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Le déclin de la Bretagne 1675-19.., partie I
Alain Croix dans son livre intéressant, "L'âge d'or de la Bretagne, 1532-1675", éditions Ouest-France, décrit, pour
Par marc Patay Lejean pour ABP le 9/12/12 18:07

Alain Croix décrit, pour cette période, une Bretagne remarquablement prospère. Ces dates pourraient laisser croire que l'union de la Bretagne à la France y fut pour quelque chose. Je ne prétends pas que l'auteur le suggère, mais, à mon avis, il n'en est rien. La prospérité de la Bretagne ne perdura que le temps de mettre en place l'appareil d'Etat qui finira par l'étouffer.

La Bretagne connut là son apogée pour des raisons intrinsèques. L'union ne pouvait encore la gêner car l'Etat français avait à construire patiemment l'appareil administratif qui lui servirait de mors et de guides pour l'avenir, et cela prit du temps.

A partir de 1675, et de la Révolte des Bonnets Rouges, la Bretagne s'enfonça lentement dans un déclin inéluctable dont elle ne devait sortir que plus de deux siècles après.

Aussi surprenant que cela paraisse, ce déclin et ses causes n'ont guère été étudiées par les historiens ! Sans doute parce qu'alors il eut fallut désigner des responsables, qui ne fussent pas seulement bretons, voilà la difficulté !

Les Gouverneurs d'abord, les Intendants ensuite, préoccupés surtout de ponts, de routes, de la chose militaire et non de commerce, soucieux de faire de la Bretagne un bastion contre l'Angleterre, ne firent pas illusion. Couper la Bretagne de la mer, source principale de sa richesse, ne les tracassait point. La grande préoccupation de la France fut de soutirer de l'argent à cette nouvelle province, qui peu à peu, perdit la tête (ses pouvoirs de décisions).

En 1532, dans l'Acte d'union à la France (François 1er distribua des fonds secrets pour acheter des voix aux Etats de Bretagne), il est prévu que "Les droits et privilèges de la Bretagne seront gardés et observés inviolablement".

Cependant, dès 1542, les Etats furent contraints de verser une somme forfaitaire pour annuler les décisions royales contraires aux privilèges bretons. Cela devint une habitude et une contrainte sous le nom de "don gratuit", une rançon déguisée. Les exemples ci-après ne sont pas exhaustifs, car les Etats se réunissaient tous les ans puis deux ans; le "don gratuit" dépasse un million de livres en 1624, et atteint souvent 2,5 millions à partir de 1640.

1542, premier "don gratuit".

1661, "don gratuit" de 4 millions de livres en « joyeux avènement » naissance de Louis, dauphin de France !

1663, "don gratuit" de 2 millions de livres

1671, le "don gratuit" est voté avant l'examen du respect des privilèges provinciaux.

1673, la Bretagne "offre" un "don gratuit" de 2,6 millions puis encore 6,3 millions de livres pour abolir les impôts nouveaux, ils sont rétablis un an plus tard !

1675, "don gratuit" de trois millions

1675, Le "don gratuit" devient fixe pour être voté par acclamation dès l'ouverture de la session des Etats

1689, moyennant un "don gratuit" d'un demi-million, le Parlement (exilé) revient à Rennes

1715, mort de Louis XIV, don de 3 millions de livres en "joyeux avènement", une bonne et une mauvaise nouvelle. Son arrière-petit-fils, Louis XV, âgé de cinq ans, lui succède.

1719, Refus du vote du "don gratuit" (Dinan), liste de revendications pour l'autonomie des États et la limitation des charges fiscales

Vers la fin du 17e, la France recevait de la Bretagne, près de 5 millions de livres, entre fouage et "don gratuit". A titre de comparaison, en 1680, la Bretagne vendait pour 9 millions de livres de toiles bretonnes.

Selon Henri Sée, outre les dépenses festives et autres prodigalités, voici les seuls investissements d'intérêt général décidés aux Etats, entre 1598 et 1643 : 54 000 livres pour les captifs des Barbaresques, 25 000 livres de travaux publics !, 12 000 livres pour le collège de Rennes, 1900 livres pour les ouvrages de PP. Le Paz et Albert Le Grand.

