- Appel -
Appel à rassemblements en Bretagne le 30 juin 2012, date du décret de 1941
Appel de Bretagne Réunie à un rassemblement le 30 juin 2012 devant les 18 préfectures (5) et sous-préfectures (13) de Bretagne. L'année dernière avait été lancé 4 jours avant, l'appel à une manifestation symbolique
Par Le Bihan Jean-François pour Bretagne Réunie le 5/05/12 17:45


Appel de Bretagne Réunie à un rassemblement le 30 juin 2012 devant les 19 préfectures (5) et sous-préfectures (14) de Bretagne.


L'année dernière avait été lancé 4 jours avant le 30 juin, le projet d'une manifestation symbolique devant toutes les sous-préfectures et préfectures de Bretagne.

Malgré le temps court nous avions réussi à mobiliser un peu sur quelques villes ( voir notre article ), ( voir notre article ) et ( voir notre article ). À Lorient nous étions une soixantaine devant la sous-préfecture.

Il nous reste près de deux mois et il faudrait arriver à être présents partout.

En 22 : Saint-Brieuc et Dinan, Guingamp, Lannion ;

En 29 : Kemper et Brest, Châteaulin, Morlaix ;

En 35 : Rennes et Fougères, Redon, Saint-Malo ;

En 44 : Nantes et Châteaubriant, Saint-Nazaire ;

En 56 : Vannes et Lorient, Pontivy.


