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- Dépêche -

300 manifestants contre la mégacarrière de Le Saint : les maires se mobilisent

Centre Bretagne en lutte, une fois de plus ...

Par Fanny Chauffin pour ABP le 2/07/11 23:53

Nombreux ce samedi, les manifestants avec des poneys portant des affiches et une fanfare bariolée, étaient déterminés.

La carrière n'est pas une vraie extension : c'était une relativement faible quantité de granite (4000 tonnes) qui était extraite jusque là, destinée à la pierre de taille.

Demain, le projet prévoit une énorme carrière de granulats (100 000 tonnes), donc un changement très important avec une augmentation considérable du trafic.

Les maires de Le Saint, Langonnet et Plouray étaient là pour apporter leur soutien aux manifestants et les exhorter à la patience, et à une mobilisation encore plus importante la prochaine fois.

En Allemagne, on recycle les constructions et on n'ouvre plus de nouvelles carrières. En Bretagne, on continue à trouer le sol, et on étend, sur le même secteur, les carrières de Guilligomarc'h et Le Saint.

L'enquête d'utilité publique commence en septembre pour la future carrière d'Arzano. Simple échiquier de carriers en concurrence, ou menace réelle ?

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Youtubeuse, docteure d'Etat en breton-celtique à l'Université Rennes 2 / Haute Bretagne, enseignante, militante des droits humains à Cent pour un toit Pays de Quimperlé, des langues de Bretagne avec Diwan, Aita, GBB, ...., féministe, enseignante, vidéaste, réalisatrice, conteuse, chanteuse, comédienne amateure, responsable depuis vingt ans du concours de haikus de Taol Kurun, des prix littéraires Priz ar Vugale et Priz ar Yaouankiz, ...

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Vos 1 commentaires

Yann Le Bleiz Le Dimanche 3 juillet 2011 19:31

Comme toujours, il n'y a pas l'information sur la procédure des autorisations à donner pour ouvrir cette exploitation et qui a donné ou donnera ces autorisations.
Si c'est une décision bretonne, il faut présenter les arguments des uns et des autres pour que l'on comprenne.
Si c'est une décision de l'administration française ces maires n'ont qu'à s'en prendre à eux-même vu qu'ils portent l'écharpe d'un état qui s'accorde officiellement le droit de faire ce qu'il veut en Bretagne.

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