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- Communiqué de presse -
Vote à la communauté de communes : PS, Verts et UDB associés contre le breton à Redon
Le vote à la Communauté de Communes du Pays de Redon, le lundi 12 octobre 2009, devait être un grand jour pour le breton. Malheureusement, le groupe PS/Verts/UDB de la minorité redonnaise a préféré torpiller cette avancée de premier plan
Gérard Olliéric Par Parti breton le 17/10/09 1:28

Le vote à la Communauté de Communes du Pays de Redon, le lundi 12 octobre 2009, devait être un grand jour pour le breton. Le président de la communauté de communes, Jean-Louis Fougères, maire de Saint-Nicolas-de-Redon, commune de Loire-Atlantique, présentait une délibération pour la signalétique bilingue français/breton de tous les bâtiments communautaires à Redon: théâtre, piscine, conservatoire de musique, multi-accueil petite enfance, ainsi que pour le multi-accueil petite enfance de Saint-Nicolas-de-Redon. Cette délibération était la déclinaison de la Charte de la langue bretonne - Ya d'ar brezhoneg ! - appliquée aux bâtiments communautaires, signée par la Ville de Redon le 21 avril 2009. Après la Salle omnisport, la Ville de Redon mettra également en bilingue, la Maison des Associations et la Maison des Fêtes.

Pour le président de la Communauté de communes, cette délibération devait donc être une mise en cohérence de la signalétique sur le territoire de Redon. La délibération donnait aussi la possibilité d'une signalétique bilingue pour les bâtiments communautaires hors de Redon, à partir du moment où les municipalités en feraient la demande. La Communauté de communes regroupe 24 communes autour de Redon: 10 en Morbihan, 6 en Ille-et-Vilaine et 8 en Loire-Atlantique.

Quinze jours auparavant, les associations Div Yezh, Dihun Bro-Redon, Brezhoneg war-raok, et l'Office de la langue bretonne, avaient présenté les filières bilingues et l'intérêt du bilinguisme dans le domaine public à l'assemblée des maires de la Communauté de communes. L'accueil avait été très favorable.

Rappelons que le Pays de Redon compte désormais 250 enfants inscrits en filière bilingue. Avec cette année l'ouverture d'une nouvelle filière bilingue Dihun à Sainte-Marie, en Ille-et-Vilaine. Avec dès le départ 40 enfants inscrits! Cela montre le dynamisme du breton au Pays de Nominoë et de Saint-Conwoïon. Tout semblait donc aller pour le mieux du monde. Il en a été tout autrement le jour du vote.

Le président de la Communauté de Communes et le maire de Redon, Vincent Bourguet, ont présenté avec confiance la délibération pour la signalétique bilingue des bâtiments communautaires de Redon. Parmi les opposants, il y a eu un élu d'Allaire et un élu de Rieux, puis tout particulièrement le maire de Saint-Jacut-les-Pins. Ils ne voyaient pas l'intérêt de la signalétique bilingue en "pays gallo". Pourtant, à titre indicatif, on peut noter pour ces trois communes morbihannaises que, respectivement, 21%, 24% et 31,5% des noms de lieux sont bretons. Ce qui suppose la pratique du breton durant de nombreux siècles et l'influence du breton dans la culture populaire d'aujourd'hui.

Nous pouvions espérer la solidarité redonnaise sur cette délibération. Malheureusement, le groupe PS/Verts/UDB de la minorité redonnaise a préféré torpiller cette avancée de premier plan pour le breton en Bretagne. La représentante de la minorité redonnaise, rappelant que son groupe n'avait pas voté la Charte de la langue bretonne à Redon, s'est opposé à la délibération et a demandé un vote à bulletin secret. Les opposants au breton ont donc pu ainsi voter en toute discrétion... Dommage qu'ils n'aient pas le courage de leur opinion ! Résultat du vote: 24 contre, 21 pour, 4 blancs, un nul. Sur les 54 élus communautaires, il manquait 4 titulaires dont 3 maires. Ce résultat a suscité évidemment une grosse déception du côté des associations bretonnes. Les représentants PS de la minorité redonnaise, eux, se réjouissaient du résultat.

