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Nicola Sturgeon, dirigeante du SNP
Nicola Sturgeon, dirigeante du SNP
- Dépêche -
Écrasante victoire des nationalistes en Écosse
Basé sur des sondages de sortie des urnes, le SNP (Scottish National Party) aurait remporté la quasi totalité des sièges de députés alloués à l'Écosse au Parlement de Westminster, le Parlement pour l'ensemble du Royaume-Uni. Il s'agirait de 56 sièges sur 59 possibles
Par Philippe Argouarch pour ABP le 8/05/15 0:43

Le SNP (Scottish National Party) aurait remporté la quasi totalité des sièges de députés alloués à l'Écosse au Parlement de Westminster, le Parlement pour l'ensemble du Royaume-Uni. Il s'agirait de 56 sièges sur 59 possibles. Le SNP devient ainsi la troisième force politique du Royaume-Uni multipliant par 8 son nombre de députés (50 députés de plus qu'aux dernières élections législatives du RU).

David Cameron, le Premier Ministre actuel, du Parti Conservateur, sera reconduit comme Chef du gouvernement britannique puisqu'avec 329 sièges, son parti a la majorité absolue. La majorité est à 323. Il aura 23 sièges de plus que lors des dernières élections. Le Labour Party (Parti Travailliste) obtiendrait 239 sièges. Le parti populiste Ukip n'aurait qu' un député. Les libéraux-démocrates, proches du parti conservateur, obtiennent 8 députés, ce qui donnerait 237 députés pour la droite. (voir le site) pour la carte des résultats.

Le SNP, situé au centre gauche, penchera sans aucun doute du coté du Labor Party mais sans lui donner la majorité pour gouverner. La déclaration de Cameron cette nuit "One United-Kingdom, one nation" n'encouragera certainement pas les Écossais à soutenir sa politique, qui, comme on le sait, reste toutefois populaire puisqu'il a réussi à faire tomber le chômage à 5,6% et à relancer l'économie avec un taux de croissance de 2,8%, accompagné toutefois d'une augmentation de la précarité, voire de la pauvreté, pour les moins qualifiés. Des chiffres à faire pâlir d'envie les socialistes au pouvoir en France.

Cette victoire écrasante du SNP en Écosse pourrait déboucher sur des négociations au Parlement de Londres pour un nouveau référendum sur l'indépendance même si cela n'était pas prévu de sitôt. Le SNP se retrouve de fait en position d'arbitre entre la majorité et l'opposition et pourra négocier plus d'autonomie, voire un nouveau référendum.

Cet article a fait l'objet de 1378 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 46 commentaires
Donbzh Le Vendredi 8 mai 2015 02:56
Quelles bonnes nouvelles !!!
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Peri Loussouarn Le Vendredi 8 mai 2015 08:34
Très bonne nouvelle... comme quoi, - s'il fallait le démontrer - l'union fait la force.
Et concernant l'occupation anglaise en Ecosse, Churchill aurait certainement commenté :
“Ce n'est pas la fin.
Ce n'est même pas le commencement de la fin.
Mais, c'est peut-être la fin du commencement.”
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Patrick Le Guern Le Vendredi 8 mai 2015 10:10
Une excellente nouvelle pour les Écossais à la hauteur des espérances d'un peuple, d'une Nation.
A prendre en exemple en Bretagne, remettons en place notre parlement. Et en tant que bon citoyen breton :
« En un mot nous protestons contre tous actes et décrets qui pourraient être préjudiciables ou attentatoires aux droits, franchises et libertés de la Bretagne, et nous déclarons formellement nous y opposer. »
Au Plessix-Botherel , le 13 Février 1790…
René-Jean DE BOTHEREL DU PLESSIX .(Procureur Général, syndic des Etats de Bretagne)
« Nous adressons cette protestation au Roi, gardien de nos libertés, qu'il a lui même juré de maintenir ; et n'existant plus en Bretagne de tribunal légal, nous la confions au public, à l'EUROPE entière, et prions les bons citoyens qui l'auront reçue de la conserver et promulguer. »
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Louis Le Bars Le Vendredi 8 mai 2015 12:08
56 sièges sur les 59 circonscriptions d'Ecosse, alors que le Non à l'indépendance a gagné avec 54 % des voix il y a quelques mois !...Certes les enjeux ne sont pas exactement les mêmes, mais cela montre quand même la vacuité des modes de scrutin majoritaires !!
La Démocratie, c'est d'abord le mode de scrutin proportionnel avec éventuellement quelques mini-ajustements à la marge (seuil à 5 % etc).
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SPERED DIEUB Le Vendredi 8 mai 2015 12:25
Pour Patrick Le Guern
Au Plessix-Botherel , le 13 Février 1790…
René-Jean DE BOTHEREL DU PLESSIX .(Procureur Général, syndic des Etats de Bretagne)
« Nous adressons cette protestation au Roi, gardien de nos libertés, qu'il a lui même juré de maintenir ; et n'existant plus en Bretagne de tribunal légal, nous la confions au public, à l'EUROPE entière, et prions les bons citoyens qui l'auront reçue de la conserver et promulguer. »
Le problème fondamental de cette période qui a effectivement été décisive pour le destin de la Bretagne ,tient au fait que l'ordre représentant la noblesse bretonne a confondu ses intérêts avec ceux de la Bretagne ,seul de la Rouerie s'était distingué par ses réticences .Bothorel avait très mal accueilli à Kemper par le peuple
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 8 mai 2015 12:55
Je viens de parler avec un ami anglais .
Pour moi cela prouve ( les 2 scrutins ) que l'Ecosse , veut rester Britannique , mais avec plus d'autonomie . Le SNP a de grande chance de s'imposer a Westminster .
Cela fait plaisr de voir , qu'il y a encore des pays , ou le mot democratie a une valeur reelle .... et pas l'enfumage perpetuel : Les Valeurs de la Republique , les valeurs republicaines qui me saturent et me font doucement "rigoler ".
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An Floc'h Le Vendredi 8 mai 2015 13:01
Belle leçon d'émancipation, encore une fois ! Bravo à l'Ecosse !
@Louis Le Bars
"la vacuité des modes de scrutin majoritaires !!"