Cependant, le niveau d'imposition de la Bretagne restait contenu par rapport aux autres provinces. Le plus grave c'est que la France ne se souciait aucunement d'investir dans les infrastructures locales autres que militaires.

Mais les purges sont bonnes pour l'organisme, paraît-il !

Beaucoup plus grave toutefois : le roi, surtout Louis XIV, pour financer son train de vie dispendieux, ses dépenses somptuaires, les pensions d'une quantité de larbins bien en cour, et ses guerres stupides, fit pleuvoir les taxes nouvelles. Il prend de même des décisions graves pour le commerce et l'industrie bretonne.

1620-1640, quadruplement des taxes sur le vin

1643, fouage extraordinaire de 0,8 millions de livres

1654, six livres de droit sur pièce de serge anglais (au lieu d'une)

1660, l'acte de navigation réserve aux navires anglais les importations

1660, une cinquantaine de commissionnaires Anglais à Morlaix

1665, interdiction de vendre des toiles en Hollande

1667, douze livres sur les pièces de drap anglais

1670, hausse des impôts, sur les moulins, droits sur les péages, pêcheries et batelleries

Vers 1670, il y a 48000 métiers à tisser en Bretagne, première province toilière de France; mais c'est bientôt la fin de l'âge d'or.

1672, guerre de Hollande

1670/1680, à force de taxer les draps anglais, cela aboutit à la perte du marché anglais pour les toiles bretonnes

1673, réformation du Domaine, papier timbré pour les actes authentiques

1675, édit du 27 juin, suppression de la liberté de commerce

1675, marque sur vaisselle d'étain, impôts sur le tabac (20 sols la livre), révolte à Rennes le 18 avril, Révolte des Bonnets Rouges, exil du Parlement à Vannes

1680, apogée de la toile (80 000 pièces en Léon), 9 millions de livres de toiles bretonnes, un huitième des exportations d'Europe vers l'Amérique ! Puis déclin irrémédiable, on comprend mieux pourquoi …

1687, arrêt interdisant l'importation des draps anglais, ils doivent entrer à Calais et Saint-Valery, vingt quatre livres de droits par pièce

1689, guerre de la Ligue d'Augsbourg

Corollaire, à la fin du siècle (17e), la prospérité de la Bretagne fléchit rapidement, ce que montre l'évolution des offrandes aux églises (Jean Tanguy). Historien, spécialiste de l'histoire économique et sociale de la Bretagne des XVIe-XVIIIe siècles. L'économie maritime de la Bretagne était sacrifiée aux intérêts exclusifs de la France continentale, si toutefois ceux-ci furent sauvegardés, ce qui est une autre histoire …

Après le 17e siècle, par suite de cette politique désastreuse, la province bretonne devint un pays d'inscrits maritimes et de gagne-petits, mais attendons la suite …

Sources :

photo : exemple d'un des premiers actes produit sur papier timbré à Quimperlé (9 avril 1674, inventaire après décès rédigé par la juridiction de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé)

Alain Croix, "L'âge d'or de la Bretagne 1532-1675", Ouest-France

H Poisson-JP Le Mat, Histoire de Bretagne, Coop Breizh

Henry Sée, "Les États de Bretagne au XVIe siècle"