Iffig Cochevelou, pour le comité local de Bretagne Réunie Bro An Oriant


Document PDF Pour mémoire. L\'appel lancé en 2011 par Bretagne Réunie pour un rassemblement devant les préfectures et sous-préfectures de Bretagne le 30 juin 2011.. Source :Bretagne Réunie
Voir aussi sur le même sujet : décret du 30 juin 1941,préfectures et sous-préfectures
Cet article a fait l'objet de 1001 lectures.
logo Fondée en 1980, l'association Bretagne Réunie, Comité pour l'unité administrative de la Bretagne, régie par la loi de 1901, se donne comme but la reconnaissance comme collectivité territoriale d'une région Bretagne formée des actuels départements des Côtes-d'Armor, du Finistère, de l'Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique et du Morbihan. L'association se définit comme démocratique, unitaire et apolitique. Elle agit pour et dans le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. Bretagne Réunie BP 49032 44090 Nantes/Naoned cedex 1
[ Voir tous les articles de Bretagne Réunie]
Vos 26 commentaires
Naunnt Le Samedi 5 mai 2012 23:57
es manifestations sont ridicules parce qu'il n'y a aucun lien entre les régions de Vichy et les régions actuelles. Pas les mêmes limites, pas le même nom, pas la même capital, pas la même fonction... Pourquoi ne pas dénoncer plutôt les régions Clémentel des années 20 ?
Cela montre une veritable instrumentalisation de l'histoire. On se sert d'un anathème (Vichy) pour critiquer une situation sans rapport (le découpage régional). Parce que mobiliser contre Vichy, même si c'est faux, c'est toujours plus facile que mobiliser contre Clémentel ou Gaston Defferre.
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iffig cochevelou Le Dimanche 6 mai 2012 00:25
Juste un oubli de ma part : Lannion, pour les Cotes d'Armor. ville ou un rassmblement avait eu lieu le 30 juin dernier
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Jack Leguen Le Dimanche 6 mai 2012 00:45
D' autant plus que si on met de côté la séparation de la Loire-Atlantique, rattachée à la super préfecture d'Angers, aucun gouvernement avant Vichy n'a autant fait pour la Bretagne. Les décrets sont là pour le prouver. Le 25 juin 1941, une commission permanente d'Étude de l'Histoire de Bretagne est instituée par décision ministérielle. Un autre arrêté du 24 décembre 1941 rend obligatoire dans les écoles primaires, l'enseignement de l'Histoire de Bretagne avec sanction au certificat d'études. Le même jour l'enseignement du breton est autorisé à raison d'une heure 30 par semaine --les enseignants sont payés par l'état. Enfin le Comité Consultatif de Bretagne fut créé le 11 octobre 1942 par Jean Quénette, super-préfet de la région Bretagne. C 'est aussi sous Vichy et seulement sous Vichy que la Bretagne a eu le droit à un vrai quotidien « La Bretagne » qui ne soit pas une annexe de la presse parisienne. Sans parler des premières émissions de radio en breton. On serait presque à regretter l'abolition de TOUS les décrets de Vichy en 1945 ! Enfin si, on a gardé le 1er mai, décrété jour férié sous Vichy, ne pas avoir gardé ces acquis breton démontre une volonté malicieuse du pouvoir central de profiter de la libération pour rétablir l'empire et son jacobinisme intrinsèque. Une repression tout azimute contre tout ce qui n'est pas français qui culminera avec les massacres de Sétif en 1945.
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Michel Prigent Le Dimanche 6 mai 2012 07:05
Allons Naunnt, n'essayez pas d'embrouiller le citoyen breton avec vos soit-disant, "régions Clémentel", personne ne les connait.
Pétain est bien celui qui a officialisé la partition de la Bretagne, partition reconduite évidemment par tous les jacobins droite/gauche dans la plus pure tradition du colonialisme français.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 6 mai 2012 08:38
Oui sans cautionner le gouvernement fasciste de Vichy qui a sa responsabilité dans la partition . Celle ci avait été amorcée depuis la départementalisation, imposture permettant de valider sous couvert d'idées humanistes la dernière phase de la conquête des provinces en les détruisant officiellement et cela a été bien plus dramatique pour la Bretagne qui rien de part sa situation géographique périphérique avait potentiellement sa destinée propre comme le Portugal ou le Danemark Naunt a raison de rappeler Clémentel mais il fait sans doute un mauvais procès à Deferre .
De plus si on voudrait remuer le couteau dans la plaie par rapport à cette période trouble pour la France mais aussi pour la Bretagne on ne s'y prendrait pas autrement décidément le fantôme de la seconde guerre mondiale n'en finit pas de faire de l'ombre sur le mouvement breton qui quelque part alimente les arguments de ses détracteurs
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Alwenn Le Dimanche 6 mai 2012 11:14
