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REUNION D'INFORMATION
Le 1er mars 2004, 11 militants politiques bretons accusés de diverses actions contre des représentations de l'Etat, et surtout de la mort d'une employée du Mc Do de Quévert, seront jugés devant la cour spéciale de Paris, cours d'assise sans jury. Nul doute que dans le contexte actuel, l'Etat utilisera cette
Par Jacques-Yves Le Touze pour Collectif d'information et de défense des prisonniers politiques le 16/02/04 12:28

Le 1er mars 2004, 11 militants politiques bretons accusés de diverses actions contre des représentations de l'Etat, et surtout de la mort d'une employée du Mc Do de Quévert, seront jugés devant la cour spéciale de Paris, cours d'assise sans jury. Nul doute que dans le contexte actuel, l'Etat utilisera cette justice spectacle pour convaincre l'opinion publique de la culpabilité de certaines personnes quand la justice d'exception n'aura pas été assez forte pour le démontrer. En effet, durant toute l'instruction, elle n'aura jamais réussie à apporter la preuve matérielle de l'implication des principaux accusés dans cet attentat qui aura coûté la vie à cette jeune travailleuse. A tel point que le président français de la Ligue des droits de l'Homme, Me Tubiana, exprimera publiquement le fait que le traitement des dossiers des bretons est à la limite de l'arbitraire. Qu'on en juge : - des détentions " provisoires " pour certaines allant jusqu'à 5 années - le maintien en détention du porte-parole d'Emgann (gauche indépendantiste), Gaël Roblin, et ce contre l'avis du procureur qui s'était exprimé en faveur de sa libération - le refus de la mise en liberté provisoire au motif de leur influence sur le mouvement indépendantiste, démontrant par la même que c'est avant tout l'activité politique de ceux-ci qui est criminalisée et non leurs supposées actions - le refus de mise en liberté d'un des détenus, Alain Solé, en raison de son état de santé, et ce malgré l'avis des médecins, un infarctus, un triple pontage coronarien, son état de santé empirant à tel point que sa vie est en danger à l'heure actuelle (rapport Amnesty international). Rappelons que la justice fut plus douce pour Papon… Ces militants politiques, qui ont toujours été partie prenante des luttes sociales en Bretagne (mouvement syndical, lutte des chômeurs et précaires, défense de l'environnement, droit d'asile, …), artisans du combat contre l'extrême-droite (Breizh a-enep d'ar faskouriezh / campagne " la Bretagne contre le fascisme "), ont été condamnés avant d'être jugés. Et c'est intolérable. Cette méthode augure de ce qui attend tout-e militant-e ou organisation qui s'écarterait du droit chemin de la soumission à l'ordre jacobino-capitaliste. Le rouleau-compresseur de la répression est toujours au service des dominations ! REUNION D'INFORMATION SUR L'AFFAIRE ET LE PROCES MERCREDI 25 FEV, 19h, MILLE BÂBORDS 61, rue Consolat, Marseille 1er - métro " Réformés " POUR QUE CETTE JUSTICE D'EXCEPTION NE DEVIENNENT PAS LA REGLE : LIBERTE POUR LES PRISONNIERS POLITIQUES BRETONS ! Collectif d'information et de défense des prisonniers politiques bretons c/o Offensive libertaire et sociale 13 Mille bâbords, 61, rue Consolat, 13001 Marseille Soutenu par : Emgann Occitanie, … (1) Slogan entendu dans les nombreuses manifestations de soutien en Bretagne et ailleurs

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