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- Communiqué de presse -
Amendement à la constitution : les socialistes aussi présentent le leur

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la communication n'est pas leur fort ! Car les socialistes aussi présentent ce soir un amendement à la constitution, pprésenté par Maryle Lebranchu et signé de 77 députés. Le charme de la discrétion sans doute... Le temps de nous permet pas de

Pierrick Le Feuvre pour Oui au breton le 15/01/08 22:25

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la communication n'est pas leur fort ! Car les socialistes aussi présentent ce soir un amendement à la constitution, pprésenté par Maryle Lebranchu et signé de 77 députés. Le charme de la discrétion sans doute...

Le temps de nous permet pas de donner le détail des circonscriptions de chacun des signataires de cette proposition d'amendement. Nous y reviendrons ultérieurement.

Signalons néammoins que M. Paul Giacobbi, député Radical de gauche de la 2e circonscription de Haute-Corse, est, au vu de notre première lecture de ce document, le seul député à avoir signé cette proposition d'amendement et celle de M. Le Fur.

Au total, ce sont donc 123 députés(sur 577) qui ont signé une proposition d'amendement à la constitution favorable aux langues régionales. Combien sont-ils ce soir dans l'hémicycle à les défendre ? Réponse sans doute demain...

MODIFICATION DU TITRE XV DE LA CONSTITUTION - (n° 561) - AMENDEMENT N° 12

présenté par

Mme Lebranchu, M. Urvoas, M. Lurel, Mme Olivier-Coupeau, Mme Le Loch, Mme Adam, M. Balligand, M. Bascou, Mme Berthelot, Mme Biémouret, M. Boisserie, M. Boucheron, Mme Bousquet, Mme Carrillon-Couvreur, M. Cocquempot, M. Debet, M. Deguilhem, M. Delcourt, M. Dufau, M. Dumas, M. Dupré, M. Dussopt, M. Eckert, Mme Erhel, Mme Faure, Mme Filippetti, M. Fruteau, Mme Gaillard, M. Gaubert, M. Giacobbi, Mme Girardin, M. Giraud, M. Goua, Mme Hoffman-Rispal, M. Idiart, Mme Imbert, M. Issindou, M. Jalton, M. Janquin, M. Jibrayel, M. Jung, M. Kucheida, M. Lamy, M. Launay, M. Le Bris, M. Le Déaut, M. Jean-Marie Le Guen, M. Le Roux, M. Lebreton, M. Lemasle, Mme Lemorton, M. Letchimy, M. Liebgott, Mme Lignières-Cassou, M. Likuvalu, M. Manscour, Mme Marcel, M. Marsac, Mme Martinel, M. Mathon, Mme Mazetier, M. Michel Ménard, M. Mesquida, Mme Oget, Mme Pau-Langevin, M. Pérat, M. Perez, M. Plisson, Mme Quéré, M. Queyranne, M. Raimbourg, Mme Robin-Rodrigo, M. Rousset, M. Terrasse, M. Tourtelier, M. Valls, M. Vergnier et M. Vézinhet

ARTICLE ADDITIONNEL

AVANT L'ARTICLE PREMIER, insérer l'article suivant :

Le premier alinéa de l'article 2 de la Constitution est complété par les mots : « dans le respect des langues régionales qui font partie de notre patrimoine ».

EXPOSÉ SOMMAIRE

Pour des raisons constitutionnelles tenant à la rédaction actuelle de l'article 2 de notre Constitution, la Charte européenne en faveur des langues régionales ou minoritaires n'a toujours pas pu être ratifiée en France.

Cet article, initialement destiné à préserver la langue française face à la langue anglaise, a en effet fait obstacle à l'usage et au développement des langues régionales Cette nouvelle rédaction de l'article 2 de la Constitution permettra de lever bien des obstacles administratifs et réglementaires à l'utilisation, l'enseignement et à la diffusion des langues régionales. Il sera un signe fort en faveur de la diversité et de la richesse culturelle de notre pays. C'est enfin un préalable juridique nécessaire à la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

En 1999, le Professeur Bernard Cerquiglini, membre de la direction de la délégation générale à la langue française et aux langues de France, a répertorié plus de 75 langues régionales ou minoritaires parlées sur le territoire national. Des artistes régionaux, à présent reconnus, ont rouvert le livre de l'histoire locale, drainant derrière eux les hommes et les femmes, chaque jour plus nombreux, qui sont attachés à leur terroir. Des dispositions ont été prises un peu partout dans l'Hexagone en faveur des langues régionales : conventions entre l'État et les écoles bilingues alsaciennes, basques, béarnaises ou bretonnes pour la prise en charge des enseignants, signalisation routière bilingue, validations dans certaines banques des chèques libellés en langue régionale, émissions diffusées par le service public audiovisuel en catalan, alsacien, occitan, corse, breton ou basque ou créole. Mais cela n'est pas suffisant car la situation des langues minoritaires et régionales se révèle préoccupante, faute d'une reconnaissance publique.

Or, on ne saurait lutter contre les inégalités sans tenir compte de la diversité.

Reconnaître l'originalité de chaque citoyen, c'est d'abord lui donner la possibilité, s'il le souhaite, de pratiquer et de valoriser la langue ou les langues de sa culture, de son terroir, de ses aïeux, lorsqu'elles sont partie intégrante du patrimoine français, sans pour autant oublier que le français reste la langue officielle de la République.

Les personnes qui souhaitent réagir publiquement à cet article peuvent le faire sur ouiaubreton en suivant ce lien (voir le site)

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