Ce nouvel épisode redonnais suscite quelques réflexions d'ordre politique. Les Verts ont signé la Charte de la langue bretonne et l'équipe de Jean-Yves Le Drian a voté une délibération de politique linguistique en 2004 qui affiche des objectifs de développement pour la langue bretonne. Une fois sur le terrain, les élus du PS, des Verts et de l'UDB peuvent-ils en faire ce qu'ils veulent au gré de leur opinion personnelle ? Pire: utiliser le breton pour jouer à la petite guéguerre opposition/majorité en fonction des situations politiques locales ? Cela pose clairement la crédibilité de ces formations politiques par rapport à leur engagement pour la langue bretonne en Bretagne.

Pour le Parti Breton, Emile Granville porte-parole

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Le Parti Breton a pour but de rassembler, d'unir et d'organiser tous les bretons et amis de la Bretagne décidés à réveiller la conscience nationale du Peuple Breton afin que celui-ci se dote enfin des structures politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettant d'assurer en tant qu'entité internationalement reconnue, son avenir et son épanouissement dans le cadre d'une Europe des Peuples et de la Solidarité
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Vos 23 commentaires :
Yannig BICHON Le Mardi 31 août 2010 23:27
A lire cet article, ça démontre que l'UDB veut tirer la couverture à elle seule. Si c'était son idée, elle râlerait si on s'y opposait, criant à la discrimination. Il y en a marre de cette attitude (je dis ça, parce que je sais que des membres UDB viennent quand même aux nouvelles sur ABP). Elle doit comprendre que ce qui est entrepris pour la Bretagne doit être appelé "victoire bretonne", et non pas celle d'un parti (je le répète souvent car c'est comme ça que je vois les choses)! Quant aux élus du pays gallo, pourquoi ne font-ils rien pour mettre la signalétique dans cette langue? Même en trilingue, ce serait sympa et ça démontrerait qu'en Bretagne, on est ouvert linguistiquement, contrairement au pays qui nous gouverne.
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Hervé Bossard Le Mardi 31 août 2010 23:27
C'est pas les vert qui ont signés la charte "ya d'ar brezhoneg"? Quand au PS et à l'udb, rien d'étonnant...
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Alister MacDougall Le Mardi 31 août 2010 23:27
Mezhus eo ! Enebourien gwashañ d'ar brezhoneg ha da Vreizh n'int ket atav ar re e greder...
Sorry for my brezhoneg I'm beginning to learn...
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Pierre CAMARET Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je l'ecrivais a un ami ce matin : En Bretagne : Ce qui marche pas trop mal : - La Culture .Defense du patrimoine. - L'Ecologie Ce qui marche pas trop bien : - L'Economie.
Ce qui marche tres tres mal: - La Politique .
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Visan Ar Floc'h Le Mardi 31 août 2010 23:27
UDB = Union démocratique brétoune ! Rien de breton là dedans, en tout cas de moins en moins ! La langue meurt, s'éteindra bientôt, excusez mon pessimisme, et la Bretagne n'existera plus... n'existe plus beaucoup... vive le GRANTOUEST ! Autant voter Auxiette pour 2010 et qu'il soit le patron PDL ET BRETAGNE en même temps ! L'udb joue la misère culturelle, le PS l'acculturation sous couvert d'une bretonnité emsavée (dire oui au breton - mais pas partout - c'est aussi récupérer des voix électorales), et les verts trahissent leur idéologie quant à respecter l'environnement ET les cultures autochtones (ref: profession de foi des verts) ! La France n'est plus grand chose, merci d'y avoir cru quand même et d'avoir anéanti la Bretagne... il n'ya pas de honte à parler Breton en pays Gallo, le Gallo n'étant pas largement influencé du Breton ???? A gwir kalon
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Jan Hronek Le Mardi 31 août 2010 23:27
La messe est dite ! ! !
