Les partisans socialistes du Finistère se sont retrouvés ce dimanche à Quimperlé pour la fête de la rose. Fête qui s'est déroulée sous un soleil radieux avec son point d'orgue : le discours de Ségolène Royal.
La candidate à la candidature PS a présenté ses thèmes de campagne. Accompagnée de Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, et soutien de toujours, elle est intervenue en fin de journée devant les militants. Louis Le Pensec, également à ses côtés, a ouvert la séance des discours.
La présidente de la région Poitou-Charentes a pu développer certains de ses thèmes de campagne. Elle souhaite notamment aller jusqu’au bout de la décentralisation en transférant toutes les aides économiques directes aux régions. Elle a declaré a ce susjet que " ...nous avons tous besoin de renforcer nos racines pour la combattre [la mondialisation]. C'est quand on est clair avec ses identités que l'on est capable de prendre des risques. À ce titre, il est évident que nous ratifierons la charte des langues régionales..."
Cependant, elle n’a pas échappé à deux polémiques importantes. Elles a d’abord du faire face à une accusation de plagiat portée par Bernard Poignant, député européen et ancien maire de Quimper. Ce dernier repproche à la candidate à la candidature PS l’utilisation « mot pour mot » de certaines de ses propositions de 1989, reproduites dans un livre.
Deuxième difficulté de la journée, et pas des moindres, la sévérité de sa réponse à une jeune militante brestoise du MJS (mouvement des jeunes socialistes) a choqué toute la classe politique. A une question que lui posait Nolwenn Yven, Ségolène Royal a répondu très ironiquement, plaçant la jeune fille dans une position plus que délicate. Règlement de compte avec le MJS ? En attendant, Ségolène Royal a annoncé avoir exprimé ses regrets à la jeune fille hier après midi dans un entretien téléphonique.
JPT / ABP