Mille fois d'accord !
"La Démocratie, c'est d'abord le mode de scrutin proportionnel avec éventuellement quelques mini-ajustements à la marge (seuil à 5 % etc)."
Non, la Démocratie, c'est AU PIRE le mode de scrutin proportionnel.
;)
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Yann-Bêr Le Vendredi 8 mai 2015 14:54
Le résultat de ces élections est assez troublant si on revient sur celui du référendum. EN fait cela révèle une ambigüité que les Ecossais ne sont pas encore prêts à dépasser : se retrouver du jour au lendemain à se gérer seuls comme toute nation indépendante ou rester dans un état centralisateur et poursuivre une démarche vers plus d'autonomie.
La solution la plus simple ne serait-elle pas la fédéralisation type suisse ou allemande ? Ce qui permettrait ensuite de transposer le modèle sur l'UE entière .
Question a méditer non ? Surtout au niveau de la Bretagne et des autres nations sans état françaises ou européennes.
Yann-Bêr
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Mickaël COHUET Le Vendredi 8 mai 2015 15:14
Excellente nouvelle !
Il est dommageable que l'interceltisme entre la Bretagne (5/5) et l'Écosse soit quasi –inexistant.
Notre nation compte seulement 3 communes jumelées avec des villes de la nation écossaise sur … 1491 ! (1)
[À savoir :
_ Montreuil-sur- Ille (35440) avec Moffat
_ La Baule Escoublac (44500) avec Inverness
_ Malestroit (56140) avec Jedburgh] (2)
Nous aurions _ je pense _ beaucoup à apprendre des écossais…
(1) Source : Bodlore-Penlaez Mikael & Chartier-Le Floch Erwan & Kervella Divi, « Atlas des mondes celtiques / Atlas ar bed keltiek », Éditions Coop Breizh, 2014. Voir « L'interceltisme moderne. L'exemple des jumelages entre nations celtiques / Etrekeltiegezha vremañ. Skouer ar gevelliñ etre kêrioù ar broioù keltiek » pp. 62-63.
(2) Source : www.globalarmenianheritage-adic.fr : « Communes françaises jumelées avec des communes de l'Ecosse ».
@ Louis Le Bars,
Entièrement d'accord avec vous !
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Philippe Guilloux Le Vendredi 8 mai 2015 15:19
les indépendantistes sont en position de force car rien ne pourra se voter sans leur appui. Belle démonstration de pragmatisme. Les députés bretons auraient pu faire la même chose : imposer au gouvernement la réunification en contre partie de leur vote pour les textes suivant. C'est ce qu'ont fait les radicaux et ils ont obtenu le maintien des départements.
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alain Muzellec Le Vendredi 8 mai 2015 15:29
Bravo pour les écossais, qui montrent comment progresser.
D'abord disposer d'une source d'énergie,
Ensuite se retrouver politiquement sans s'éparpiller
Ensuite refuser le séparatisme comme ils l'ont fait au référendum
Pour arriver à être bientôt une région d'Europe.
A quand une formation politique consensuelle en Bretagne, se réclamant de nos trois citoyennetés, la bretonne en premier lieu, puis l'européenne et la française.
Mais pour cela il nous faut d'abord une puissante source d'énergie, qui chez nous peut venir de la mer.
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Chérel Paul Le Vendredi 8 mai 2015 17:06
Recevant régulièrement le mensuel "Scots Independent", je ne pense pas que l'on puisse situer le SNP au centre gauche comme le dit le troisième paragraphe de l'article. Cette classification primaire "à la française" est à ranger dans les pronostics claironnés par les media français qui annonçaient avec un grand sourire un Royaume-Uni ingouvernable du fait d'une parfaite égalité de voix entre Labour et Tories selon sondage. Le SNP est indépendant et se moque pas mal autant des Travaillistes, qu'il a réussi à quasui-éliminer en Ecosse .que des Tories. Arrêtons de voir de la gauche et de la droite partout. Laissons cela aux nuls hexagonaux. Les Ecossais ne sont pas des Gallois. Paul Chérel
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Chérel Paul Le Vendredi 8 mai 2015 17:20
Un petit complément à l'intention de Louis Le Bars. Il ne faut pas mettre dans le même panier référendum et scrutin électoral. Le référendum pose une question, le scrutin demande un choix d'individu ou de politique. Ensuite, il s'est passé un certain temps entre les deux événements? Rien ne dit qu'un nouveau référendum redonnerait un refus. N'oublions pas non plus que Cameron s'est assez fortement engagé dans un début de VRAIE décentralisation de pouvoirs et moyens, ce que la France est incapable de faire -, cf. sa réforme territoriale à la Dubout. Paul Chérel
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Louis Le Bars Le Vendredi 8 mai 2015 18:03
@ Paul Chérel, je ne voulais que mettre en relief la nocivité en général du mode de scrutin majoritaire.Il est même dangereux. Le FN pourrait arriver seul au pouvoir en France grâce à ce système tout en étant minoritaire.
Pour caricaturer (à peine). Vous avez 5 partis : Le Part A, le B, le C, le D, le E.
Vous découpez le territoire en 100 circonscriptions. Dans chaque circonscription, vous avez 50 % d'abstention. Le Parti A fait 22 % des suffrages exprimés, le B fait 21 %, le C fait 20 %, le D fait 19 % et le E fait 18 %.
Résultat des courses : le Parti A occupe 100 % de la représentation en ayant eu que 11 % de soutien de la part du corps électoral écossais (et 22 % des suffrages exprimés) .
Autre élément...l'Ecosse pèse 6-7 % de la population britannique et se retrouve avec le SNP comme le 3ème Parti du Royaume-Uni !
Je comprends bien la différence entre le référendum et ce scrutin...on peut estimer que 5 à 10 % des électeurs votent SNP pour demander plus de pouvoirs à l'Ecosse et sont satisfaits de leur gestion, mais ne veulent pas de l'indépendance. Mais il n'en demeure pas moins qu'une grande majorité des électeurs du SNP sont pour l'indépendance, et que grâce à ce mode de scrutin ils trustent 56 des 59 circonscriptions alors que le dernier référendum a mis les indépendantistes à 46 % (ce qui est un excellent résultat mais on est loin de 95 % des voix !).
