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La carte du premier tour des municipales 2008 en Bretagne ressemble à une mosaïque.
En France, la victoire écrasante de la gauche n'a pas eu lieu comme d'aucuns l'annonçaient. Ni en Bretagne d'ailleurs. Quelques grandes villes connaissent cependant leur maire. C'est le cas de Lorient, Pontivy, Nantes ou Guingamp, remportées par la gauche. De nombreuses listes d'union ont permis à la gauche de ne pas disperser les voix du premier tour. Ces listes rassemblent le PS, le PCF, l'UDB et les Verts.
À droite, le second tour semble plus difficile, de nombreuses listes « divers droite » n'ayant pas facilité le travail de l'UMP dans sa course aux municipalités bretonnes. Même si Douarnenez, à la surprise générale, est remportée par l'UMP dès le premier tour, le parti de la majorité présidentielle rencontre des difficultés dans de nombreuses villes. À Vannes, le maire sortant UMP est en ballottage incertain. À Brest, la division de la droite n'a pas non plus favorisé l'UMP. Ainsi les ballottages en Bretagne sont plutôt favorables à la gauche.
De nombreux duels s'annoncent entre les listes du second tour. Dans trois villes au moins le Modem reste au second tour. À Saint-Brieuc, le maire Modem, sortant, joue sa place contre le PS qui pourrait bénéficier du report de voix de la LCR. À Rennes et à Quimper, il jouera le rôle d'arbitre ne souhaitant s'allier ni au PS, ni à l'UMP, même si dans ces deux villes.
Quelques surprises
Les Verts font de très bons scores à Quimper (plus de 16 %) et à Morlaix (plus de 25 %). Une alliance avec le PS semble l'option choisie au moins à Quimper. L'UDB s'est bien maintenu à Lannion malgré une autre liste à tendance régionaliste.
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