Après l'intervention du président de la République sur le dossier des algues vertes, je tiens à apporter quelques précisions :
Un plan de lutte contre les algues vertes existe en Bretagne, il est co-présidé par l’État en région et le Conseil régional. Ce plan repose notamment sur une démarche de co-construction avec l’ensemble des acteurs concernés sur les territoires touchés, collectivités locales, agriculteurs, associations, industries de l’agroalimentaire, professionnels du tourisme…
Autrement dit, nous ne pensons pas qu’il y existe une solution miracle qui résoudra le problème. Il y a des solutions propres à chaque territoire. La méthanisation en fait partie. Nos objectifs sont très ambitieux, mais nous pensons que les territoires doivent rester les laboratoires de fabrication des projets car ils sont les mieux placés pour prendre les bonnes décisions.
Faire confiance aux territoires : c’est l’un des grands principes qui nous guident depuis le début. Comme nous sommes convaincus que nous résoudrons le problème des algues vertes en adoptant un langage de vérité et de transparence totale, mais aussi en refusant avec une très grande fermeté les discours qui cultivent l’anathème. Mais pour relever ces enjeux, il faut rester cohérent jusqu’au bout.
Ce n’est pas le cas du gouvernement. Le Président de la République vient nous dire comment régler le problème des algues vertes… Dans le même temps, ses ministères travaillent sur des projets de décret et d’arrêtés de transposition de la directive européenne nitrates qui vont permettre, entre autres, d’augmenter les cheptels dans les zones vulnérables… Cohérence et langage de vérité. C’est la manière dont nous voulons, nous, ici en Bretagne, lutter contre les algues vertes."
Thierry Burlot, vice-président de la Région Bretagne en charge de l’eau, de l’environnement et de la biodiversité