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Paul Chérel Le Vendredi 8 mai 2015 18:13
Autre complément à l'intention de Philippe Guilloux. Les Bretons manquent de pragmatisme, c'est vrai. Troadec par exemple, pour les Européennes à ounlier Tous les Bretons qui vivent et votent dans les¨PdL
On va revor la même chose aux prochaines régionales. Quant aux DEPUTES bretons, qui sont-ils. Ah ( vous voulez parle de Paul Molac ou Marc Le Fur ? Ils sont deux. Tous les autres ne sont pas bretons même s'ils portent un nom qui le fait croire. Paul Chérel
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SPERED DIEUB Le Vendredi 8 mai 2015 18:14
Force est de constater que le mouvement breton n'a pas le monopole de l'éclatement en diverses tendances ,loin s'en faut Cependant malgré la multiplicité des forces politique en faveur de l'émancipation ,le SNP DE CENTRE GAUCHE largement majoritaire en Ecosse ,un peu comme si à terme NTFB coalition de trois tendances,en moyenne, de centre gauche le devenait ......
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_national_%C3%A9cossais
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Yvon Bordiec Le Vendredi 8 mai 2015 19:04
@Yann Ber,
Arrêtez de nous faire croire que l'Europe pourrait nous apporter une quelconque solution!! Il ne faut compter que sur soi-même. Les écossais n'ont compté que sur eux-mêmes et ils ont réussi. L'Europe n'imposera jamais des choses à la France au moins dans ce domaine là qui tient à la "Une et Indivisible".
Il n'y a que les bretons qui croient très forts dans l'interceltisme par ailleurs en espérant que cela va leur apporter quelquechose. Non les autres pays celtiques s'assument et réussissent et se foutent pas mal de l'interceltisme.
De même beaucoup de bretons vivent une révolution ^par procuration en vénérant la révolution irlandaise. La révolution des esprits c'est ici en Bretagne qu'il faut la faire quand on voit que trop de bretons se considèrent comme français et s'étonnent ensuite des retombées négatives sur leur culture.
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Eric Simon Le Vendredi 8 mai 2015 19:06
Je préciserais que beaucoup de sièges SNP ont été gagnés avec 40 à 45% de voix, car c'est un scrutin uninominal à 1 tour (5 à 6 candidats, celui qui arrive en tête est élu): le SNP est (de loin) le premier parti d'Ecosse mais ne recueille pas 50% des suffrages exprimés. Ceci reste donc parfaitement cohérent avec le résultat du référendum, contrairement à l'interprétation de certains.
Bien à vous.
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Lucien Le Mahre Le Vendredi 8 mai 2015 19:11
Je partage l'opinion de Pierre Camaret et de son ami anglais.
Les Ecossais n'ont pas actuellement de majorité pour l'indépendance, mais ils se servent de ce levier puissant qui inquiète Londres pour mettre la pression et renforcer leur autonomie. Un peu le cas québécois en somme. Dans ces deux cas, le gouvernement fédéral central a permis ces référendums d'autodétermination, notons-le au passage.
Les électeurs qui votaient largement Labour avant le référendum ont voté cette fois SNP dans ce but. Pragmatiques et clairvoyants, ils ont su dépasser leurs sympathies partisanes pour renforcer la force de frappe électorale de l'Ecosse.
Ils y ont si bien réussi qu'ils vont constituer la 3è force politique de GB. Une force de 56 Députés dont les intérêts de l'Ecosse seront le premier objectif et qui pourrait - dit-on - éventuellement servir d'appoint au Labour...
Sans idéaliser le moins du monde nos voisins britanniques, je note également quelques points frappants pour nous.
- Ed Milliband s'est déclaré "seul et unique responsable" de la défaite subie par son parti. C'est sans doute exagéré, mais cela a de la gueule et mine de rien, cela rafraîchit ! Il y a là un fond de "culture de la responsabilité", qui serait le bienvenu chez nous, où c'est en général la faute de la terre entière, sauf celle du "responsable" concerné.
- Suite logique : les 3 chefs des partis battus ont démissionné. Peut-être leurs troupes demanderont-elles à certains d'entre eux de revenir, je ne sais pas, mais le fait est là. C'est d'un grand exotisme en France où, défaites, échecs ou ce qu'on voudra, on ne démissionne plus depuis un bail, on attend plutôt d'être sorti sans gloire comme un cow-boy ivre par les portillons du saloon...
- le lendemain de ces résultats pénibles pour deux d'entre eux, aujourd'hui donc, à Londres, les trois leaders des plus grands partis déposaient conjointement au nom du peuple britannique une couronne de coquelicots pour les cérémonies du 8 Mai.
Je crois par ailleurs avec Alain Muzellec que nos trois identités gigognes, seraient de nature à rassembler les Bretons, car bien dans notre logique traditionnelle qui intègre sans abolir, à la manière de poupées russes, les différents niveaux d'appartenance. De plus cela ne préjuge pas de développements ultérieurs et tout le monde peut donc y trouver son compte du moins pour pour commencer.
De la Bretagne à l'UE, en passant par une France qui devra se fédéraliser d'une façon ou d'une autre en opérant des choix clairs et non en accumulant des structures accablantes qui finissent par paralyser l'action, il y a de quoi faire. Notamment en supprimant le doublonnage entre "régionalisation" et "centralisation", qui permet certes un millefeuille nourricier pour certains, mais dont le fardeau et l'inanité sont devenus insupportables pour le pays. Et en procédant à un re-découpage sensé et véritablement démocratique, la courroie de transmission lors du dernier tronçonnage : une bonne partie des soit-disant "élus du Peuple" que nous connaissons tous à présents, ayant gravement et honteusement failli à leur fonction fondamentale de représentation du citoyen.
Il nous faut donc un changement de vision de la Démocratie Française et des hommes à la hauteur.
Et comment on fait tout ça ?
Pour le moment, en tant que Bretons, le succès Ecossais devrait nous inspirer fortement, sur la voie que la plateforme NTFB commence à emprunter par exemple... A moins qu'il n'y ait mieux, car je ne suis pas au courant de tout !
