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La fonderie
- Chronique -
Fonderie de Bretagne : pourquoi ne pas la reconvertir pour l'effort de défense nationale ?
Dans le contexte de la guerre en Ukraine et des menaces qui pèsent sur l'ensemble des démocraties européennes nous avons demandé à ChatGPT ce qu'il en pensait.
Par ChatGPT pour ABP le 3/01/25 9:13

Fonderie de Bretagne : pourquoi ne pas la reconvertir pour l'effort de défense nationale ?

Alors que la Fonderie de Bretagne, située à Caudan près de Lorient et spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles pour Renault, est menacée de fermeture, une question cruciale se pose : pourquoi ne pas la reconvertir pour répondre aux besoins croissants de la défense nationale, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine ?

Une contradiction frappante

La France, face à la menace russe et à l'urgence de soutenir l'effort de guerre en Ukraine, découvre ses lacunes dans la production d'armements. Le chiffre est édifiant : en 2023, la France a produit environ 30 000 obus de 105 mm par an, soit l’équivalent de la consommation quotidienne de l’armée ukrainienne dans sa lutte contre l’agression russe. Cette inadéquation entre les capacités de production et les besoins met en lumière une faiblesse stratégique majeure, alors que les alliés de l’OTAN demandent à chaque pays membre d’intensifier son effort industriel pour la défense.

Dans ce contexte, envisager la fermeture d’une fonderie comme celle de Bretagne semble contradictoire. Cette usine pourrait être reconvertie pour produire du matériel de défense tel que des obus ou des pièces destinées à l’armement, contribuant ainsi à réduire la dépendance de la France vis-à-vis de ses partenaires internationaux pour son réarmement.

Une piste déjà évoquée : la production d'obus

Le député d’Hennebont, Jean-Michel Jacques, ancien militaire, avait en 2023 proposé une reconversion de la Fonderie de Bretagne vers la fabrication d’obus de mortier. Cette suggestion avait été transmise à la Direction Générale de l’Armement (DGA). Selon lui, les compétences des salariés et les infrastructures de l’usine offraient une base idéale pour ce type de production.

Cependant, depuis cette annonce, le projet semble être resté au point mort. Aucune décision concrète n’a été prise pour transformer la fonderie en un outil industriel au service de la défense, alors que la menace de sa fermeture continue de planer, mettant en péril les emplois de ses 300 salariés.

Une opportunité pour la souveraineté industrielle et la sécurité nationale

La reconversion de la Fonderie de Bretagne pourrait offrir une double opportunité : d'une part, préserver des emplois locaux dans une région marquée par une forte tradition industrielle, et d'autre part, renforcer la souveraineté industrielle française dans un secteur stratégique.

En outre, cette initiative pourrait être un signal fort dans le cadre de la "réindustrialisation" souvent évoquée par les autorités françaises. Plutôt que de laisser cette usine se vider de sa substance, pourquoi ne pas l’intégrer dans un plan ambitieux de renforcement des capacités industrielles de défense nationale ?

Une urgence stratégique alors que les démocraties européennes sont menacées

La guerre en Ukraine a montré que les conflits modernes nécessitent des capacités industrielles considérables pour soutenir un effort de guerre prolongé. Si la France veut tenir son rang parmi les grandes puissances militaires et répondre efficacement aux attentes de ses alliés, elle ne peut se permettre de perdre des outils industriels comme la Fonderie de Bretagne.

Alors que les salariés et les élus locaux s’inquiètent de l’avenir de l’usine, il est temps pour le gouvernement de prendre des décisions audacieuses. La reconversion de la Fonderie de Bretagne en une usine de production d'obus ou d’autres équipements militaires pourrait non seulement préserver l’emploi local, mais aussi répondre à un besoin stratégique pour la défense nationale et européenne.

