Visuel de couverture de l'anthologie bilingue de poètes de Bretagne
- Communiqué de presse -
Décès de Rüdiger Fischer, poète, traducteur et éditeur
Le poète, traducteur et éditeur Rüdiger Fischer vient de mourir des suites d'un cancer. Grand défenseur de la poésie et de l'amitié entre les peuples, il avait édité en 2010,
Par Marie-Josée Christien pour Spered Gouez / L'esprit sauvage le 10/06/13 14:32
Le poète, traducteur et éditeur Rüdiger Fischer vient de mourir le 4 juin à l'âge de 70 ans des suites d'un cancer. Grand défenseur de la poésie et de l'amitié entre les peuples, il avait édité en 2010, en collaboration avec Herri-Gwilherm Kerourédan et Nicole Laurent-Catrice, une anthologie bilingue de poètes bretons aux Editions En Forêt / Verlag Im Wald en Bavière : Le temps de vivre, 21 poètes de Bretagne, un ouvrage qui est une référence incontournable sur la poésie bretonne actuelle.
Rüdiger Fischer a plus fait par son activité de passeur de poèmes pour l'amitié entre les Peuples que les sinistres eurocrates ! Nous ne l'oublierons pas. Lucien Wasselin.
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Jacques Basse Le Lundi 10 juin 2013 19:38
Son départ crée un vide,que comblera sa poésie qu'il nous laisse en héritage. Grâce à elle il demeurera à jamais parmi les grands
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Paul Badin Le Mardi 11 juin 2013 11:59
Beaucoup de chagrin... Rüdiger Fischer, poète, traducteur multilingue, était l'éditeur des Editions en Forêt, Verlag im Wald. Un grand militant de la poésie et, à travers elle, de l'amitié entre les peuples.Personne, une fois qu'il l'avait rencontré, ne pouvait oublier son sourire prévenant,présent sur tous les marchés et autres manifestations poétiques. Au terme d'une longue et douloureuse maladie, nous perdons un grand ami.
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Marilyse Leroux Le Mardi 11 juin 2013 15:15
Jacques Fournier (poète, directeur de la Maison de poésie de Saint Quentin-en-Yvelines) a pris la parole sur le podium du Marché de la poésie place Saint Sulpice à Paris pour nous faire part du décès de Rüdiger Fischer, poète, traducteur, éditeur,revuiste, talentueux passeur de poésie. Je n'oublie pas que je lui dois la traduction de certains de mes poèmes en allemand, parus dans l'anthologie "21 poètes de Bretagne", éditions En forêt, en 2010. Outre l'excellence de sa traduction que je n'ai pu juger moi-même n'étant pas germaniste mais dont on m'a fait part (une collègue a cru que mes poèmes français étaient la traduction de poèmes allemands !), j'ai pu, grâce à cette publication, mesurer la grande courtoisie et le sérieux de Rüdiger Fischer dans cette entreprise. C'est pourquoi je veux penser à lui ici en publiant l'une de ses traductions. De tous côtés, la poésie, les poètes lui rendent un hommage fervent, mérité. La poésie a ses infatigables passeurs, d'infatigable générosité, remercions-les. Jetzt sammelt sich die ganze Landschaft in sich gekehrt wie im vollkommenen Augenblick Der Blick eilt am Ufer entlang um das Geheimnis zu erfassen das sich dort verbirgt In dieser Stunde zwischen zwei Welten kehrt jedes Ding zu seinem Ursprung zurück Schon hat das Meer der hereinbrechenden Nacht seine Farben übergeben Tiefer Frieden durchdringt unsre Seele Wir gehen davon die Einsamkeit schulternd vertrauend auf das, was dauert. Marilyse Leroux (ZEIT ZUM LEBEN - 21 Dichterinnen und Dichter aus der Bretagne, Februar 2010) Ce poème, légèrement modifié, est paru , en février 2013, dans "Le temps d'ici" aux éditions Rhubarbe. Je m'associe de tout coeur à l'hommage rendu à Rüdiger, qui portait dans toute son étendue et son humanité, âme et actions, le beau nom de poète. Que ce qu'il a fait pour le partage franco-allemand de la culture grandisse, se propage et fasse des petits partout où le mot "Europe" a le sens qu'on lui voudrait. Celui de l'humain tout simplement. Marilyse Leroux
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Guénane Le Mardi 11 juin 2013 17:23
La mort est peut-être la note suprême de ce qui aura rythmé ton envie de vivre et partager. Merci Rüdiger.
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Emmanuel HIRIART Le Mardi 11 juin 2013 21:57
La disparition de rüdiger nous tuche profondément parce que nous lui sommes infiniment reconnaissants, nous poètes des deux rives du Rhin, d'avoir été à nos côtés, par sa talentueuse amitié.
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Nicole Laurent-Catrice Le Mercredi 12 juin 2013 10:57
J'ai rencontré Rüdiger lors d'un atelier de traduction à Liège et j'ai vu comment il percevait finement la poésie des autres. Je ne sais pas l'allemand mais je pense qu'avec cette sensibilité il savait rendre la subtilité des mots. Je l'ai vu aussi à Fougères lors d'un spectacle et sa voix était magique, claire, ferme et nuancée. C'est une perte pour les relations de la poésie entre la France et l'Allemagne. Amicalement à tous Nicole
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Bernard Picavet Le Mercredi 12 juin 2013 14:33
très triste de ce départ départ d'un ami,qui m'avait publié dans sa "fête de la vie" et a tellement fait pour l'actuelle poésie en France et ailleurs.après le renoncement de lavaur,ça fait beaucoup de vide...mais la poésie survivra!
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Bénédicte LEFEUVRE Le Vendredi 14 juin 2013 10:07
Rüdiger Fischer a quitté le monde des poètes terrestres en juin de cette année. Editeur des Editions en Forêt, traducteur, poète, sa générosité était immense. Merci pour l’½uvre qu’il nous laisse. Histoire de bouton La vie ne tient qu’à un fil, Qui tire les ficelles ? Knöpfegeschichte Das Leben hängt an wenig Wer zieht die Fäden? Entre les frontières Architecte du langage Tu construis des ponts Zwiswchen den Grenzen als Architekt der Sprache baust du uns Brücken Poèmes allemands, Sans la clé du dictionnaire Reste leur musique Deutsche Gedichte Ohne Lexikonschlüssel bleibt mir die Musik Bénédicte LEFEUVRE Clin d’½il à la soirée du 24 janvier 2008 au lycée de Lillers Traduction Rüdiger Fischer
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Julian Bellini Le Vendredi 21 juin 2013 00:47
Inoubliable, à Genève, la lecture d'une traduction par le traducteur lui-même, car faite sur le pouce, écrite à la main, illisible trait tremblant pour la comédienne engagée pour la lecture. La voix de ce petit homme modeste qui dresse les poils de la nuque de l'audience, que je regarde ébahi, du fond de la salle. Fierté de fils qui voit son magicien de père transformer le monde le temps d'un poème. J'ai réussi mon ambition de grandir assez pour dépasser ta taille, j'ai encore tant à apprendre pour aspirer à ta grandeur. Nous semons parfois des sourires, le long de notre chemin, sans savoir si la récolte se fera jamais