Jean-Yves Le Drian avait proposé, voici à peine un an, le rachat par le Conseil régional de Bretagne de l’ensemble immobilier de Kerampuilh, propriété de la Ville de Carhaix. Ce mardi 6 avril à Rennes, le maire Christian Troadec et Jean-Yves Le Drian ont signé, devant notaire, l’acte permettant l’acquisition des lieux par le Conseil régional, pour un montant de 1,5 M€. Ce document notarié prévoit également la mise à disposition de la mairie, sous forme de bail emphytéotique, de l’espace extérieur situé sur l’esplanade du château.
Le centre d’hébergement
L’ensemble immobilier, d’une surface utile totale de plus de 5 600 m² (1), comprend notamment un centre d’hébergement, actuellement en complète restructuration. Le Conseil régional a en effet entrepris de financer, pour un montant de plus de 5 M€, la rénovation d’un bâtiment et la construction d’un second. Le centre d’hébergement, à vocation touristique et culturelle, est actuellement utilisé comme internat par les élèves du lycée Diwan. À l’avenir, il devra développer un accueil diversifié, notamment en lien avec le tourisme.
Le château
Cette acquisition concerne également le « château » de Kerampuilh. Actuellement dégradé intérieurement, il devra être complètement restructuré et rénové. L’objectif, à terme, étant d’y installer l’établissement public « Office de la langue Bretonne » et d’en faire un lieu central pour la sauvegarde et le développement de la langue. Ce site pourra, le cas échéant, également servir d’appui à l’action territorialisée du Conseil régional de Bretagne sur d’autres thématiques.
L’esplanade extérieure
En accord avec la Ville de Carhaix, et pour prendre en compte l’utilisation récurrente de l’espace de 1 ha situé devant le château à l’occasion de manifestations sportives ou culturelles (dont le festival des Vieilles Charrues), il a été conclu un bail emphytéotique de longue durée. Cela permettra, sous conditions strictes, à la mairie et aux associations locales, d’utiliser régulièrement l’esplanade.
La Région Bretagne, soucieuse du développement de la Bretagne centrale, notamment autour des problématiques liées à la langue bretonne, entend faire de cet ensemble un outil efficace et pérenne.
(1) À comparer aux 7 ha de l’ensemble acquis par la Région.