sur un coin de table. Si vous lisiez régulièrement ma chronique aéronautique dans Dihunomp, vous verriez l'installation de Volotea qui provoque en grande partie la saturation de Nantes-Atlantique grâce à des liaisons de plus en plus fréquentes avec les capitales REGIONALES de toute l'Europe, au nez et à la barbe de Air-France. Connaissez-vous l'aéroport de Denver au Colorado? Pourquoi Paris a deux aéroports très mal connectés entre eux ? etc. etc. Paul Chérel
Compter le trajet Brest-Quimper en TER : durée de 4 h 17 à 5 H 13
Brest-Rennes : 2 h 17.Il faudra donc se lever aux aurores, sans oublier que pour la plupart des aéroports
il faut arriver au bas mot 2 H à l'avance pour les différentes formalités.( enregistrement,fouilles etc... )
Petite précision annexe: La maire de Rennes qui soutient le projet de NDDL comme son compère Le Drian,vient pourtant de monter au créneau pour défendre celui de St-Jacques-de-La-Lande.Dans la région de Grenoble,plusieurs sociétés préfèrent désormais envoyer leurs collaborateurs par TGV
au lieu de se rendre à l'aéroport ( bouchons,intempéries, temps perdu en formalités,etc..)
cela fait déjà 6 h 00 ( au bas mot ) avant l'embarquement.
Au centre un pouvoir qui n a pas de plan B pour NA et qui ne peut pas faire évacuer la ZAD.