C'est vrai que la "destruction" de la Bretagne date de la Révolution française, avec la création des départements et la dispartion oficielle de la Bretagne.
L'épisode "Vichy" n'est qu'un épisode parmi d'autres.
Et come avant "Vichy", la france était jacobine, colonialiste, et avait la volonté de détruire la langue bretonne, l'avant "Vichy" n'est pas plus "réjouissant" que le pendant "Vichy" ou même l'après "Vichy", avec par exemple ses guerres coloniales.
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iffig cochevelou Le Dimanche 6 mai 2012 11:23
Il faut en finir aver tous ces atermoiements, cette date est importante car symbolique, bien sur on aurait pu prendre les dates des lois de décentralisations , mais cela n'aurait pas le même impact.
De toute façon c'est bien le premier texte officiel qui séparait la Loire A tlantique (Inférieure) des autres départements bretons
Le but étant de multiplier les actions ponctuelles, qui permettent au plus grand nombre de Bretons de s'exprimer : quand nous arriverons a regrouper un grand nombre de personnes sur ces 19 sites nous gagnerons; en attendant un jour de pouvoir réunir 50000 personnes a Nantes !
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SPERED DIEUB Le Dimanche 6 mai 2012 11:24
Michel Prigent autant Pétain est une personne controversée sur le plan historique et aussi vecteur d\'idées nauséabondes mais contrairement aux technocrates anti bretons de Vichyt il n\'était pas personnellement favorable à la partition de la Bretagne, là comme dans d\'autres domaines il a été le bouc émissaire facile de cette période .Au fait quelle avait été la position du PNB et des autres composantes du mouvement breton suite à de décret de 1941 quelqu'un a t-il la réponse ???
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SPERED DIEUB Le Dimanche 6 mai 2012 12:39
Deux lien à ce sujet
http://www.slate.fr/story/47615/bretagne-nantes-guerre-frontieres
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Louis Le Bars Le Dimanche 6 mai 2012 12:45
Une manif de 2000-3000 personnes (soyons optimistes...restera t-il encore des personnes motivées et mobilisées après ces longues élections présidentielles et législatives ?) éparpillée entre 50 sous-préfectures, le tout quelques mois après la victoire flamboyante de Flanby et de Jean-Marc et leur carton monumental dans le Grand-Ouest avec des positions conservatrices assumées lors de la campagne, c'est une belle et grande idée...que dis-je, une idée de génie.
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Patrick Chevin Le Dimanche 6 mai 2012 14:50
1) pour le resultat des élections présidentielles, attendez au moins les résultats avant de fantasmer...
2) Pour les danger de la Région Grand-Ouest, ça fait longtemps que je vous mets en garde sur tout rattachement, extention à l'est, voire non distinction entre Bretagne bretonnante et Bretagne gallaise... (Et ne me parlez pas des néobretonants de Rennes, de nantes et de Paris!)
PS. À propos, dites au gars d'Edubreiz(h)qui lit la phrase du jour de respecter au moins les liaisons!...
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JIPE 44 Le Dimanche 6 mai 2012 14:56
Manipulation et mauvaise foi président à la polémique de l\'origine de la création des PDL ou de l\' amputation de la Bretagne par la séparation de la Loire Atlantique ( ex-inférieure ).
Arguer de CLEMENTEL ( 1919 ) c\'est faire abstraction du contexte de l\'époque: Guerre 14-18: toutes les régions du Nord et de l\'ESt de la France ont été des zones de combats et ont souffert de destructions atteignant jusqu\'à 100% de leur potentiel agricole et industriel (Audoin-Rouzeau-Becker )plus de 1 million 300 000 morts, ( 27% des hommes de moins de 28 ans )près de 3 000 000 millions de blessés ,dont le cinquième recevra une pension d\'invalidité (Buffetaut ) et dont 60 000 seront amputés. France rurale dévastée: plus de 2 millions d\'hectares de terre labourables bouleversées(Escaich )
5 mois après l\'armistice: l\' urgence des nécessités économiques aboutit à un regroupement des chambres de commerce VOLONTAIRES en 21 régions administrées par un comité régional de 23 délégués par chambre + préfet et sous-préfet (voix consultatives). En 1920 le Morbihan rejoint la Loire inférieure en 5e région !
Comment peut-on argumenter de ce contexte pour parler des Pays de la Loire et de l\'amputation de la Bretagne? Qu\'on le veuille ou non, la Bretagne était bien dans le tourbillon mortifère de son époque!
Il n\'y a pas de DIVISION ADMINISTRATIVE du territoire national. Celle-ci interviendra bien ( pour d\'autres raisons ) le 30 juin 1941, après l\' institution des PREFETS REGIONAUX selon la loi du 19 avril de cette même année.
( suite au prochain numéro !)
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MALIGORN Nikolaz Le Dimanche 6 mai 2012 16:19
Ca a l\'air d\'être plié pour les élections.