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Un plesséen Le Mardi 31 août 2010 23:27
Din eo lakaat ar gallaoueg e tal ar brezhoneg ar finañ tra d'ober, ma ? Nend ouian ket mard o deus gwelet abadenn nevez Saga Britia, Bernhard le gallo hag Arzhvael ar brezhoneger o kas ar lec'h an eil hag er gile...enno eo farsus neoazh eo hell bout gwir ur wezh an amzer ha nend eo ket mui amzer Nevenoe ! A houde bleadoù ha bleadoù nend eus ket bet ur barrez e Breizh Uhel evit soñjal «marsé eo gwell lakaat an daou..». Me zo me ag ar vro se ag ur rann galon eo din dibab etre an div yezh-sen, sevenadur ar vro en deus div wriziennn : ar gallaoueg, komzet get lod mat ag an dud, hag ar brezhoneg savet gantañ yoc'h anvioù lec'h, anvioù tud, ha gerioù er gallaoueg ivez. Renidi Redon hag ar c'humunioù tro dro, lakaat brezhoneg àr ar panelloù ha zo un dra ag ar choej, gwell zo c'hoazh avat, lakaat ar gallaoueg hag ar brezhoneg a gevred ! Gwir eo bet diharak afer metro Roezhon, paouezomp get an areizh enta ! Saun le gallo, poent de Bertaèyn !
Je pense que la chose la plus intelligente est de mettre le gallo à côté du breton, n'est ce pas ? La culture du pays tiens des deux, une grande partie des habitants de la région on le gallo dans l'oreille, tout les ans on peu entendre les chantous, mentous et autre disous qhi caoze le gallo à la bogue d'or. Le breton quant à lui a donné une foule de toponymes de noms de familles, de vocabulaire. Je ne comprendrais jamais pourquoi certains militants hauts bretons de la zone dite «mixte» s'acharnent à vouloir choisir entre l'un et l'autre alors qu'ils renient forcément un peu de leurs propre identités en niant l'un ou l'autre. La communauté de commune de R'don pourrait réconcilier les deux langues le temps d'un panneau et agir avec cohérence. En tout cas bravo, c'est ben pllaisant de veir ces communes qui se bougent pour nos (enfin notre du coup) langues et qui arrive à avoir autant d'élève dans les cursus bilingues !! Hemp brezhoneg, Breizh erbet !
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Ghildas Durand Touz Le Mardi 31 août 2010 23:27
Tout ceci montre, une fois de plus, avec qui aiment s'associer les collabos. Ceux qui n'avaient pas compris qu'ils nous torpillaient depuis toujours, en ont aujourd'hui une preuve de plus. Gh. D. T.
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Mickaël JAFFRELOT Le Mardi 31 août 2010 23:27
Il me semble qu'il ne faut pas être dupes non plus de la petite guéguerre que se livrent ces deux partis autonomistes (PB et UDB). Attendons la réponse de l' UDB qui aura beau jeu de rappeler les contradictions du PB...
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Prigent Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Une fois encore, les intérèts de la Bretagne semblent pris en otage dans ce qui semble être une querelle typiquement française de pouvoir droite-gauche, voire même gauche-gauche comme à Carhaix ! Et qui en fait relève du conflit multi-séculaire jacobin/girondin, à moins qu'il ne sagisse tout bonnement de gueguerre locale pour la conquète de sièges électoraux.
A ce sujet, il peut être intéressant de revenir sur les chamailleries inter-gauche qui perdurent dans la bonne ville de Carhaix et dont les échos à allure de dénonciations calommieuses contenus dans les commentaires des opposants n'avaient pas bluffé les fidèles de l'ABP.
L'égérie stakanoviste employée à "incendier" la gestion du Maire "startijenn", C.Troadec, est Laetitia Gaudin-Le Puil qui anime avec zèle son site "autre gauche Carhaix.fr" créé le 23 septembre 2008.
Bien qu'elle se défende de prendre parti, on peut lire sur son site une liste impressionante de sites et blogs de tout ce qui constitue l'aéropage de l'appareil PS: blogs de députés PS, de fédérations socialistes...
Les ABPistes avaient biern compris que tout se tintamarre n'est qu'un épisode de la guerre Ferrand le jacobin/Troadec le girondin breton.
C'est que, lors des municipales du 9 et 16 mars 2008, la liste Divers gauche de C.Troadec après avoir devancé la liste de la "gauche officielle" conduite par Richard Ferrand, qui se désista au second tour, gagna les munoicipales avec 68,6% des voix.
C.Troadec fût facilement réélu maire par 25 voix pour et 4 blancs sous les applaudissements du public, ce qui n'empécha pas René Le Moal ex-adjoint et candidat sur la liste de R.Ferrand de déposer un recours, apparemment sans suite.