Skol Vreiz, Histoire de Bretagne, tIII

Wikipedia, les Etats de Bretagne, Révolte du papier timbré

Voir aussi :
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Informaticien, marié, aime l'écriture (prose poétique, essais, traduction), la langue bretonne, l'histoire, de la Bretagne en particulier, etc
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Vos 14 commentaires
Yann LeBleiz Le Dimanche 9 décembre 2012 18:38
Très intéressant!
Un beau papier!
On note que tout ce qui était industrie et commerce international ont été systèmatiquement détruit.
Et comme par hazard, c'est bien l'industrie et le commerce international qui manquent aujourd'hui à la Bretagne!
Mais soyons clair, est-ce que le CR B4 le CG44 agissent pour un renouveau indutriel breton en dehors de permettre à quelques industriels français de s'installer chez nous, comme Airbus à Nantes/St-Nazaire!
Nombre de nos élus bretons n'ont pas d'autre ambition que de coller à la vision française d'un développement du tourisme pour les retraités français et européens et d'une émigration vers Paris pour les jeunes!
Je pense que votre papier finira par 2013, avec le versement d'1,1 milliard d'€ pour une ligne LGV inutile et d'un 1,6 milliard d'€ pour le projet "Grand Paris".
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Yann Hounifet Le Dimanche 9 décembre 2012 19:45
Le ''Don gratuit'' perdure !!! en effet la Bretagne historique donne environ 50 milliards à la France qui nous restitue généreusement environs 22 milliards pour les investissements et les frais de son service publique...résultat: une différence de 26 milliards d'euros par an !!! le Père Noël Breton'' est tous les ans très généreux !!! Pourvu que ça dure !!!
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Mathieu Glemarec Le Dimanche 9 décembre 2012 20:06
Hélas, rien n'a changé ! Les élus politiques sont des laquais de partis franco-parisiens et nos forces vives, patronat inclus, ne trouvent rien à redire.
À quand le changement ?
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Jean-Loup LE CUFF Le Dimanche 9 décembre 2012 20:20
Suite au pillage permanent et ininterrompu de la Bretagne par la France depuis plus de Cinq siècles, pillage accompagné du sabotage systématique de tout ce qui pouvait ( et peut encore aujourd'hui) servir la nation bretonne hors des intérêts français, il serait intéressant d'évaluer à combien se monte le préjudice global,en le convertissant en euros à la date contemporaine , et en continuant de le réactualiser au fil des pillages futurs! Cet argument historique et arithmétique indéniable sera sans doute nécessaire au moment de la séparation future de la Bretagne et de la France...
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marc iliou Le Dimanche 9 décembre 2012 20:21
Et c'est sans compter Notre Dame des Landes qui va nous couter combien ( hors cout des crs évidemment ) ?
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Jack Leguen Le Dimanche 9 décembre 2012 20:38
Avez vous plus de détails sur "1675, édit du 27 juin, suppression de la liberté de commerce" ? les raisons ? le texte ? Merci.
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Michel Prigent Le Lundi 10 décembre 2012 04:33
Même de nos jours, beaucoup de bretons affirment spontanément que sans la France la Bretagne serait encore en état de sous développement.
Totalement ignorants de l'Histoire de leur pays, ils remercient la France de leur avoir apporté "la civilisation" par l'apprentissage du français, les emplois de fonctionnaires et de militaires et dès 1946 les vertus de l'Etat Providence social et protecteur.
Lors d'un reportage d'"échappée belle" sur la 5, un archéologue ébloui par la richesse du patrimoine architectural, notamment religieux, déclarait: «CE patrimoine a pu être conservé jusqu'à nos jours à cause de la misère qui s'installa en Bretagne dès le XVII siècle. En effet, les bretons étaient devenus trop pauvres pour adapter et moderniser leur patrimoine à l'évolution architecturale."
Quand on évoque cette décadence due au zèle de Colbert qui liquida comme le prouve Marc Patay le textile breton (il est vrai que la famille Colbert exploitait le lin dans ses domaines rémois) le franchouillard bon teint nous répond: "Mais Colbert à créé Lorient et ses Comptoirs de l'Inde !".