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Yann LeBleiz Le Vendredi 8 mai 2015 19:26
Le SNP est Social-Démocrate, il se bat directement contre le Labour pour le mettre hors du Pays!
En Bretagne, peut-on me citer le nom du parti politique en charge de mettre les Socialistes à la porte???
Celui qui aurait pu le faire à retourné sa veste pour collaborer, au nom du socialisme international!!!
En clair, le SNP s'est battu pour l'Ecosse, l'UDB a trahi pour de l'idéologie archaïque!
Décrédibilisant durablement les politiciens nationalistes auprès des citoyens bretons!
Pour information :
Les conservateurs britanniques doivent maintenant organiser un référendum pour décider de rester en Europe!
L'Ecosse et le Pays de Galles, pro européen, exigent d'avoir un référendum propre à eux sur ce sujet!
De mémoire, les Bretons ont voté OUI à Maastricht et au Traité de constitution,... (L'inverse des Français!)
Qu'en reste-t-il aujourd'hui???
"A quand un Parti Social-Démocrate Breton??!!! Qui se donnerait comme mission pour virer les Socialistes Français..."
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Gérard Mérel Le Vendredi 8 mai 2015 19:32
SNP
2010, élection du parlement du RU: 19,9 % des voix, 6 députés élus sur les 59 circonscriptions écossaises
Referendum du 18 septembre 2014 sur l'indépendence: oui, 44,7 % des voix, 1 617 989 suffrages. Très importante participation.
2015, 7 mai, élection du parlement du RU: 50 % des voix, 56 députés élus sur les 59 circonscriptions écossaises
La participation ("turn out") semble assez bonne.
Quel nombre de votants a choisi en 2015 un candidat SNP (il faut additionner les voix des 59 circonscriptios) ?
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kris braz Le Vendredi 8 mai 2015 20:43
J'invite M. Chérel, auquel la simple mention de "gauche" semble donner des boutons, à consulter le programme du SNP à l'occasion du récent référendum. Pas un programme style Mélenchon-CGT/FO certes, mais un programme résolument progressiste : éducation, santé, droit des femmes (à l'image de son nouveau leader Nicola Sturgeon), mais aussi intégration des - importantes - minorités, programme d'énergies renouvelables dans lequel l'Ecosse est déjà engagée, rejet du programme d'armement britannique, démocratie locale. Et, surtout peut-être, une VISION pour l'Ecosse de demain. (tristement absente en Bretagne hélas)
Rappelons également à M. Chérel que le peuple écossais a derrière lui une histoire de cruelles injustices (Clearances des Highlands, révolution industrielle et exploitation sauvage des travailleurs, déni de démocratie…)
Pas étonnant donc que les Tories y soient honnis (et quasiment inexistants) et que le SNP n'a fait que prendre la place d'un Labour blairisé défaillant.
La lecture du remarquable historien écossais Tom Devine (et le visionnage sur YouTube de ses interventions) est vivement conseillée à M. Chérel, ainsi qu'à quiconque désirant comprendre l'Ecosse actuelle.
Et pour finir, savourons quand même le carton : 56 sièges au SNP sur 59 !
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iffig cochevelou Le Vendredi 8 mai 2015 23:40
Même si on peut être heureux des résultats du SNP, ce n'est pas un résultat exceptionnel, si on le compare au référendum qui a donné 45% d'électeurs favorables a l'indépendance. Le scrutin britannique à un seul tour permet des résultats positifs dès que l'on dépasse 30% des voix : en fin de compte les travaillistes ne sont pas loin derrière le SNP, même s'ils n'ont obtenu qu'un seul député. En fin de compte plus de 60% des Ecossais ont voté pour des représentants des partis anglais , ce n'est pas rien. Et sauf des erreurs monumentales de Cameron , comme vouloir sortir de l'Europe, pourraient les inciter à réclamer à nouveau l'Indépendance. Nicola Sturgeon est réaliste en disant qu'elle espère voir son pays indépendant avant sa mort , elle n'a que 44 ans ....!
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, probablement parce que son p Le Samedi 9 mai 2015 10:22
Voix "oui" au référendum: 1 617 989
Voix à un candidat SNP en 2015 (59 circ.): 1 458 984
J'ai calculé le % voix SNP pour les 21 circonscriptions les plus méridionales (et les moins motivées par l'indépendance, avec 1 élu conservateur (circ. de Dumfries) et 1 élu travailliste (Edimbourg Sud) (le 3e est un lib-dem dans les Orkney-Shetland):
47,43% pour un candidat SNP (le chiffre de 50% pour l'Ecosse de Wikipedia english SNP est donc crédible).
Iffig, tu te trompes, cette fois, 50% des électeurs ont fait confiance au SNP probablement parce que son programme (déjà partiellement appliqué) est plus à gauche que celui des travaillistes.
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Konan Lasceau Le Samedi 9 mai 2015 11:05
Ecosse
l'UNION fait la FORCE.
Bretagne
la Désunion sert PARIS
le reste c'est du Bla, bla
ALORS CONTINUONS A FINANCER LE GRAND PARIS !
(avec les impôts et le PIB des BRETONS)
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Philippe Guilloux Le Samedi 9 mai 2015 12:08
@konan lasceau : et l'oignon fait la soupe comme dirait un habitant de Roscoff ;-)
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Louis Le Bars Le Samedi 9 mai 2015 12:12
L'interceltisme n'est abosulment pas à négliger. C'est une des rares choses positives des 30 dernières années, je m'étonne de certains commentaires...un Parti breton structuré aurait tout à intérêt à nouer des liens (ne serait-ce que pour apprendre) avec des Partis comme le SNP. Après il faut bien être conscient que le contexte est différent.
Un des gros problèmes de la Bretagne actuellement est un manque de crédibilité de ces mouvements et de lisibilité internationale.
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Gérard Mérel Le Samedi 9 mai 2015 12:15
Rectificatif: 1 454 436 voix pour le SNP.
% SNP sur les 59 circonscriptions: 49,96%.
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PIERRE CAMARET Le Samedi 9 mai 2015 12:45
Kris Braz . Toutes les nations ( et les individus) ont un passé d'injustices derriere soi.