Bon, Ayrault 1er ministre... pourquoi pas. Avoir comme 1er ministre le maire de Nantes, il faudrait lui coller aux basques et ne pas le lâcher sur la réunification. Le mettre en porte à faux, le \"harceler\" et attendre qu\'il fasse une gaffe ou erreur sur ce thème afin d\'appuyer dessus à chacune de ses prises de parole. Bref, c\'est pas si mal d\'avoir un ennemi de la réunification à un tel poste. Ca serait une belle vitrine pour la réunification. Va juste falloir se la jouer fine!
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SPERED DIEUB Le Dimanche 6 mai 2012 16:37
Non jp 44 le décret de 1941 n'a fait que reprendre celui de Daladier de 1938 et des pré vichystes ,il était dans la logique du projet Clémentel de créations de régions économiques et le fait d'associer le Morbihan et la Loire atlantique sans les autres départements étant tellement incohérent démontre que l'état français a voulu éviter à tout prix la renaissance de la Bretagne historique partiellement héritière d'une Armorique antique d'avant l'occupation romaine puisque les territoires namnètes et vénètes étaient en synergie tandis que le Maine l'Anjou étaient considérés comme faisant partie de la Gaule chevelue Cette notion d'Armorique a été à géométrie variable suivant les époques
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SPERED DIEUB Le Dimanche 6 mai 2012 18:46
LE POINT DE VUE LIGERIEN !!!http://www.crdp-nantes.fr/ressources/document/renard.pdf
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Patrick Chevin Le Dimanche 6 mai 2012 19:01
L'Armorique/Bro Arvor (le pays sur la mer) correspondait aux territoires gaulois sur la facade maritime de l'embouchure de la Loire à celle de la Seine, soit B 4 1/2 + Basse-Normandie... Le premier nom de la Bretagne fut Letavia/Llydaw/Ledao/letania/ledania/lonois... aujourd'hui Bro Leon.
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Guillemoto Le Dimanche 6 mai 2012 19:09
Naunnt, vous avez raison.
La fable de l\'odieux découpage de Vichy est une pitoyable argutie politique qu\'on psalmodie rituellement. Cela donne bonne conscience, on a l\'impression de se ranger du côté du Bien.
On oublie seulement :
- que Nantes est posée aux confins de la Bretagne et qu\'elle commande nécessairement un espace transrégional.
- que la récupération de l\'évêché breton de Kiriac par le clergé de Tours avant le Xe s. entérinait une situation peu favorable à l\'élément breton : le Nantais a conservé ses limites d\'avant Nominoe et le breton y a été refoulé.
- qu\'une Lieutenance royale spéciale administrait le Comté Nantais, distincte des deux autres dites de Basse- et de Haute- Bretagne.
- que l\'archidiocèse de Rennes a été limité à la Bretagne B4. Napoléon III suivit en cela les préconisations de Tours, sans que le clergé nantais fît beaucoup entendre sa voix.
- que les vues des géographes et planistes d\'avant 1914 et 1939 tendaient à exclure la Basse-Loire du bloc breton.
- que le gouvernement si bienveillant de la Libération n\'a rien changé, ni aucun des suivants, ni saint François M., ni... [remplir cet espace].
Il est vrai aussi :
- que l\'action des étrangers et des industriels venus d\'ailleurs a lourdement pesé sur l\'entre-deux guerres (Abel Durand).
- que la Nantes de 1941 était plus qu\'Angers exposée aux bombardements aériens (les Nantais s\'en sont rendu compte).
- que le choix décisif d\'Edouard Pisani n\'a guère été contesté par les élus de L-A.
- que l\'état d\'esprit des Nantais n\'a pas toujours bien accueilli l\'idée d\'une Bretagne dans laquelle Nantes serait limitée dans ses ambitions. Ni l\'idée de bretonnité (est-ce un crime de le rappeler ?).
- que le point de vue de Rennes n\'a pas aidé : il n\'y a pas de solidarité des décideurs bretons quand il s\'agit de pognon (un maître-mot de la culture bretonne) et de prestige municipal.
- qu\'en Bretagne, quoi qu\'il arrive, on pense toujours comme dans toute la France : par départements et par villes capitales. Un département c\'est comme une région un réseau d\'intérets commerciaux, clientélistes, électoraux, etc., pas toujours nets, mais très solides, quasi fraternels pour dire.
Et sutout il faut penser qu\'un argument historique se périme ausi bien que les autres. Cela dépend de la population.
Depuis près de soixante-dix ans que les Nantais peuvent démocratiquement faire entendre leur voix (associations, édition, presse, partis politiques, grèves, manifestations), ils auraient sûrement obtenu gain de cause s\'ils avaient été vraiment soucieux de leur place en Bretagne et de la Bretagne tout court.
Ce n\'est pas encore tout à fait le cas.
Courage donc à nous tous, mais pas avec des arguments fallacieux.
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Louis Le Bars Le Dimanche 6 mai 2012 19:10
