Put your name here

connexionS'accréditer | S'abonner | Se connecter | Faire un don
> Logo ABP
ABP e brezhoneg | ABP in English |
- Point de vue -
Vouloir assimiler de force la seconde génération d'immigrants c'est jouer à la roulette russe
L'horrible attentat à Saint-Étienne du Rouvray, en Normandie, n'est pas très loin de chez nous. La menace se rapproche donc doucement de notre bonne vieille Bretagne d'autant plus que ce gouvernement est incapable de résoudre le problème. Il est issu de l'idéologie républicaine la plus fanatique qui soit.
Philippe Argouarch pour ABP le 29/07/16 0:27

L'horrible attentat à Saint-Étienne-du-Rouvray, en Normandie, n'est pas très loin de chez nous. La menace se rapproche donc doucement de notre bonne vieille Bretagne d'autant plus que ce gouvernement est incapable de résoudre le problème. Il est issu de l'idéologie républicaine la plus farouche et la plus dogmatique.

Certes, le terrorisme n'existe pas qu'en France mais il y est de plus en plus exacerbé. Cette idéologie mensongère (comme toutes les idéologies) l'empêche de voir la réalité en face. Cette idéologie s'appelle la République avec ces valeurs de laicité fanatique, de domination culturelle et de fausse égalité. Elle est fondée sur la théorie erronée que si la France a pu assimiler les Bretons, les Basques et les Alsaciens, elle pourra assimiler de la même façon, les immigrants récents venus d'Afrique du Nord.

La réforme régionale de 2015 n'avait qu'un seul but : en finir une fois pour toutes avec les anciennes identités. En finir avec la Bretagne, avec l'Alsace, avec la Catalogne, etc., etc. L'acharnement de l'exécutif sur cette réforme et en particulier sur la non-réunification de la Bretagne - on se souvient des après-midis de Bernard Caseneuve passées à l'Assemblée nationale à convaincre les députés, alors que la France avait bien d'autres urgences comme le chômage et la fiscalité - en dit long sur l'emprise idéologique des socialistes, mais ce ne sont pas les seuls.

Cette idéologie bercée par des grands prêtres sociologues croit que l'on peut construire un homme nouveau l'homo republicanus qui aurait abandonné toute fierté de ses origines et toute identité. Une certaine victoire au XXe siècle, sauf pour les colonies bien sûr, en train de se transformer en désastre au XXIe siècle. Les grands prêtres de la République, n'ont pas compris que si la première génération de ces immigrants venus d'Afrique avaient choisi de venir dans ce pays, il n'en était pas du tout de même pour la seconde génération souvent en quête de ses origines et de sens à travers une lignée. Pour la seconde génération aux prises avec deux cultures très différentes, c'est la roulette russe. Soit ils s'intègrent, soit ils se révoltent contre une identité imposée. Ils découvrent que leur identité est interdite par la loi et que les coutumes et la langue de leur ancêtre ne sont pas enseignées à l'école, La matrice de l'homo republicanus.. Ceux qui n'y arrivent pas deviennent délinquants. En fait il y a des milliers et des milliers de rebelles en France dans les banlieues mais aussi dans toutes les villes. Les médias ne voient que ceux qui rejoignent DAESH, le top de l'iceberg, une infime minorité parmi des centaines de milliers de rebelles qui ont refusé l'assimilation.

logo
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Voir tous les articles de de Philippe Argouarch
Vos 5 commentaires
spered dieub Le Vendredi 29 juillet 2016 08:55
Cette idéologie bercée par des grands prêtres sociologues croit que l'on peut construire un homme nouveau l'homo republicanus qui aurait abandonné toute fierté de ses origines et toute identité.
Oui mais certains dirigeants du mouvement breton et même temps qu' acteurs de la codification de la langue ont copié ce principe ,à savoir. Il faut que tous les bretonnants natifs disparaissent ,ensuite à partir de l'élite une langue purifiée s'imposera en même temps que le concept du breton nouveau coupé de ses racines récentes pour retrouver (utopie ) celle des temps anciens .Je persiste à dire que c'est une des causes de la situation peu populaire que se trouve la revendication bretonne aujourd'hui .Le peuple breton avait déjà été assez humilié par des siècles répression et de mépris ,il n'y avait nul besoin d'en rajouter ....Et ce n'est pas une question de gauche ou de droite .Au contraire certains ecclésiastiques défenseurs de la langue bretonne étaient plus tolérants dans ce domaine à l'exemple de Maodez Glandour
(0) 