Lesquels Comptoirs furent déclarés "anti Révolutionnaires" dès 89, ses dirigeants soit exécutés, exilés ou sous allégeance, autre coup dur pour la Bretagne.
Heureusement, Auxiette va sauver la Bretagne !
En effet, il a ouvert récemment, un "comptoir" comme il dit, en Inde, lequel va s'ajouter aux "consulats des PdL" qu'il entretient au Brésil et surtout en Chine où il était ces derniers jours(à Qingdao: 8 M d'hab.) pour promouvoir le port de St Nazaire (OF du 8 Nov. 12) qu'il entend bien développer pour atteindre en 2020, 500 000 containers/an au lieu des 200 000 actuels.
On ne peut que se réjouir de voir enfin des élus renouer avec le commerce maritime qui fut le moteur de la Bretagne jusqu'au XVIIe.
Le seul avatar de cette bonne nouvelle, c'est que La Loire Atlantique fait le bonheur de la région bidon PdL !
Bah, il restera toujours au trognon B4 breton, son tourisme, ses paysages naturels préservés de l'aménagement industriel mais aussi hélas, comme diraient les écolos un secteur agricole générateurs d'algues vertes.
Qu'ils se rassurent ! Notre agriculture et notre élevage, concurrencés par les allemands, dont la production porcine a augmenté de 160% quand celle française (essentiellement bretonne) croissait de 29% et le Brésil pour les poulets, est en déconfiture.
Et malgré ce constat, les bretons de B4, eux qui "la fleur au fusil" se sont sacrifies pour libérer l'Alsace-Lorraine, semblent s'accommoder de leur "Région de rennes" réduite à l'état de réserve indienne.
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Pierre CAMARET Le Lundi 10 décembre 2012 08:08
Mathieu GLEMAREC,
Moi cela fait 50 ans , que je l'attends ce changement .
Tiens tres bon slogan : Region de Rennes = Reserve Indienne
........ et pourtant les Bretons ont vote , pour le changement.
En fait les membres du Gouvernement devraient fournir leur CV , avant d 'etre choisis et nommes . Il est certain que je ne choisirai jamais un avocat pour un secteur Industriel , si je veux des resultats vrais .
L'Alsace Lorraine est en train de reconstituer avec les modifications administratives proposees, un "Lander Allemand " eux sont pragmatiques
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Yann LeBleiz Le Lundi 10 décembre 2012 09:44
@ Yann Hounifet
Oui, vous avez 100% raison, la Bretagne verse à la France environ 26 milliards d'Euro par an.
Cela est très peu connu des médias et des hommes politiques bretons, y comprit les plus miliants.
Hors, c'est un tel chiffre qui choque les citoyens de Catalogne et les poussent vers l'indépendance!
26 milliards + ce que les terrictorialités vont pays pour NDDL (115 millions), la LVG (1,1 milliard), ou le Grand-Paris (1,6 milliard).
La Bretagne est toujours "Perou" pour la France, et pendant ce temps nos jeunes quittent le pays, tellement on a fait entrer dans la tête de leur parent que "pour un jeune, rester en Bretagne c'est gaspiller son avenir"!
A quand en Bretagne : "I Want My Money Back!!!"
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Paul Chérel Le Lundi 10 décembre 2012 10:02
Bravo pour le premier paragraphe de l\'article qui remet à sa juste place le GRAND historien de la Bretagne Alain Croix. Bravo aussi pour le récapitulatif des malversations française à l\'égard de la Bretagne durantcette première période d\'annexion qui ne dit pas son nom. Bravo aussi pour tous les commentaires des uns et des autres. TOUS ? Ah non ! il y en un qui s\'est démarqué en citant le grand désastre de NDdL. Les Bretons, comme lui, ne voient pas l\'intérêt pour la Bretagne, pour son renouveau économique, industriel et commercial, cette nouvelle réouverture sur le monde qu\'offre un tel aéroport s\'il s\'oriente, grâce au fait que son financement et sa gestion seront privés en majeure partie, vers une conception intercontinentale, indépendante des manœuvree sournoises de l\'Etat et de son \"Aéroports de Paris\". Les Bretons seront appelés à participer, certes, mais à eux d\'en tirer profit en montrant bien que ce sont eux qui commandent. Paul Chérel
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eugène Le Tollec Le Lundi 10 décembre 2012 10:45