Je ne suis absolument pas socialiste , mais social . Je n'aime pas voir des gens malheureux .
On ne peut egaliser , redistribuer que si ,on a quelque chose a redistribuer... si on a rien meme socialiste puissance 27 ,on n'apportera rien .
Il faut donc produire des richesses avant de les redistribuer . Comment ?????? par le travail , l'investissement intelligent.
4000 AREVA au tapis en France ?????? pourquoi ?? on a nomme a la tete , des gens proches du pouvoir , mais incompetents et voila le resultat .
Donc qu'un parti ait un programme , bien , il faut pouvoir le realiser > LA BRETAGNE , l'ECOSSE ne sont pas seules .... il y a l'Europe , il y a la mondialisation , il y a la Geopolitique ( les matieres premieres ) il y a le marche . Pour mettre cela en musique , il nous faut des gens extremement competents et non des franchises du Pouvoir quelqu'il soit .... et pour cela la FRANCE est tres mal place .On prefere donner les bonnes places a un fils d'Archeveque ( cela peut servir ) qu'a un fils ( tres diplome , tres competent ) d'un ajusteur mecanicien qui n'a aucune influence politique ...... car en France ( et en Bretagne ) on ne vit que de cela .......la politique ... Merci , Papa , pas pour moi .
Mon avis , les ecossais sont pragmatiques ..... ils se preparent a l'independance.... mais avec le temps . CAMERON l'a promis plus de devolution pour l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord ...... en fait l'apprentissage de l'independance ....... mais entendons nous , aujourdhui le terme independance , n'a pas la meme signification qu'il y a 300 ans .L'economie ( que les hexagonaux negligent ) controle tout . Independants oui , mais il faudra tenir compte de ses clients ( Geopolitique )....... et helas quelques fois faire seulement de la Real Politik, pour survivre , equilibrer sa balance de paiement a l'echelon mondial , faire des impasses ( honteuses) sur certains details etc....
Je pars demain soir pour le PNG retour dans 10 jours .
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SPERED DIEUB Le Samedi 9 mai 2015 14:43
Lendemain des élections régionales en Bretagne de décembre 2015
NTFB a infligé une douche écossaise au PS et autres valets de la classe politique parisienne
Je rêve ???
Oui mais il y a des signes révélateurs
J'entends des personnes pas du tout branchées mouvement breton mettre en cause 'le système français '
L'autre jour dans une conversation au sujet du match Barcelone PSG ,des bretons lambda souhaitaient la victoire des catalans ,en disant Paris çà commence à bien faire
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Paul Kerguelen Le Samedi 9 mai 2015 16:20
Bonne remarque de Konan Lasceau...
Félicitation aux Écossais!
Je sais que certain vont me rétorquer que la Bretagne n'est pas l'Écosse, qu'elle a ses spécificités, mais à nous aussi de nous en inspirer et en faire tout autant en Bretagne. Et pas uniquement pour les socialistes...mais pour tous les partis français!
Et cela commence par une unité. Je vous invite à lire, si ce n'est déjà fait, d'Herri Spohé cet article :
Malheureusement, nous sommes plus d'un à le réclamer...et si il y existe un prémisse, nous en sommes encore loin... mais bon! je ne vais pas rabâcher sans cesse la même chose!
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Lucien Le Mahre Le Dimanche 10 mai 2015 09:47
L'analyse d'Herri Sporé indiquée par Tugdual Radiguet est en effet intéressante et positive, notamment par ses pistes d'organisation et de fonctionnement de la "plateforme" qui nous est indispensable. A lire absolument.
Ce n'est jamais aisé chez nous, mais on constate qu'ailleurs non plus. Le tout est de laisser tomber une bonne fois pour toutes l'idée pernicieuse qu'il y aurait une sorte de fatalité bretonne qui comme un mauvais sort, vouerait à l'échec toutes nos tentatives politiques. Les temps, les conditions, les opportunités changent ainsi que les générations, l'expérience et la réflexion progressent et ce qui n'a pas marché hier peut très bien fonctionner demain en s'y prenant autrement.
Déjà la prise de conscience se fait peu à peu que les grands partis hexagonaux n'utilisent nos voix que comme l'Armée utilise les supplétifs.
Une telle "plateforme" doit placer avant tout la défense des intérêts concrets et de la vie quotidienne des gens, avec si possible des propositions originales et accrocheuses. Il faut convaincre qu'il ne s'agit pas d'un front de défense des langues, danses et musiques régionales, mais, même modeste, d'une vraie alternative aux partis hexagonaux, plus proche et plus efficace.
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iffig cochevelou Le Dimanche 10 mai 2015 10:47
commentaire sur mon intervention :
je reconnais que j'ai eu de mauvaises informations qui me donnaient des résultats inférieurs.
Cependant si le chemin de l'indépendance est tracé, comme le dit bien Nicola STURGEON et beaucoup de commentateurs, cela va être bien difficile , face a un gouvernement qui a décidé d'être plus que combattif vis a vis de l'Ecosse
Il faudra pour réussir que le SNP arrive a faire bouger bien au dela des 47/50%
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An Floc'h Le Dimanche 10 mai 2015 11:46
@kris braz
Précisions bienvenues.
Il ne faut pas avoir visité l'Ecosse ou y avoir séjourné dans des lieux privilégiés pour oublier la réalité matérielle du pays, peu comparables avec la Bretagne. Heureusement.
Mieux vaut être misérable à Concarneau qu'à Glasgow.
Une fois n'est pas coutume, écrivons du bien de l'Etat français, l'obsession égalitaire française, largement hypocrite, a tout de même aux marges évité le niveau des inégalités britanniques.
Londres se gave plus que Paris et les Ardennes françaises ne sont pas aussi misérables que pas mal de coins des "valleys" galloises.
J'ajouterais que le Britannique est plus tolérant à l'inégalité matérielle que le Français.
Les Anglais ont été finalement plus dur avec leurs "satellites" que les Français, mais moins insidieux. La violence anglaise a été beaucoup plus matérialiste. La française, psychologique.
"A celui qui n'a plus rien, la patrie est son seul bien" disait Jaurès.
Les Anglais ont pris, laissant la patrie, la France a acheté la patrie pour mieux prendre.