Ah ! C'est que ce Troadec est un "dissident de gauche" ! Pensez donc : promotteur de la LBDH ("Appel de Carhaix"), fervent supporter de Diwan, élu au CR en 2004 avec la Gauche Alternative sur liste UDB-Verts, pas en 2009 ?!. Lance en 2008 le mouvement régionaliste: "Nous te ferons, Bretagne".
Bref, tout ce qu'il faut pour énerver les jacobins, fussent-ils de gauche !
En tout cas, il est lamentable de constater que l'identité bretonne soit utilisée comme fond de commerce électoral tant à Carhaix qu'à Redon comme ailleurs.
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Thierry SALAUN Le Mardi 31 août 2010 23:27
nulle guéguerre gauche-droite ne justifie l'attitude de l'UDB et des Verts (pour le PS je n'ai aucun espoir..). Si on est sincérement un militant breton, de l'UDB, on ne vote pas contre la signalisation bilingue. C'est un discrédit définitif. Si le PB votait contre un tel projet d'une majorité de gauche, ce serait tout autant scandaleux. Il faut examiner les faits tels qu'ils sont avant de renvoyer le PB à ses soient disantes contradictions. Pour l'heure, PS-Verts-UDB mènent un double-jeu hypocrite sur la question de la langue bretonne (et de la réunification).
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Bernard Guyader Le Mardi 31 août 2010 23:27
Bon dia ...Le breton est une langue socialement morte et la comparer à l'évolution du catalan en catalogne nord ou au basque ne fait que confirer ce triste état . Sans mdification radicale des comportements des partis dits " bretons" cela ne fera que se compliquer ... Sans changement collectif .. l'assimilation sera complète ... Le plus cocace ( sans mauvais hmour ) dans tout cela c'est que nos leçons semblent profiter aux autres .C'est dommage mais sans autocritique sur nos méthodes et les moyens po atteindre nos objectifs dans 10 ans le compte à rebours sera bien enclenché .... et ces querelles municipales ne sont pas pour nous rassurer.Bernard Guyader
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Léon-Paul Creton Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ne serait-il pas temps que les citoyens-électeurs trouvent un moyen de dire aux partis de Bretagne, que s'auto-proclamer « Bretons » n'est pas suffisant pour être les représentants, ou plutôt les hérauts tonitruants des combats et intérêts bretons.
Se battre pour les aspirations à la liberté, pour la défense de tous les éléments constitutifs d'un peuple et d'une société, a été et est peut-être encore une idée et un engagement(?) de gauche _« les fameuses libérations nationales »_ pour beaucoup d'hommes et de femmes dans le monde.
En France cela ne me semble jamais avoir été vrai, car en dehors des discours de stratégie « électorale », il n'y a que nationalisme mauvais, désuet et « socialisme théorique, verbeux, hésitant »! Et inappliqué quand cela paraissait possible…Est-ce à dire inapplicable en France ? Cela semble tout à fait évident aussi…
Comment dans ces conditions, comment se dire « de gauche » et être jacobin en ce qui concerne les partis français? L'on est et pratique Jacobin et alors l'on est « nationalistes », ou bien réellement de gauche et l'on participe à la libération des peuples sous tutelle… en France aussi!
Comment dans ces conditions pour les partis « de Bretagne », se déclarer « autonomistes », ou « indépendantistes » ou vouloir simplement un peu plus de libertés en Bretagne, et s'allier paradoxalement des décennies durant avec des « jacobins de gauche », cette espèce peut-elle d'ailleurs exister un tant soit peu... en dehors du brouillage de la pensée de l'électeur?
En dehors de certaines luttes écologiques justifiées, les verts ont-ils un intérêt pour la Bretagne ? L'écologie « nationale », parmi laquelle des verts nationaux se qui réclament de la gauche, peut-elle être crédible pour le combat breton ?
L'udb ? Quarante cinq années de résultats autorisent tous les bilans, analyses et interprétations ! Cet outil est-il breton ? Continuer à voter pour lui est-il plus positif pour le ps, les verts ou bien pour la Bretagne ? A-t-il atteint ses objectifs, son bâton de maréchal ou ses limites, en ayant quelques élus au Conseil Régional …et dans quelques communes ? Personnellement il ne peut plus intéresser que les « gauche à tout crin »…Et fourvoyer de véritables Bretons, sincéres et désireux de faire avancer le schmilblick breton…
En plus de la droite...la gauche n'a pas été notre passé, comment pourrait-elle être notre avenir?...