à tous
Je suis d\'accord
sur tous les points.
La France a fait de la Bretagne un espace de réserve et d\'approvisionnement de son fonctionnariat d\'état ( pour certains de la chair \"à canons\",pour d\'autres du travailleur pour les tâches les plus ingrates( le breton était l\'africain d\'aujourd\'hui (voir la troisième République et la suivante).
La France a saigné économiquement toute la vitalité .
Le \"don gratui\'\" instauré est toujours là et est base de transfusion.
Lors de la Révolution,les bretons avaient la possibilité de relever la tête ,mais ils ont amené à Paris leurs propres bourreraux issus des 20% de l\'élite bretonne imbibée par un humanisme dévié ( ces gens ne voulaient pas le bien d\'un peuple ,mais leur bien \"à eux,l\'élite\".
Aujourd\'hui ,encore ,nous avons les mêmes ,au pouvoir local et national.
Et le breton continuera à voter pour ces individus \"chantres des changements démocratiques pour le bien être\".
L\'économie bretonne touchant autrefois tous les secteurs a disparu, elle tient encore debout par la qualité de ses entrepreneurs et du monde du travail.... mais que fait l\'élite actuelle bretonne pour pérenniser l\'élan.
Serons nous toujours voué à une industrie navale militaire ( Bretagne dernier bastion défensif ,le réduit breton cher au Général).
De grands secteurs tentent de renaitre( filières énergies renouvelables ,biocarburant - méthanisation-pourquoi ne pas relancer le lin)
Mais qu\'avons nous dans les CG et le CR?
un ramassis de roitelets locaux dont certains sont d\'ultra jacobins secondés par une floppée de fonctionnaires nationaux et territoriaux.
Ah les comité \"théodules \" et nombreusses commissions pondus \"à tour de bras par nos \"énarques régionaux ou équivalents\"!
à chaque élection ,en Bretagne ,nous avons des gens sous étiquettes qui ne pensent pas \"Bretagne\" ou si peu!, beaucoup pense parti
Bref la Bretagne entretient sa mise au tombeau.... pour quel monument?
Celui \"à la gloire d\'une mort annoncée\".
Sommes nous ,dans cette courbe dezcendante en voyant fuir l\'apogée de notre ex puissance.
Pierre Camaret parle de réserve indienne.... mais nous ,nous n\'avons pas la force de relever la tête!
trop de soumission,trop d\'apathie dans 80% des bretons.
La manipulation des masses ,en Bretagne a été menée à soN maximum de résultats par l\'état et son système(bien noté daNs l\'article SUR L\'INSTALLATION DU POUVOIR CENTRAL).
Des gens se battent encore et encore pour sortir du
labyrinthe,par étape ,ils tentent d\'arracher les outils d\'un renouveau, je leurs dit \"Respect et Courage\".
Refaire un pays, une région ,une province riche,belle et prospère va demander,l\'union de tous et des années sinon quelques siècles ( les finnois ont mie plus de 500 ans à sortir de leur servitude(écrit en breton dans ces colonnes).
Pierre Camaret,attend cela depuis 50 ans.
Pour terminer mon propos,si la Bretagne n\'a pas^la puissance économique\" en contre partie de l\'action politique ,rien ne se fera!
Devant l\'Europe seule la force économique a \"pignon sur rue\"
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marc patay Le Lundi 10 décembre 2012 12:30
A J Leguen, voir Poisson, Le Mat, histoire de Bretagne, p 286
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Ar Vran Le Lundi 10 décembre 2012 15:52
J\'attends avec impatience la suite, bravo...
A quand une page sur nos collabos (bretons) des temps modernes afin de montrer que les ennemis ne sont pas forcément qu\'à l\'extérieur..
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Youenn Pibot Le Mercredi 12 décembre 2012 18:40
À Marc Iliou
Concernant le coût des CRS pour NDdl , il faut savoir que bcp de CRS sont aujourd'hui postés à demeure au WestHotel de la Chapelle sur Erdre;il s agit de compagnie de renfort que la préfecture ne peut loger en caserne.
Bilan : une ardoise astronomique pour entretenir une garnison (vu le nb de car stationnes, on peut estimer qu une centaine de CRS sont stationnés : à 100 euros par jour par exemple, ça fait qd même 10 000 euros par jour, soit. .... 300 000 euros par mois !!!!!)
Payes par le contribuable ......
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