Simplement, il faut garder en tête que la Bretagne a été plus que corrompue dans son Histoire par la France.
Je suis dur mais la Bretagne peut rougir et doit comprendre pourquoi l'interceltisme reste très marginal. Disons que nous sommes des mignons comparé aux Gallois et Ecossais (l'Irlande étant encore plus à part). Son attitude envers l'Eglise catholique a aussi été le symptôme d'une nation n'ayant pas peur de la soumission pour des promesses.
On parle de Maastricht. On en a réentendu parlé avec les Bonnets Rouges. La Bretagne, comme beaucoup (et l'UE a tellement changé depuis), était pro-européenne tant qu'elle y gagnait quelque chose.
Il n'est pas possible de se focaliser sur l'exemple écossais. L'Ecosse est une terre socialiste et pour que l'idée indépendantiste rencontre le succès, elle se devait d'être socialiste.
La Bretagne dans son ensemble est une terre modérée.
L'obsession de certains à critiquer le gauchisme de l'UDB est aussi improductif que ce même gauchisme.
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Paul Chérel Le Dimanche 10 mai 2015 11:48
@Louis Le Bars. Je pense que dans votre message du 8 mai en commentaire du mien de même date, le calcul effectué, en totalisan des % obtenus uniformément par telle ou telle “faction politique”, mélange choux et carottes, ce qui n'est absolument pas le cas du systéme électoral britannique que,je suppose vous connaissez parfaitement. J'en donne quelques grandes lignes pour les lecteurs de ABP qui n'auraient pas cette connaissance. L'ensemble du corps électoral du “United Kingdom” (à ne pas confondre comme beaucoup de Français, y compris leurs dirigeants, avec l'Angleterre) totalise environ 46 millions de votants qui sont répartis selon une boundary Commission en 650 Consituencies de chacune 60 à 70 000 électeurs pour élire en un seul tour, un et un seul député qui les représentera au Parlement encore appelé (Chambre basse ou Chambre des Communes). L'énorme différence avec la France, c'est que ce Royaume, rappelle qu'il n'est qu'une Union de nations en accordant automatiquement aux dites nations, un certain nombre de députés à l'Ecosse, au Pays de Galles et à l'Irlande du Nord. Allez faire la comparaison avec les 100 départements français, découpés n'importe comment selon la distance parcourue par un cheval, et abritant en moyenne 600 000 habitants soit 400 à 450 000 électeurs ! Chacun de ses départements élit 6 à 10 députés et vous obtenez ainsi la joyeuse cacophonie partisane parisienne que nous connaissons. Quant aux régions, découpées, elles aussi, n'importe comment sans aucune référence aux nations qu'elles ont été à un moment de leur Histoire et aux peuples .qui les habitent, elles n'ont même pas l'accès au Parlement. Qualifier donc de dangereux un scrutin (parlementaire) par le fait qu'il n'est qu'à un seul tour et pourrait, dans un pays comme la France aboutir à la dictature d'un parti, c'est peut-être vrai, mais c'est le système qui est mauvais et très loin d'être démocratique. Paul Chérel
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Paul Chérel Le Dimanche 10 mai 2015 15:08
Je ne sais ce qui fait dire à Mme ou Mr. Kris Bras que l”expression “de gauche “ provoque chez moi une éruption de boutons mais qu'il ou elle sache que l' expression-inverse “de droite” m'horripile tout autant? Ces deux raccourcis ont l'odeur du simplisme franchouillard faussement politique qui n'a guère de mise en dehors de l'hexagone. Au Reichstag allemand, par exemple, les UMPIstes chiraquiens seraient placés à gauche des membres du SPD, tandis que les Chinois d'aujourd”hui seraient à droite des partisans Le Pen dans l'hémicycle français. Je le ou la remercie cependant d'avoir traduit en français, à mon intention, le programme du SNP, j'ai cru comprendre tout autre chose en lisant le “Scots Independent”. Paul Chérel
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Damien Kern Le Dimanche 10 mai 2015 17:52
Le premier qui m'a guidé dans la mondialisation est un écossais qui a voté SNP.
Dans les iles brittaniques tout le monde se détestent, irish, northern ireland (protestant d'origine écossaise), scot, welsh, england ... Mais ils ne se rendent pas compte que pour les taxes, le social, la démocratie, ce sont les mêmes.
Il y a un article de loi insignifiant pour l'élection des MPs en UK. On demande aux fonctionnaires de démissionner avant de se présenter aux élections. Peut-on imaginer une telle revendication en Bretagne ?
Démocratie. Par quel bout juge t-on le manque de démocratie du système électoral anglais ? Dangereux ! Quel est le système le plus stable ?
A moins que les juges soit tellement imprégnés de politique française qu'ils oublient de prendre de la hauteur internationale et historique.
L'anglais est pragmatique, il regarde toujours le résultat. In fine applique t-on plus l'avis du peuple en France ou en UK?
- Les anglais préfèrent un scrutin au départ injuste, mais qui au final permet aux élus de décider.
- Les français sont contents quand ils entendent leurs nombreux représentants dans les médias. Je comprends que les nombreux représentants politiques français soient pour un maximum de démocratie et de postes à pourvoir; ils sont nombreux à cajoler les français. La cacophonie se termine par le 49.3 en haut de la pyramide.
Les ex colonies UK sont encore dans le Commonwealth. En Angleterre, j'ai travaillé avec un indien et son turban. Il n'y a aucune volonté d'assimilation. Devolution !
--
Effectivement, ces dernières années et encore maintenant il vaut mieux être pauvre en France qu'en Ecosse.
Les français sont des peureux, les champions de l'assurance vie. Quand on prend des assurances pour tout, mathématiquement on est sûr de perdre : très anglais comme raisonnement.
Et dans les 15 ans qui viennent ? Je pense que ça sera l'inverse, j'engage d'ailleurs tout mes investissements dans ce sens. L'avenir jugera.
