bernard guyader Le Vendredi 1 juin 2012 19:41
...." La diaspora bretonne à son rôle à jouer ..." Est ce sérieux ..Habituellement c'est le mépris la quantité négligeable ou l'ignorance qui alimente notre sort .. dans les sphères dites de L'emsav ... J'ai le souvenir d'un parti breton qui nous considérait comme des "demi-militant" sans droit de vote direct ... Vous devenez intéressant et peut- être pertinent . Merci et bonne chance .Bernard Guyader
Naon-e-dad Le Vendredi 1 juin 2012 22:02
Da vBertrand / à Bertrand
« la relance du cabotage, l'autoroute de la mer, est une opportunité pour l'économie littorale et un remède au désengorgement des voies terrestres. » écrivez-vous sans plus de précision ni dans l’article, ni dans la feuille téléchargeable..
Or ce sujet…paraît crucial pour l’avenir. En effet, l’axe Sud-Bretagne sur le segment Nantes-Vannes-Lorient est souvent à la limite de la saturation. Cet axe est vital pour l’ensemble de la Bretagne et son économie, puisqu’il ouvre vers les Pyrénées et la péninsule ibérique (Espagne, Portugal), puisqu’il ouvre aussi vers le Val-de-Loire et l’intérieur des terres (Lyon, etc…).
Alors, avez-vous contacté des gens (des géographes) sur cette question ? L’autoroute de la mer vers l’Espagne est en cours d’expérimentation au départ du sud-Bretagne (Saint-Nazaire). Fort bien, cela allège le trafic autoroutier de milliers ou dizaines de milliers de poids-lourd par an.
Mais qu’en est-il de la côte sud de la péninsule ? Saint-Nazaire-Lorient OK. Mais Vannes ? Vannes est au fond du golfe, ultra-touristique et qui respire au rythme des marées, lequel n’est pas nécessairement celui du commerce ou de la logistique. Le golfe n’est accessible qu’à de petits caboteurs, pleins de charme (le « Taillefer » ! ) mais hors de notre réflexion. Quant à Kemper, memestra ! même chose ! Sans compter que la quatre-voies semble largement suffisante une fois dépassé Lorient…
Donc, je ne vois que la liaison Saint-Nazaire-Lorient elligible à une réflexion en ce sens. Encore faut-il compter avec la météo. La spectaculaire fortune de mer, en 2011, d’un caboteur allemand déposé sur une plage d’Erdeven, près de Lorient, nous rappelle que l’Atlantique, comme les volcans mais plus fréquemment, peut se réveiller méchamment.
Comparons avec la Crète, au centre de la Méditerranée. L‘ile, de forme très allongée est exposée de plein fouet à des vents violents, notamment en hiver, de direction Nord-Sud. Alors que sa côte nord concentre tourisme et population, on n’y trouve pas de liaison de ferry à passagers. Comme par ailleurs, elle ne possède pas de réseau ferré, les échanges internes se font par la route.
Alors oui, le cabotage est une idée séduisante dans l’absolu. Mais appliqué à la côte sud de la Bretagne, dans quelle mesure peut-il être un remède à l’engorgement rapide et récurrent de l’axe principal sud-Bretagne ?
Pourriez-vous nous en dire plus sur ce sujet ?
A galon / Cordialement
Bertrand Deléon Le Dimanche 3 juin 2012 20:59
Demat deoc'h,
Il y a effectivement plusieurs types de cabotage à mettre en place pour les grands ports, pour les marchandises encombrantes et les petits ports. Il va de soi effectivement que la question du cabotage pour le golfe est différente. Toutefois, je me présente sur la 2ème circo (d'Auray, Port-Louis... pour le littoral).
Tout ceci est à inclure dans une politique d'aménagement portuaire et du territoire. Puis, une politique maritime, pour l'heure inexistante. Il n'y a même plus de ministère de la mer !
Nous avons néanmoins tout l'équipement pour mettre en place un début de trafic maritime de type cabotage. A développer, dans une Bretagne ayant le pouvoir de répondre à ses exigences.
A galon.