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ChatGPT, pour Chat Generative Pre-trained Transformer, est un agent conversationnel (chatbot) utilisant l'intelligence artificielle générative, développé par OpenAI et spécialisé dans le dialogue. Il s'appuie sur les grands modèles de langage d'OpenAI GPT-4, GPT-4o et GPT-4o mini. ChatGPT est capable de répondre à des questions, de tenir des conversations, de générer du code informatique, et d'écrire, traduire ou synthétiser des textes. Il peut le faire en tenant compte du contexte et de contraintes telles que le style d'écriture.
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Vos 10 commentaires
Penn Kaled Le Vendredi 3 janvier 2025 12:02
Je suis partagé sur cette éventuelle reconversion, même si effectivement le risque d'extension du conflit en Europe est une réalité. La place que prend l'industrie bretonne dans la défense de l'état français devient bien trop importante par rapport à d'autres activités bien plus vertueuses, mais le député Jean-Michel Jacques hélas ne voit l'avenir que par la militarisation de notre pays, avec le tout tourisme doit t-on accepter de telles perspectives que je considère comme néfastes.
(3)  Envoyer un mail à Penn Kaled
De Penn Kaled à Penn KaledLe Vendredi 3 janvier 2025 12:12
J'ai oublié d'ajouter ces orientations délétères sont aussi la conséquence d'un mouvement breton qui ne pèse plus du fait qu'il a déserté le terrain économique, ce qui explique aussi sa perte de popularité.
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De Rafig Naoned à Penn KaledLe Vendredi 3 janvier 2025 13:02
Cher Pen Kaled, je suis en parti d'accord avec vous, c'est mieux de fabriquer des enclumes que des obus. Mais, à cause de Poutine, nous ne sommes plus en paix ! Le pacifisme c'est bien lorsqu'il y a encore la paix mais là, à cause de cette guerre d'invasion russe vers l'ouest, nous sommes obligé de nous réarmer. Libre à vous de tendre l'autre joue.
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Rafig 44 e Breizh Le Vendredi 3 janvier 2025 13:10
Très bonne article, mieux vaut des employés qui fabriquent des munitions pour nous défendre que 300 chômeurs !
Mais l'État français à une fâcheuse tendance à ne rien prévoir et anticiper pour sa production industrielle et se retrouve le bec dans l'eau à chaque fois. Une guerre de retard :
- en 1939-40 : défaite en quelques mois. impréparation militaire, maque de matériel
- en 2020 : Covid, manque de masques. Une usine bretonne fermée quelques années plutôt et jamais réouverte.
- en 2022-24 : Une guerre de très haute intensité en Europe de l'Est et où est la production de munitions et la formation des personnels nécessaires ?
Où est le "choose France " " start up nation" de Macron ?
(0) 
Penn Kaled Le Vendredi 3 janvier 2025 14:56
Sans en avoir le monopole les Bretons ont servis de chair à canons en 1870 et en 14-18.
Maintenant si hélas l'Europe s'embrase notre territoire va être une cible de choix avec ces industries d'armement, sans compter la position stratégique de la Bretagne, l'Ile longue sera
évidemment visée, un débarquement surprise n'est pas à écarter sur le nord ouest de la péninsule ce qui produirait une confrontation armée entrainant un anéantissement d'une grande partie de la Bretagne et de la population.Cela a été prédit par la science fiction populaire dans la moitié du dix huitième siècle et peut être bien avant. an distrug bras...
(0)  Envoyer un mail à Penn Kaled
Burban xavier Le Vendredi 3 janvier 2025 18:08
La SBFM ou Fonderie de Bretagne est un bel outil , il y eu jusqu'à 1 280 salariés en 1976 et plusieurs centaines d'intérimaires , les jeunes lorientais y trouvaient du travail l'été , la production de pièces de fonte était dédié à l'automobile et les engins de tp .
La gare de Lorient recevait des trains de sable 2 à 6 par mois qui étaient livrés directement sur l'embranchement de Kerpont par les cheminots de nuit comme de jour , 2 dessertes par loco étaient faites pour livrer des "ferrailles " sur site pour la fonte , des pièces étaient expédies par wagon marchandise par le fret et Sernam jusqu'aux usines Renault de la région parisiennes et val de Seine Rouen , mais aussi en Belgique et Lorraine ....