--
Mon résumé pour les élections 2015 des MPs : "It's the economy, stupid"
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kris braz Le Dimanche 10 mai 2015 20:56
les raisons de l'adhésion à la thèse de l'indépendance écossaise de l'historien Tom Devine (mentionné dans mon post précédent): :
- construction d'une identité positive écossaise et d'un "narratif" convaincant
- Fort développement de l'activité culturelle écossaise
- Diversification de l'industrie écossaise à partir des années 1980
- importantes ressources en énergie (pétrole + éolien/hydrolien
- développement de la recherche et de l'éducation
- adhésion de la minorité (d'origine) irlandaise à l'idée d'Ecosse indépendante
- déclin général du concept "UK" et de son attractivité économique.
Selon lui, une dévolution accentuée ne serait qu'un emplâtre sur une jambre de bois : l'Ecosse a actuellement les moyens de son indépendance.
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SPERED DIEUB Le Lundi 11 mai 2015 09:22
Un article en lien avec le sujet
Il y a fort à parier qu'il va avoir une coalition des grands pays d'Europe pour tenter de freiner les velléité de dévolution vu qu'ils sont tous menacés plus ou moins d'éclatement ,si ce mécanisme se met en marche ,y compris l'Allemagne au moins avec la Bavière
Pour faire face à cette tendance les dirigeants des grands pays peuvent mettre en avant le fait que l"éclatement rendrait le continent vulnérable vu les vraies menaces sur la sécurité (danger islamique d'une part ,et d'autre, une coalition russo chinoise se met en place ,sans compter le symbole que représente la réhabilitation de Staline La meilleure réponse face à ce réel danger doit être une proposition d'une union des peuples d'Europe ,pour une armée commune ,efficace et adaptée aux besoins des nouveaux enjeux ,c'est de toute façon une urgence
En ce qui concerne un autre argument ,le risque qu'un affaiblissement des états centraux provoquerait un déséquilibre territorial Proposition de l'union des régions européennes, une caisse de solidarité permettant d'intervenir surtout en cas de cataclysme économique ,ou climatique
Au moins sur ces deux points sensible il faut prendre les devants
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Paul Chérel Le Lundi 11 mai 2015 10:39
@Kriz bras. Vous prêchez un converti. Bien sur que j'approuve les Ecossais et leur souhaite un grand succès. Il est désolant de ne pas voir les Bretons emboîter le pas. Espérons que les Gallois, puis les Cornouaillais fassent de même et je pense qu'ils le feront AVANT les Bretons endormis. Ceci dit, je maintiens mon opposition à classifier, comme l'article le fait, "De centre gauche" pour parler du SNP. Même le répertoire que vous extrayez des pensées de l'historien (et non tel que lu dans une profession de foi du SNP au moment des élections) font davantage penser à des idées libérales (ce qui en français équivaut plutôt à des idées de droite ) qu'aux programmes idéologiques sociaux des petits politiciens français aussi bien ceux dits de gauche que ceux dits de droite. Amicalement. Paul Chérel
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Alwenn Le Lundi 11 mai 2015 11:25
"Il est désolant de ne pas voir les Bretons emboîter le pas."
Pour cela il faudrait une élite crédible qui défende intelligemment l'idée d'indépendance en Bretagne ! Où est cette élite ? Je ne la vois pas.
"les raisons de l'adhésion à la thèse de l'indépendance écossaise de l'historien Tom Devine (mentionné dans mon post précédent): --> Voir le site :
- construction d'une identité positive écossaise et d'un "narratif" convaincant
=> L'identité positive bretonne est en bonne voie, le "narratif" reste à faire.
- Fort développement de l'activité culturelle écossaise
=> En bonne voie aussi en Bretagne, je pense
- Diversification de l'industrie écossaise à partir des années 1980
=> ?
- importantes ressources en énergie (pétrole + éolien/hydrolien
=> ?
- développement de la recherche et de l'éducation
=> ?
- adhésion de la minorité (d'origine) irlandaise à l'idée d'Ecosse indépendante
=> ??
- déclin général du concept "UK" et de son attractivité économique.
=> ??? Par rapport à l'époque coloniale triomphante, le concept "france" est évidemment en déclin, avec la prépondérance de la culture américaine (cinéma, musique, ) et l'arrivée de la citoyenneté européenne.
L'indépendance ne tombe pas du ciel , il faut la préparer. Or, qui y travaille aujourd'hui ? Pas grand monde.
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Paul Chérel Le Lundi 11 mai 2015 16:24
@Alwenn. Effectivement, pas grand monde. En tout cas pas ceux qui se cachent derrière un pseudo. Je n'ai pas bien compris a qui vous adressez vos points d'interrogations à la suite de la recopie des pensées de l'historien écossais cité par @Kris Bras. Il faut évidemment préparer le Breton moyen à l'idée mais encore faut-il la définir et en premier, par rapport à qui ? Il faut en même temps lutter contre la peur du nouveau, de l'inconnu. Le résultat du référendum écossais montrait, même s'il n'a pas réussi totalement, que le SNP avait presque franchi cette étape. Ce scrutin législatif semble confirmer qu'il y est arrivé et on peut penser que les 56 députés écossais vont peser lourd dans la nouvelle Chambre des Communes et ses 650 députés. Quant aux Bretons (les militants, je veux dire), il faudrait d'abord qu"ils se débarrassent de cette allégeance aux partis français et à leurs idéologies d'un autre âge dont il n'y a RIEN à tirer. Alors, ils commenceront peut-être à gagner quelque crédibilité dans l'esprit du Breton de baee. Paul Chérel
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Yann LeBleiz Le Lundi 11 mai 2015 17:31
@ An Floc'h
"La Bretagne dans son ensemble est une terre modérée.
L'obsession de certains à critiquer le gauchisme de l'UDB est aussi improductif que ce même gauchisme."
Je pense que sur ce point vous faites erreur!
Vous avez raison quand vous dites que la Bretagne est une terre modérée, hors considérer toute personne non membre de l'UDB ou du PS Français comme fasciste est justement en totale opposition avec cette caractéristique bretonne de modération...
Hors, c'est bel et bien la manière dont à procédé l'UDB depuis 60 ans, excluant 2,3 millions de Bretons dès facto, soit la moitié de la population!
Une démarche qui ne peut pas convenir aux Bretons, même ceux qui sont de sensibilité sociale!
De fait, l'UDB à refusé la voie de la modération, l'UDB à refusé la voie choisie par le SNP a choisie!
