Brest vient d'obtenir l'installation sur le technopôle Brest-Iroise de la nouvelle antenne de l'ONU baptisée Climsat, centre mondial de services satellitaires aux régions dans la lutte contre le changement climatique .
Ce centre sera une véritable plate-forme opérationnelle qui fournira aux régions du monde, notamment les plus pauvres et vulnérables, des informations précises en matière de climatologie grâce à la constitution, dans un premier temps, d'une banque d'images. Il s'agit de les aider dans la lutte contre le changement climatique.
Climsat est partie prenant au Programme des Nations Unies pour le développement. Son installation à Brest lui permettra de travailler avec les compétences scientifiques locales en matière de climatologie et d'océanographie. Quant à l'équipe d'ingénieurs, certains cadres détachés de l'ONU, d'autres sous contrat, elle pourra à terme compter 50 à 60 collaborateurs. « Brest s'affirme comme un pôle scientifique majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique », souligne Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne.
Le « réseau breton » a joué un rôle non négligeable
Pierrick Hamon, président d'honneur et cofondateur de Paris Breton avait créé, lors de son arrivée à Genève, ONU Breizh, une nouvelle association où les Bretons de Genève et de l'ONU se sont retrouvés. C'est ainsi que le Nantais Alain Retière, coordinateur du projet Climsat, et le Concarnois Yannick Glémarec, responsable du Fonds pour l'environnement mondial au sein du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), se sont rencontrés pour soutenir le projet.
Tout est ensuite allé très vite puisque les premiers contacts avec les collectivités bretonnes avaient été pris au mois de mai.
Cette action est exemplaire par le rôle que peuvent jouer les Bretons et Amis de la Bretagne disséminés dans le monde ; à partir de projets où la Bretagne dispose des caractéristiques adéquates, ces derniers peuvent mobiliser rapidement les responsables pour voguer vers le succès de l'entreprise.
Intérêt commun et action collective sont alors déterminants. C'est également ce que signalaient Maryline Pierres de l'AEB, et Serge Boscher de l'AFII lors du dernier entretien débat de Paris Breton sur les investissements internationaux.