Quant au pb?... Un avenir où tout est à confirmer!…
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Pierre-Yves Moal Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ce communiqué du Parti Breton est tout à fait surprenant : en effet il n'y a pas d'élus U.D.B. à siéger à la Communauté de communes du Pays de Redon. Alors comment ont ils fait pour voter contre une signalétique bilingue? En politique, la base de l'engagement c'est l'honnêteté. Ce soi-disant vote de l'U.D.B. utilisé par le Parti Breton est un mensonge qui ne fait pas honneur à la politique. Relevons un peu le niveau, par pitié!
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E. Le Goff Le Mardi 31 août 2010 23:27
L'UDB n'a pas voté la Charte de la langue bretonne à Redon le 10 octobre 2008. Elle s'est alignée sur la position de son groupe PS/Verts/UDB. La représentante de la minorité redonnaise à l'assemblée de la Communauté de Communes du Pays de Redon représente son groupe de manière unitaire. Elle a bien précisé dans son intervention que c'était au nom de son groupe qu'elle s'exprimait. Son groupe c'est le PS, les Verts, et l'UDB. Le constat politique est clair. Même si nous ne pouvons malheureusement que le regretter.
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Ghildas Durand Touz Le Mardi 31 août 2010 23:27
A l'attention de Pierrre-Yves Le Moal (cf. dimanche 18/10/09) : Il vaudrait mieux développer un peu plus ! Ils (les UDéBiles) se sont alliés --- (ce qui n'est pas peu dire). Ils ont engagé leur sigle : « UDB « (ou alors je n'ai rien compris !). Qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas (ce qui est plus probable), un élu de l'UDB à prendre part au vote, l'UDB semble avoir donné un pouvoir ! Oui ou non ? Donc ils ont collaboré. A l'attention de E. Le Goff (cf. dimanche 18/10/09). Donc : …… l'UDB s'est alliée avec le diable.
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Francois Le Denmat Le Mardi 31 août 2010 23:27
Mince, dans n'importe quel pays on affiche les langues pas les dialectes. En Tyrol du sud, la signalisation est bilingue Italien Allemand, pas Italien allemand tyrolien. De même en Suisse. de même au Maghreb ou la signalisation ne met pas en avant le darija ( dialecte arabe) mais le français (sic) et j'espere de plus en plus le berbere. Afficher le darija serait pour une humiliation de plus envers le berbère. Comparer le breton a un dialecte du français ( le gallo ou le tchi), c'est humiliant pour le breton. De toute manière c'est toujours aux bretonnants de faire des efforts envers les francophones. Il y a du français en basse bretagne, personne n'est choqué. Y a du breton en haute bretagne, ca y est c'est un scandale. Quel avenir pour la Bretagne? une nouvelle belgique ou a l'ouest on ne parle que breton et à l'est on ne parle que francais? Ou alors une bretagne bilingue de bout en bout ?
Au fait petite anecdote, en Belgique, ce sont les Flamands qui veulent imposer leur dialecte au lieu du néerlandais littéraire dans la signalisation alors que les Wallons utilisent le français littéraire et non pas le wallon ou le picard, en signe de conciliation. Le flamand se compare au gallo et au wallon et le francais se compare au néerlandais et au breton. Ne pas confondre dialectes et langues. De plus, la majorité de la haute bretagne a été monolingue bretonne avant de l'oublier sous l'influence du royaume voisin.
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Gildas CHATAL Le Mardi 31 août 2010 23:27
Quel breton parlez-vous monsieur Le Denmat? Vous arrive t-il de vous humilier a pratiquer l'un de ses quatres dialectes?
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pierre camaret Le Mardi 31 août 2010 23:27
Et nianh et nianh ang .Les petits messages .La politique francaise a passe sa verole aux bretons . Revenu en Bretagne , a ma retraite, pres de REDON ..un joli manoir .En suis reparti apres 30 mois.Cela ne passait pas . La mairesse de mon village - divers droite - gentille mais nulle .J' avais heurte /etonne certains gens , en disant que l'election municipale devait etre neutre ... et que moi meme - le chatelain- etait pret a voter pour un communiste si celui ci etait un bon gestionnaire avec des bonnes idees , et permettait a notre commune d'avancer. Une levee de boucliers , j'etais le Chatelain rouge. Completement different dans la fonction de la pensee. Et tres bien cela continue , et la fin sera terrible . La Bretagne quel charmant pays pour les vacances , mais il pleut , la cote d'azur c'est mieux. Mes compatriotes bretons , continuez a biniouzer. C'est pas drole dutout . Pour moi l'individu seul compte, pas son Parti.
