L’association Bemdez, qui a pour buts de promouvoir la culture bretonne et d’assurer la légitimité de son développement, est dans la ligne de mire des services répressifs de la France. Un militant breton, par ailleurs membre de Bemdez, sort tout juste de 48 heures de garde à vue.
Des témoins oculaires précisent que plusieurs visites ont eu lieu à son domicile pendant qu'il était interrogé au commissariat. Des habitants proches de son domicile affirment que ce militant était surveillé par de " faux voisins ". Des résidants proches ont également subi des interrogatoires. Hier après-midi, la police surveillait encore le quartier.
Suite à une perquisition minutieuse, plusieurs objets, notamment son ordinateur et son carnet d'adresses, ont été saisis par les inspecteurs de police.
A l'issue de la garde à vue, le juge d'instruction l'a placé sous contrôle judiciaire.
Pourtant, malgré les impressionnants efforts de la police, l’enquête n’a rien donné ! Cette mise en examen repose uniquement sur le fait qu'il habite à proximité du lieu où des drapeaux français ont été outragés.