@ M.CHEVIN, je ne parlais pas du danger de la région Grand-Ouest. Il n'y a aucun danger de coté là, les élus, en particulier ceux du PS, ne supprimeront jamais des échelons et des régions, par contre en créer d'autres, oui cela est envisageable pourquoi pas. Quand je parlais du Grand-Ouest, je pensais au comportement électoral (basculement très favorable et de plus en plus marqué à chaque élections) des habitants des régions Poitou, Pays de loire, Bretagne.
Franchement je trouve cette manif' complétement ridicule à ce moment là...quasi certitude de trés peu mobiliser. C'est également ridicule au vu des résultats qui se dessinent, des positions et du passé des vainqueurs, du vote des bretons, des nantais, et il faut bien le dire, et de l'inexistence de la question de la réunification dans la campagne...
Le suffrage électoral en Loire-Atlantique et en Bretagne est d'une très grande limpidité : la question des limites régionales n'intéresse absolument pas les habitants des régions concernées...et j'ai presque envie de dire que c'est également le cadet des soucis au sein d'une majorité d'associations "bretonnantes".
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SPERED DIEUB Le Dimanche 6 mai 2012 23:39
Patrick la notion d'Armorique a été à géographie variable suivant les appréciations et les époques et j'ai eu accès à une carte d'avant l'occupation romaine qui correspondait à la Bretagne actuelle jusqu'à la Loire et le Cotentin en plus Les occupants romains au fur et à mesure de leur avancée donnait à l'Armorique une dimension au contraire bien plus importante que celle vous écrivez Après tout on pourrait balayer l'intérêt de cette réalité historique seulement elle démontre que quelles que soient les populations qui se sont succédées et se succèderont armoricains bretons et demain ??? Je veux dire que les territoires sont en place et dans notre cas le positionnement géographique fait que notre vocation économique et commerciale restera spécifique par rapport aux régions voisines de l'est je pense à l'ouverture vers le large .Et dans ce cadre le concept sud Bretagne intègre le pays nantais la situation actuelle est une stupide spoliation qui est non seulement défavorable à la Bretagne mais à la France également
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Michel Prigent Le Lundi 7 mai 2012 06:41
L.Le Bras n'a pas tort quand il dit que "la question des limites régionales n'intéresse absolument pas les habitants des régions concernées...".
Disons que ce n'est pas un problème prioritaire pour eux, pas plus que la réforme des institutions (14% selon un sondage) malgré notre démocratie la plus restrictive de l'UE.
D'ailleurs devant une mondialisation financière, économique et migratoire inexorable, il y a fort à parier que dans un bref laps de temps, les frontières des Etats eux-mêmes ne voudront plus rien dire, le seul vecteur "identitaire" géographique sera la langue avant que l'anglais ne balaie les dernières résistances.
Concernant la France, je prétends que "l'identité française", thème qu'avait essayé de relancer l'UMP, se résume à la préservation des intérêts de l'oligarchie droite/gauche dominante trônant en Ile de France.
Pour le reste, identités régionales ou celles des néo-immigrés, qualifiées de "communautarismes", l'Etat-Nation, à la façon de l’Empire romain, est prêt à s'en accommoder dès lors que les statuts de la classe dirigeante sont préservés.
Nos élites, au motif du dogme de l'universalité voient la France comme un territoire d'immigration comme le furent et sont les USA, Canada, Brésil, Australie, Afrique du Sud...La diversité des ethnies, cultures, religions, comme Staline en URSS, ils pensent les diluer, les assimiler, voire les faire disparaître dans le magma du melting-pot.
Pire encore, contrairement à ces pays fédéraux précités, l'Etat nation Français n'entend pas déléguer à ses "régions" fussent-elles artificielles la moindre autonomie tant est maladive la mégalomanie du pouvoir central.
Dur, dur de réunifier la Bretagne dans un tel contexte.
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SPERED DIEUB Le Lundi 7 mai 2012 09:43
Michel là je vous suit dans votre raisonnement voilà pourquoi je pense qu'il faut repenser la réunification avec des arguments intéressants à la fois les milieux économiques et sociaux pouvant provoquer une mobilisation populaire de grande envergure c'était un peu le but de mon précédent commentaire dans ce sens il serait plus qu'urgent de se focaliser sur d'autres thématiques ringardes telles que vichy Pétain d'une part discutables et dépassées , de toutes façons il est plus que temps de tourner cette page
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SPERED DIEUB Le Lundi 7 mai 2012 11:04
erreur je voulais dire il serait temps dese focaliser sur d'autres thématiques telles que celles concernant vichy Pétain d'une part ringardes discutables et dépassées
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Guillemoto Le Lundi 7 mai 2012 11:38