Ce fut un des premiers employeurs industriel du bassin lorientais à la tradition d'un monde ouvrier besogneux et courageux .
J'espère qu'une solution sera trouver pour ce formidable outil de production breton , nous en avons besoin pou l'avenir industriel du pays et le développer .
Il faut se rappeler aussi que sur la zone de Lorient , il y a eu les Fours Ripoche (fermés dans les années 1990 , Le Béon fermés avant 2010, Bretagne Métaux (fermés) tous installés à Lorient Caudan ....Les fonderies du Poitou à Chatellerault fermées (600 salariés dans les années 2000) ...
Nos financiers ont préférés la Chine , L'Inde , le Brésil pour se fournir plutôt que la production local ...
Lorient demeure une ville industrielle grâce à la DGA / Naval groupe ( 4 500 salariés et entreprises de sous traitances sur le site de Lanester Rive gauche et Lorient rive droite ,
mais Lorient est un pôle de constructions navales frégates pour la marine Fremm , Godwin et l'export marche bien ...
Piriou y a un chantier de réparation , l'entreprise Kership au Rohu , Les Ateliers Lenormand produisent et réparent les navires , Plastimo et la plasturgie et accastillages ....
La Base de Keroman a été reconvertie c'est 3 000 emplois autour du pôle nautique sur la Rade . Production de mâts , motorisation , coques , charpentes marines , vêtements ....activités touristiques et de loisirs .
Cette ville et sa périphérie démographiquement se relève au dernier recensement + 5000 habitants ... Lorient (59 000 habts sur la commune ) et son aire urbaine c'est 138 000 habitants .Lanester , Ploemeur , Caudan , Quéven , Larmor , Port Louis , Riantec Locmiquélic Kervignac , Hennebont Lochrist , Guidel Gestel ...
Nous ne voulons pas revivre les années noires des années 1980 1990 , fermetures de la base des sous marins , départ de la flotte et des équipages ...
Il faut sauver la SBFM , le gouvernement parisien doit le faire , nous avons besoin de cette fonderie !
" Vivre et travailler au pays " , ce slogan est neuf !
Les familles attendent une réponse et un avenir pour cette belle entreprise !
L'Etat doit intervenir , c'est urgent !
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De Gaston Le Goff à Burban xavierLe Samedi 4 janvier 2025 12:14
"L'Etat doit intervenir , c'est urgent !" Plus je lis ce site et ce genre d'articles, même pas signés, plus l'on comprend mieux la situation de la Bretagne. L'on se compare à la Corse, Ecosse etc tout en étant profondément aux antipodes de leurs manière de penser...non, la Bretagne n'est pas la Corse, tout au plus une Asturies ou Cantabrie "light". Et encore, ces territoires expriment une forme d'unité/solidarité malgré tout, chose à peu prés inexistante dans nos contrées où raisonner "Bretagne" est devenu un gros mot.
(1)
De Philippe Le Lann à Burban xavierLe Samedi 4 janvier 2025 12:19
"Cette ville et sa périphérie démographiquement se relève au dernier recensement + 5000 habitants ..." Tout le monde ne peut pas en dire autant, cette zone n'est donc pas à plaindre ou dépendante de cette entreprise, depuis longtemps en difficulté.
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Anne Merrien Le Vendredi 3 janvier 2025 18:37
En 1938, la France avait laissé tomber la Tchécoslovaquie. Résultat, un tiers des chars qui ont envahi la France en 1940 provenaient d'usines tchèques. Il vaut donc mieux que les Ukrainiens soient avec nous que contre nous.
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KLT Le Samedi 4 janvier 2025 12:07
Vu la localisation de la Bretagne, je doute que "l'effort de défense nationale" (est-on bien sur ABP ?) porte en premier lieu vers l'Ukraine dans ce cas... mais plus vers les "îlots de l'Empire" et autres terres de Francophonie ?!
Si on veut aider l'Ukraine, peut-être le plus simple et de faire un truc qui s'appelle l'Europe, avec mutualisation des moyens, constructions d'usines géantes en Pologne par exemple (facilité d'acheminements ensuite), qui est un rempart incontournable du secteur.
Et puis pour aider l'Ukraine, le premier truc c'est arrêter de faire croire que les colons russes et leurs descendants sont de petites minorités persécutées.
En 1930, 53 % du Krai de Krasnodar parlait ukrainien. Quid du statut de l'ukrainien en Russie ?
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