Communiqué de » l’Alphabet du respect des Enfants » du 16 juin 2006
Jérôme Le Huec doit cesser sa grève de la faim.
Au plan humain,
cela fait déjà trente jours que nous conseillons à ce père de famille désespéré par les affaires judiciaires abusives et intrusives, de reprendre courage et forces pour sa famille et lui-même. A ce jour, la situation est critique.
Le long chemin qu’il va devoir mener pour sortir de l’impasse judiciaire et des impostures procédurières exige qu’il restaure sa santé, et se fasse hospitaliser.
Au plan des affaires judiciaires,
la maman de leur enfant fait elle-même appel de la décision magistrale qui le pousse de son côté au suicide : comment mieux prouver que la solution n’était pas là, ne l’est toujours pas, et ne le sera certainement pas demain ?
Hier
les juges rennais- comme nous le savions d’ailleurs à l’avance- se sont reconnus incompétents pour résoudre le drame que cette justice a engendré en s’accaparant cette problématique humaine qu’il leur était interdit de juger (en application de la Convention Internationale des Droits des Enfants, articles 2, 9, 16, 18 et 29)
Et demain
rien ne changera dans ce carcan judiciaire de la loi de 2002.
Les parents de l’enfant concerné doivent être libérés de leur posture artificielle d’opposants en justice, et doivent trouver une solution hors tribunal.
Nous nous engageons à les aider dans cette voie si Jérôme le Huec, aujourd’hui effroyablement ébranlé par son traitement inhumain, restaure sa santé avant qu’il ne soit trop tard, et si la mère de l’enfant accepte la main neutre et bienveillante que nous lui tendons. Pascal Dazin, président de l’ARE