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Mr le denmat Le Mardi 31 août 2010 23:27
Madame il y a deux dialectes uniquement, eux même dicisé en plusieurs sous dialecte. Le KLT, divisé, en gros en Cornouaillais, en Trégoroies, Léonais et centre breton. L'autre dialect est le GG ( gwenedeg-guerandais) divisé en bas vannetais, haut vannetais et guérandais.
Pour vous répondre madame la marquise, je parle oui mon parler, comme beaucoup de personnes le font a travers le monde, exepté quand je parle avec des apprenants qui commencent avec la langue littéraire. De même qu'on parle un français littéraire quand on parle à un non francophone apprenant. De même que certains Belges parlent en Néerlandais littéraire quand ils voient un apprenant avec un accent français. ( Ca arrive si peu lol). Voilà j'ai répondu à votre question.
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Herjean Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Concernant le problème de la signalétique bretonne et du débat amorcé sur les dialectes, je ne peux qu'approuver les dires de François Denmat. Je constate que certains, au nom d'une connaissance linguistique sans doute supérieure, contribuent à embrouiller les problèmes. Deux remarques :
-Il ne s'agit pas de deux dialectes mais de quatre. Le vannetais constitue une variante dialectale, un plus difficile d'accès, mais la base lexicale et la structure grammaticale du vannetais n'est pas fondamentalement différente de celle des autres dialectes. La preuve en est qu'avec un peu d'exercice, un trégorrois ou un léonard comprend très bien la langue du pays de Vannes. de nombreux témoignages (anciens soldats, etc..) l'attesteraient. Toutefois, comme le dit très bien M Denmat, il y a belle lurette que le breton a dépassé le stade dialectal. Un travail considérable a été accompli depuis deux siècles, de sorte que l'on a affaire à une langue unifiée que les écoles bretonnes utilisent efficacement pour transmettre une diversité de connaissances.
-Mais le problème fondamental qui est soulevé est d'un autre ordre : il s'agit de justifier la signalétique en dialecte gallo. Et, à cet égard, je voudrais attirer l'attention sur un danger qui nous guette : tomber dans le piège que nous tend l'Etat. Quand il nous assène régulièrement que le patrimoine linguistique français est constitué de 79 ou 80 "langues régionales", derrière ces propos hypocrites se cache la volonté de détruire les véritables communautés humaines dont la langue représente la marque identitaire essentielle : communauté occitane, corse, catalane, basque, bretonne etc..Il en découle que mettre à égalité la langue bretonne et le dialecte gallo, c'est consentir à faire le jeu politique d'un Etat qui ne vise qu'à homogéiser la société en démantelant les communautés humaines précitées. Il veut bien accepter une multitude de dialectes folkloriques, objets d'études universitaires, et destinées à disparaître rapidement, pourvu que la République engloutisse à jamais ces communautés dont la revendication d'identité lui est insupportable. a galon M.H
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Herjean Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
juste un mot pour Michel Prigent" promoteur de la LBDH (« Appel de Carhaix »)" Christian Troadec n'est pas un des promoteur de la LBDH . C'est l'un des promoteur de l'appel de Carhaix qui n'est pas la LBDH .Nous pouvons être quelque fois sur le même terrain. Nous avons choisi de nous appeler Ligue bretonne des droits de l'homme pour la simple raison que la ligue(française)des droits de l'Homme au nom du principe de "l'égalité républicaine" ne dénonçait jamais les atteintes aux droits de l'Homme quand il s'agissait des droits collectifs des bretons,basques,corses et autres ............. M. H
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nolwenn. Louarn Le Mardi 31 août 2010 23:27
Attaquer l'avancée de la langue bretonne quelques soient les arguments avancés, c'est vouloir la mort de notre langue. Ces personnes essayent de noyer le poisson de nous faire perdre notre temps et notre énergie. La langue bretonne est la langue de tous les bretons et nous devons pouvoir la vivre sur toute l'étendue de son territoire, la Bretagne à 5 départements.
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