boned ruz Le Vendredi 29 juillet 2016 23:33
Perak ho peus difennet raktres Itron kerlann neuze?
NDL est le point d'équilibre entre la république et la démocratie, le respect de vraies valeurs et celles artificielles d'un monde incohérent, le retour ou l'antiretour à la BRETAGNE, la possibilité de retrouver son identité ou celle de se noyer. NDL n'est pas qu'un vulgaire problème politique, c'est bien plus grave que ça ! NDL ne peut pas être décidée par quelques patrons fussent-ils Bretons, l'économie ne leurs appartient pas comme l'éducation n'appartient pas à l'éducation nationale... comme le foot n'appartiens pas non plus à la FIFA...L'économie Bretonne doit se décider part les Bretons: L'enjeu est majeur... alors Pourquoi avoir défendu Notre Dames des Landes pour critiquer ensuite la république sur son problème identitaire. NDL est justement un point de problème identitaire pour la BRETAGNE...
(0) 

P. Argouarch Le Samedi 30 juillet 2016 00:13
@ bonned ruz : donc si j'ai bien compris, vous auriez refusé la construction des voies express car c'était pas une décision bretonne.
(0) 

Léon-Paul Creton Le Samedi 30 juillet 2016 11:01
Philippe ton analyse je la partage. J’ajouterai que tous les « nouveaux arrivants », ou à peu près auront des enfants, pour une bonne part des métis pour qui le problème se posera de la même façon, et qui risque fort de reproduire et perpétuer sur plusieurs générations les crimes que l‘on vit actuellement, sinon pire. L’on peut donc légitimement se poser cette question!
Car le flux continu qui ne semble pas vouloir s'arrêter, dans sa grande majorité charrie les mêmes problématiques…
Mais faut-il qu’au bout du compte que les enfants de « pharaon et des ses serviteurs », même bien protégés, se fassent égorger pour qu’une ou des solutions adéquates soient trouvées, décidées et appliquées « que cela soit dit et écrit » comme dirait le représentant de Râ sur/sous Terre !
Á moins qu’à un moment une part du Peuple se sente obligée d’intervenir …avant qu’il ne soit trop tard et que cela ne dégénère encore plus gravement.
@ boned ruz
Il ne suffit pas de se mettre un bonnet rouge sur la tête…
Quant à vouloir situer un point d’équilibre entre république et démocratie en France, équivaut à rechercher le téléphone satellitaire dans la merde du Tyrannosaure Rex à… Jurassic Park…
(0) 

Milena Krebs Le Lundi 1 août 2016 12:45
Empêcher les migrations, c'est comme empêcher les rivières de couler, le vent de souffler. Les Bretons sont des migrants gallois, les Américains et les Australiens, des Anglais, Français, Irlandais, cherchant fortune... L'analyse est courte : comment prévoir l'avenir d'une France métissée, multiculturelle, multicultuelle ? En élevant des murs, des frontières sans arrêt, en réprimant de façon plocière la moindre protestation ? Il est des temps (QStephane Hessel, le conseil de la Résistance, ...) où la France a su intégrer ces populations qui sont, qu'on le veuille ou non, françaises, et certaines depuis plusieurs générations. Tant qu'on en restera à un discours xénophobe et répressif, on n'avancera pas d'un centimètre dans la résolution du problème.
(0) 

Commenter :
Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
ANTI-SPAM : Combien font 8 multiplié par 4 ?

ABP

Publier

Nous suivre

2003-2024 © Agence Bretagne Presse, sauf Creative Commons