L'UDB salue le vote historique des députés qui ont fait le choix de la défense de la diversité et aussi le travail des députés bretons, en premier lieu Jean-Jacques Urvoas (PS) et Paul Molac (UDB) qui ont porté ce combat. L'UDB dénonce cependant le comportement du groupe UMP qui a voté contre le texte, fidèle au jugement de Sarkozy qui déclarait en 2012 : "Quand on aime la France, on ne ratifie pas la Charte".
Vote historique en effet, car l'adoption ce 28 janvier de la proposition de loi portant sur la ratification de la charte des langues minoritaires, intervient 15 ans après la signature de cette Charte par la France en 1999, et depuis lors les gouvernements successifs ont toujours trouvé prétexte à ne pas la ratifier.
Le vote majoritaire d'aujourd'hui à l'Assemblée nationale était le signal attendu pour que le gouvernement dépose un projet de loi-cadre nécessaire au développement des langues régionales dans l'enseignement, la radiotélévision et la vie publique, signal attendu pour le respect de l'engagement N° 56 du candidat François Hollande.
En ratifiant cette Charte, la France appliquera à elle-même les exigences du droit et de la démocratie, à l'instar de de la très grande majorité des Etats membres de l'Union Européenne.
Mona Bras,
Porte-parole de l'UDB