Yves Le Gonidec Le Vendredi 18 novembre 2011 12:30
La cour européenne a apporté aux bretons "la nationalité bretonne de citoyenneté européenne", soit la possibilité, le choix, de ne pas être français.
L'Europe affirme impossible le développement de la Bretagne sans réunification du Pays Nantais avec "le reste de la Bretagne".
L'Europe ne détruit pas la pêche bretonne, contre les nombreux efforts de Paris pour l'éradiquer. La désinformation suivant son cours, les pêcheurs gueulent après l'Europe sur des préfets maritimes qui n'attend seulement qu'ils se retournent pour les [censuré].
L'Europe met en place le projet ARC Manche, comprenant la Bretagne administrative (je ne sais pas ce que le Morbihan a à y gagner et quelle est sa place le long de la Manche, mais bon...), qui nécessitera sinon l'autonomie avancée, quelques concessions de l'Etat Français ; au risque attendu actuellement d'auto-destruction du projet.
L'Europe fait en Bretagne tout ce que l'Etat Français essaye de détruire.
L'Europe n'agit pas pour le bonheur breton, elle n'en a ni les moyens, ni le pouvoir, ni l'influence.
Bien sur, tout ça, les bretons s'en contre-fichent éperdument ! Bonne initiative néanmoins : montrer que la Bretagne, non contente d'être soumise à toute autorité prétendue plus grande qu'elle, observe une politique d'immobilisme total concernant son implication dans le projet fédéraliste européen. Fédéralisme que les français ont compris par "c'est nous les chefs, France UNE ET INDIVISIBLE !"... le contraire du fédéralisme !