Le 18 septembre, la Commission européenne a fait une communication sur le multilinguisme. Cette communication n'apporte pas de nouveauté par rapport aux déclarations précédentes.
On notera au §2 que "l'Union compte désormais 500 millions de citoyens, 27 États membres, 3 alphabets et 23 langues officielles... Quelques 60 autres langues font également partie de son patrimoine et sont parlées dans certaines régions ou par des groupes spécifiques." La Commission rappelle que "les États membres sont les principaux décideurs en ce qui concerne la politique des langues, y compris les langues régionales et minoritaires, pour lesquelles la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l'Europe définit le cadre global. Bon nombre d'autres entités prennent des décisions sur le terrain en matière linguistique : prestataires de services éducatifs, autorités régionales et locales, partenaires sociaux, medias et secteru tertiaire. La Commission coopère avec les États membres et les parties prenantes dans le respect du principe de subsidiarité afin de garantir la poursuite d'objectifs communs, et soutiendra leurs efforts, notamment en facilitant l'échange de bonnes pratiques."
La spécificité des langues régionales ou minoritaires, et qui ne bénéficient pas de statut d'officialité n'est pas évoquée. Une plateforme avec les acteurs de la société civile sera créée pour "échanger des pratiques d'encouragment du multilinguisme à l'appui du dialogue interculturel" Le 6 octobre le Commissaire au multilinguisme, Leonard ORBAN, participera à un débat sur cette communication avec la Commission Culture du Parlement européen qui nommera un rapporteur pour faire son propre rapport.
Voir communication en français (voir le site)
EBLUL-France