Sauf erreur, le SNP ne considère pas comme fascise les Ecossais qui ne votent pas pour le LABOUR!
De plus, l'UDB rejette la Sociale Démocratie, gauche modéré européenne, à l'image de la France qui lui préfère le SOCIALISME JACOBIN quitte à l'assaisonner à la sauce caviar et avantages statutaires pour faire passer le plat!
La Sociale-Démocratie totalement absente de Bretagne, prouve bien la contagion de la culture politique française dans nos esprits...
Hors justement par son positionnement modérée, la Bretagne devrait être une terre propice à la Social-Démocratie, du moins pour le gens de sensibilité sociale...
Le Libéralisme sociale (libéralisme à l'Européenne) étant l'autre grand absent, et je n'évoquerais même pas la Démocrate-Chrétienne, il est vrai que la Bretagne n'est que le pays européen qui compte le plus de monument religieux au km²!
"On ne peut pas évoquer la tradition de modération des Bretons, si au nom du Républicanisme on rejette les valeurs qui ont façonnées cette tradition!"
"Il y donc entre l'approche de l'UDB et la tradition de modération des Bretons un écart majeur!"
Le SNP lui n'a pas mangé dans la gamelle du LABOUR, le SNP a montré au LABOUR la porte de la sortie (tout en restant poli et cordial)!
"A mon sens, être modéré ce n'est pas excuser l'UDB de n'avoir pas su devenir un SNP, la modération serait de savoir tourner la page des erreurs et d'offrir enfin aux Bretons des partis qui leur correspondent!"
Enfin, si on veut faire comme les Ecossais, faire qu'un jour les nationalistes bretons après avoir pris le pouvoir au CR B4 et au CG 44, entre à l'Assemblée et au Sénat Français pour occuper tous les postes de députés et sénateurs disponibles à la Bretagne!
Le but étant de pouvoir discuter comme il convient avec ceux qui nous privent de nos Libertés!
Et non de manger le caviar ensemble!
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Yann LeBleiz Le Lundi 11 mai 2015 18:45
@ SPERED DIEUB
"y compris l'Allemagne au moins avec la Bavière"
La question allemande ne me semble pas devoir ce poser ainsi.
La Bavière est plus à mon sens un fantasme français qui voyait là un affaiblissement de l'Allemagne du fait de sa diversité, avant de constater que le feux était dans la bergerie avec le projet étatique de Nation Française décrétée qui est en échec!
C'est aussi un fantasme breton de chercher des situations semblablement à la notre pour justifier notre manque de confiance dans la légitimité de notre volonté à retrouver nos Libertés!
La Bavière est loin d'être la Bretagne!
Si l'Allemagne s'oppose à l'émancipation, Ecosse et territoires russes d'Ukraine, c'est plus à mon sens par le fait qu'elle a martelé dans son crane depuis 70 ans que de la stabilités des frontières européennes venait le garantie de la paix...!
Ne pas oublier que l'Allemagne a été amputé d'1/3 de son territoire et pas du moindre: la Prusse, devenue Polonaise, ce qu'elle n'était pas!
Dans les faits, la population allemande a fait en parti le deuil des territoires perdues.
Ce deuil provient notamment du déplacement des populations qui a eu lieu en Europe centrale, un événement abjecte que nous connaissons que très peu en Europe de l'Ouest (on parle de 30 millions de personne déplacées entre 1945-46: allemands, polonais, ukrainiens, lituaniens, rom, etc...).
Je dis "en parti", car la population allemande refuse la réécriture de l'histoire qui voudrait que ces territoires n'étaient pas allemand!
Mais pour y parvenir ils préfèrent l'amitié avec les polonais: Partager avec les polonais l'histoire de la Prusse, passée et future, plutôt que de fantasmer sur une reconquête et le plantage de drapeaux!
Faire de ce malheur commun (ce fut autant un malheur pour les Polonais que les pour les Allemands), une base d'avenir!
En gros, miser sur les valeurs de l'Europe future qui respecterait les peuples et leur histoire individuelle mais aussi leur histoire commune!
Malheureusement et contrairement à sa population, le gvt allemand est en retard idéologique sur ce plan, tout comme l'Europe politique est en retard sur l'Europe voulue par les peuples!
D'où, ce blocage puéril...
mais cela pourrait évoluer avec la reprise de confiance qui s'opère chez les Allemands, dans une Europe future qui semble évoluer plus vers un Saint-Empire réactualisé (respect démocratique des populations) qu'à une Europe à la Française (unie par un standard décrétée)!
En aparté :
(Je sais qu'on nous a appris à détester le Saint-Empire... et que cette évocation peu susciter des réactions, mais le Saint-Empire était le 1er allié politique et commercial de la Bretagne... la raison de notre puissante marine du XIVème siècle!
Donc à moins de réécrire l'histoire et prendre nos anciens pour ce qu'ils n'étaient pas, je pense que ce lien n'était pas sans raison!
Et je ne connais aucun ancien peuple du Saint-Empire qui crache sur cette période comme on le fait en France!)
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kris braz Le Mardi 12 mai 2015 09:50
@ P. Cherel et al.
Je crois que l'aspect fondamental à retenir est un changement radical de perspective des Ecossais par rapport à leur histoire et leur devenir.
Dans l'Ecosse que j'ai connue (fin années 70 & debut années 80) dominait la mentalité "Scottish cringe", à savoir un mélange d'amertume et d'agressivité vis-à-vis de la GB, une célébration du martyre etc, tout ceci allié au poids du presbytérianisme.
Le tout de force du SNP (ça a quand même pris trois décennies) a été de tourner résolument le dos à cette vision passéiste (et de la glorification des vaincus), à construire une vision pour l'Ecosse à partir de ses atouts. Tout en prenant le contrepied du modèle "libéral"anglais et en restant attaché aux traditionnelles valeurs "progressistes" et "égalitaires" écossaises.
Voila ce que j'ai trouvé de réjouissant dans la campagne pour le référendum et dans celle récente.
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SPERED DIEUB Le Mardi 12 mai 2015 11:30
Je n'invente rien ,je constate
http://elections-en-europe.net/regions/baviere/
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