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- Communiqué de presse -
Mobilisation 1er juin : lieux de mobilisation

Le collectif Pour que vivent nos langues organise des rassemblements dans les différents territoires concernés, le samedi 1ᵉʳ juin 2024 pour demander une modification de [...]

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pour Pour que vivent nos langues le 1/06/24 6:57

Le collectif Pour que vivent nos langues organise des rassemblements dans les différents territoires concernés, le samedi 1ᵉʳ juin 2024 pour demander une modification de la constitution maintenant !  

Malgré le vote de la loi MOLAC en 2021, pour la protection et la promotion des langues régionales, une interprétation restrictive de l’article 2 de la Constitution (qui indique notamment que la langue de la République est le français) continue à être systématiquement opposée à chaque avancée possible pour nos langues, et les problèmes se multiplient. La liberté de choisir le prénom de son enfant avec un signe dit « diacritique » est systématiquement remise en question quand il s’agit de prénoms régionaux (cas des Fañch, Iñaki, Aña, Artús). Les collectivités publiques souhaitant développer l’usage de nos langues dans leurs institutions ont été systématiquement attaquées et leurs délibérations annulées au Conseil d’État ou au tribunal administratif.    La situation se détériore dans l’enseignement avec l’ « oubli » des langues régionales lors des réformes du collège, réformes du lycée, « choc des savoirs » et maintenant lors de la réforme annoncée de la formation des enseignants, leur disparition pour les épreuves du baccalauréat, la non-application de la généralisation de l’enseignement des langues régionales à tous les élèves d’un territoire qui le souhaite, inscrite dans la loi en 2021,  l’insécurité juridique de la circulaire de l’Éducation Nationale de 2021 censée protéger l’enseignement par immersion, le blocage de  la contractualisation de Scola Corsa et le non-renouvellement des conventions avec les réseaux d’écoles associatives par immersion comme Seaska ou Diwan.

Nos langues ont besoin d’une sécurité juridique qui nécessite dès à présent une modification de la Constitution. Le collectif Pour que vivent nos langues organise des rassemblements dans les différents territoires concernés, le samedi 1ᵉʳ juin 2024 pour demander une modification de la constitution maintenant !  

Les rassemblements prévus et le contact par territoire :  Pays Basque :  Ascain, Bayonne, Briscous, Ciboure, Hendaye, Saint-Jean-Pied de Port…  /  06 85 40 57 13 –  euskalkonfederazioa [at] deiadar.org Bretagne :  Préfectures de Guingamp, Lannion, Saint-Brieuc, Morlaix, Brest, Quimper, Rennes, Redon, Nantes, Vannes, Lorient, Pontivy  (11h)  /  06 60 88 97 78 – kevrebreizh [at] kevrebreizh.bzh Corse :  Bastia préfecture (11h), Ajaccio préfecture (11h)  / 06 19 22 37 17 – A nnacatalina [at] scolacorsa.corsica Alsace  : Colmar, Strasbourg ..   /  06 82 94 09 99 –  president.fab-vze [at] orange.fr Espace Occitan :  Nîmes, Montpellier , Toulouse , Lavaur, Lescar, Narbonne, Périgueux, Carcassonne, Cintegabelle, PIbrac, Cournonterral, Gaillac, Agen, Leguevin, Pau, Béziers, Félines Minervois, Artix, Gignac, Albi, Mèze, Saint Céré… / 06 88 59 69 04 –  coordinatritz [at] calandreta.org  CREO Lengadòc (FELCO) : dans le cadre de la journée Total Festum au Jardin des plantes de Montpellier de 10 h à 19 h

Catalogne : Étang de Saint-Estève 10h30 / 07 78 95 52 05 –  comunicacio [at] bressola.cat

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Pour Que Vivent Nos Langues est un collectif créé en octobre 2019 à l’initiative du député européen François Alfonsi et du député breton Paul Molac. Il est composé de structures associatives représentant la diversité des acteurs des langues régionales sur les territoires concernés. Il regroupe des structures de l’enseignement public et associatif, ainsi que du milieu culturel pour l’occitan-langue d’oc, le basque, le breton, le catalan, le corse, le flamand occidental, l’allemand standard et dialectal alsacien et mosellan, le savoyard (arpitan-francoprovençal), les langues d’Oïl dont le gallo et le poitevin-saintongeais, le picard, les créoles et les langues autochtones des territoires des Outre-Mer. Le collectif œuvre pour la mise en réseau de ses composantes et le dialogue avec l’échelle nationale pour ses revendications (enseignement, présence et usage des langues…).
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