On doutait de l'origine de leur décès.
"C'est bien l'hydrogène sulfuré et les vases pleines de ce gaz qui ont entrainé la mort des jeunes sangliers qui furetaient partout sur la plage désormais interdite au public"soulignent les écologistes de la Sauvegarde du Trégor.
La première enquête avait conclu à un étouffement des voies respiratoires par la vase, mais la Sauvegarde du Trégor, à la suite d'Eau et Rivières de Bretagne, tire elle aussi la sonnette d'alarme.
Après la mort accidentelle de Thierry Morfoisse, il est de plus en plus difficile de soutenir la thèse selon laquelle la dangerosité des algues vertes en putréfaction serait faible. Le taux atteint et mesuré montre à quel point on a atteint ici des seuils dépassant largement le taux autorisé.
Le silence de la Préfecture ce jeudi est éloquent, voire assourdissant ...