Quatrième de couverture :
Armorique ou Bretagne ? Le choix pose d’emblée l’enjeu et la problématique de l’ouvrage. Souvent confondus dans l'historiographie, les deux termes recoupent pourtant des réalités géographiques bien différentes.
Longtemps, les historiens ont souhaité faire de la péninsule « une île bretonne » imperméable aux influences du continent, dont la spécificité « celtique » était gage de son identité et de son indépendance. C’était une vue de l’esprit des romantiques du XIXe siècle. Elle est relayée par les régionalistes, au début du XXe siècle. Les progrès de la recherche universitaire ont depuis, largement relativisé le concept d’ « Église celtique » , soulignant au passage l’importance de l’héritage romain, de la religion chrétienne et du droit romain, dans la constitution des premiers royaumes issus du démantèlement de l’Empire.
Cet ouvrage, en s’inscrivant dans un double gradient, des migrations de Bretagne insulaire et de l’influence franque (le regnum francorum), propose de reconsidérer l’origine de l’établissement des Bretons au haut Moyen Âge dans la péninsule armoricaine, « la petite Bretagne » . Il offrira, à ceux que le sujet passionne, une contribution récente à l’étude des migrations des premiers Bretons, un positionnement sur la fondation des évêchés, monastères (lan et minihi) et paroisses (plou) au haut Moyen Âge avec des cartes inédites.
Référence de l'essai historique :
- Gendry, Mickaël, De l’Armorique à la Bretagne. Les Bretons et l’Armorique au haut Moyen Âge, éd. 7 Ecrit, Paris, 2016, 410 p.