CESR de la Région Bretagne - session plénière du 27 septembre 2004 - Communiqué par A. Monnier, représentant Kuzul Sevenadurel Breizh-CCB et Skol-Uhel ar Vro-ICB Au programme de cette session figurait l'étude des documents traduisant le rôle de l'Etat en région Bretagne sur l'exercice 2003, notamment en matière culturelle (voir communications précédentes). Madame B. Malgorn, Préfète de Région, a déclaré que l'aide à la culture et à la langue ne devaient pas connaître de baisse de la part des ses services. Concernant la réintroduction de la taxe de 3.5% et son application à la musique traditionnelle, elle en a justifié le principe, arguant du fait que cette collecte était nécessaire pour que l'argent soit "redistribué", "notamment aux festivals", ajoutant en substance que ceux qui n'avaient pas été mis à contribution jusqu'en 2003 "devaient s'estimer heureux d'avoir échappé à la loi" et que cette anomalie d'alors ne rendait pas injuste à ses yeux la nouvelle taxation. Le déroulement de la séance fait qu'il n'était pas possible de prendre la parole après elle. Dans un autre débat concernant les dossiers présentés sur proposition du Conseil régional, le CESR devait rendre un avis sur le programme "Pour une Bretagne sans OGM". Cette promesse des candidats de la nouvelle majorité a donné lieu, depuis leur élection, à un document dont tous les membres du CESR ont souligné l'honnêteté quant à l'état des lieux dressé. Par contre, le CESR, dans son propre avis sur le document, entendait limiter la portée de celui-ci, tant, je cite en substance, par réalisme (compétences en fait limitées du pouvoir régional) que finalement par souci de ne pas gêner les retombées économiques liés aux biotechnologies. Après un long débat d'une grande qualité, le rapport du CESR pouvant apparaître comme un désaveu des engagements volontaristes de la Région, indépendamment des imperfections du document sur tel ou tel point (imperfection que ne "corrigeait" en rien les propres maladresses du rapport du CESR…), plusieurs élu(e)s au CESR avons préféré voter contre ce rapport (CGT, Confédération Paysanne, Bretagne Vivante-SEPNB & Eaux et Rivières de Bretagne, KSB/CCB-SUAV/ICB ainsi que des personnalités comme J.-Cl. Pierre…), un nombre conséquent s'est abstenu (FSU, Associations de consommateurs ou solidaires…), tandis que le rapport était adopté avec une majorité confortable (représentants d'unions patronales et de plusieurs autres organisations syndicales telles que FO, CFDT ou UNSA).