Les États de Bretagne Provisoires s’élèvent contre la présence d’une base de sous-marins à L’Île-Longue. Les Bretons n’ont pas été consultés pour donner leur accord. Le Traité d’Union de la Bretagne à la France, toujours valide, précise bien que l’État français ne peut procéder à aucune modification en Bretagne sans l’accord des Bretons.
« De plus, nous voulons et il nous plait que les droits et privilèges que ceux dudit pays et Duché ont eus jadis, et ont à présent, leur soient gardés et observés sans en rien changer ni innover » .
Ces sous-marins transforment la pointe ouest de Bretagne en cible en cas d’attaques terroristes, ou en cas de guerre. Les États de Bretagne provisoires demandent au président de la république française de bien vouloir procéder au démantèlement de ce danger mortel pour les Bretons. La France a suffisamment de côtes et de fleuves pour stocker ces sous-marins et leurs ogives nucléaires. D’autre part, Ils lui demandent aussi d’aller faire ses déclarations tonitruantes de préférence hors de Bretagne.
Pour les États de Bretagne Provisoires. Herve le Bévillon