Oui, M. Prigent, votre analyse est très juste. Faut-il pour autant renoncer à un territoire ?, non sans doute, mais en se rendant bien compte que ce qui compte avant tout c\'est la conscience d\'identité et l\'identité réelle, vécue... et en Bretagne nous en sommes maintenant bien loin.
N.-B. : \"Letavia\" : le premier territoire continental confié aux \'fédérés, foederati\' Brittons quand l\'Empire romain ne fut plus en mesure de se projeter au loin correspondait à peu près au massif armoricain. C\'est là que fut fondée une nouvelle Bretagne. Des royaumes à cheval sur la Manche existaient bien avant, avec Gerontius, Allectus, Magnence. Les Bretons se tirèrent d\'affaire comme ils le pouvaient et sortirent la péninsule de son marasme (sources : Fleuriot, Origines de la Bretagne ; Atlas Jouet-Delorme ; etc.). C\'est ce que désigne \'Letavia\' (vieux-breton Litau = /ledaw/, gallois moderne Llydaw), qui est étymologiquement \"la large (terre)\", apparenté au breton ledan \'large\', irlandais \'Letha\'. Ce vaste projet \"géopolitique\" de réorganisation et de protection des finisterres européens fut acéléré par le \'rescrit de 41O\' par lequel l\'île de Bretagne et l\'Armorique recevaient pleine autonomie. La stabilisation de la Letavia ne put aboutir du fait de la ruine des royaumes brittoniques insulaires et de la progression des Francs. Ainsi s\'expliquent les noms de lieux et de pays qui rappellent les garnisons britto-romaines : le Leon en Espagne, le Leon en Bretagne et la commune de Léhon, tous de \'Legione-\', ainsi que les nombreuses traces de fortifications et ruines, Cozmogerioù, Mangolerian près Vannes (magoer Aurelianii), Mézières (de maceria, en breton magoer, moger, et non pas *mezaer comme on l\'écrit malencontreusement pour la toute jeune école bretonne de Mézières. Les diocèses de Rennes et Nantes furent enjeu de conflits, le diocèse des Redones étant charcuté à l\'ouest, mais pas celui des Namnetes. Ce territoire fut ensuite compris dans la Marca Britannica, puis raccroché par Nevenoe.
Je ne dis pas ça pour tartiner, mais pour montrer qu\'il y a en histoire des constantes et des situations sur lesquelles les jérémiades n\'ont aucun effet. En dernière analyse, seuls comptent le réalisme et la volonté.
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JIPE 44 Le Mardi 8 mai 2012 14:18
A spered dieub:
Pouvez-vous nous restituer le décret de Daladier de 1938 SVP?
En quoi la situation était-elle comparable à celle de la France au sortir de la 1ère GM ?
En quoi ce décret révèle-t-il une volonté d\\\'abolir définitivement les limites traditionnelles de la Bretagne?
Dans certains commentaires ci-dessus, il est absolument confondant d\\\' en appeler aux Romains, aux peuples gaulois, aux limites diocésaines etc. en faisant abstraction de tous les contextes historiques possible pour aboutir au \\\"réalisme et à la volonté\\\":
\\\"Where there\\\'s a will, there\\\'s a way\\\" !
Je persiste à penser que la première division ADMINISTRATIVE de notre territoire ( et l\\\'amputation de la Bretagne par voie de conséquence ) date bien de 1941 !
... ce qui d\\\'ailleurs ne justifie pas une commémoration quelconque ... Encore qu\\\'une piqûre de rappel aux administrateurs peut aussi s\\\'avérer utile.
Par contre l\\\'état de l\\\'opinion ( Sondage Opinion way mars 2009 ) à l\\\'attention du 1er ministre révèle tant en 44 qu\\\'en B4 une proportion de 68% d\\\'opinions favorables à la réunification.
\\\"On\\\" pourrait peut-être envisager de travailler la-dessus ?
( à suivre ? )
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SPERED DIEUB Le Mardi 8 mai 2012 15:19
JP 44
Ne nous énervons pas En ce qui concerne la période précédent 1941 il y a un excellent article de Perrazi j'ai notifié le lien sur un précédent commentaire Si la question de la réunification n'intéresse pas beaucoup surtout en LA on est en droit de se poser des questions, seulement dans le mouvement breton comme ailleurs il est difficile de sortir des sentiers battus .J'avais en plus fait un oubli de d'importance majeure vu que le décret de 1941 a été annulé à la libération même si l'on peut considérer qu'il a été repris par la suite Les premiers mouvements de revendication du retour de la Loire atlantique ont eu lieu dans les années 1970 à l'époque on entendait pas beaucoup parler de vichy ou Pétain mais à juste titre du baron Olivier Guichard que je considère historiquement comme le principal obstacle à la réunification car il exerçait des responsabilités a une période ou elle aurait été plus facile à réaliser
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JIPE 44 Le Mardi 8 mai 2012 17:00
Désolé, j\'ai zappé Perrazi! Par contre le site que vous avez donné en reproduisant le blog de Chartier Le Floch avec la réponse de Hamon est intéressant.
Trugarez.
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