Suite à la révolte bretonne contre l'écotaxe, en bon jacobin, d'un seul battement d'ailes, le premier-ministre a volé au « secours » de la Bretagne.
Pour la sauver il a répondu aux acteurs économiques bretons par une parodie d'engagements dérisoires tout en rappelant l'attachement qu'il porte à la Bretagne.
Se couvre-t-il d'ignominie ?
Comment peut-il se prévaloir de relations particulières avec la Bretagne alors qu'il met tout en œuvre, jour après jour, pour réduire son aura et la maintenir sous la tutelle de l'Etat (1).
En effet, prétextant l'égalité des territoires, il est allergique à l'idée d'une « grande » Bretagne rayonnante, prospère et ouverte sur le monde, lui interdisant sa redoutable puissance économique et par conséquent, entretient, entre-autres, des peurs (A la réunification, je crie casse cou !) et des pseudo-rivalités entre Rennes et Nantes.
Cette idéologie le conduit désespérément, depuis maintenant plusieurs années, à substituer l'identité bretonne des habitants de la Loire-Atlantique au profit d'un homme nouveau qu'il appelle « ligérien » .
Sans doute pense-t-il, qu'en clonant sa « création » et en privant la région Bretagne de son département le plus industrialisé, il maintiendra la dépendance de celle-ci vis-à-vis de l'Etat, gage de servilité.
En s'opposant farouchement à la réunification, non, le premier ministre est loin, très loin d'être un héros…breton .
BRETAGNE RÉUNIE appelle toutes les BRETONNES et tous les BRETONS à manifester à Quimper le samedi 2 novembre, place de la Résistance à 15 heures pour l'intérêt général des BRETONNES, des BRETONS et de la BRETAGNE.
(1) Acte III de la décentralisation sans consistance