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- Communiqué de presse -
Vacances dans le New-Hampshire
Vacances dans le New-Hampshire Le Président Sarkozy va passer plusieurs jours à Wollfeboro, dans le New-Hampshire au bord du lac Winnipesaukee. Cette ville porte le nom du général Wolfe, chef du corps expéditionnaire britannique qui , 1759 a vaincu Montcalm et a réussi à s'emparer de Québec, victoire qui a
Par Jean Yves Quiguer pour Mouvement fédéraliste de Bretagne le 4/08/07 8:47

Vacances dans le New-Hampshire

Le Président Sarkozy va passer plusieurs jours à Wollfeboro, dans le New-Hampshire au bord du lac Winnipesaukee. Cette ville porte le nom du général Wolfe, chef du corps expéditionnaire britannique qui , 1759 a vaincu Montcalm et a réussi à s'emparer de Québec, victoire qui a marqué le début du régime britannique au Canada.

Nos amis québecois vont apprécier ce geste d'une rare élégance.

Nous conseillons à monsieur le Président de faire un peu de tourisme culturel et de s'informer sur la ville de Wolfeboro.

Il pourra apprendre que dans cette ville, la démocratie directe est une réalité comme celle que pratiquent aujourd'hui plus de 70% des américains.

L'annonce de son séjour a été faite par David W.Owen qui est le manager de la ville.

Il n'y a pas de maire à Wolfeboro.

L'organisation du gouvernement local est établie d'après la forme : Town Meeting-Selectmen-Manager ( Assemblée citoyenne- Représentants élus- Directeur).

L'Assemblée citoyenne a le pouvoir législatif. Les habitants-électeurs se réunissent, délibèrent et votent. Dans une ville de forte population, les électeurs choisissent un représentant qui participera en leur nom au Town Meeting qui n'est plus alors ouvert, mais restreint aux membres élus.

Les assemblées citoyennes choisissent les responsables municipaux, et fixent leur rétribution. Ils votent le budget municipal et les lois locales. Ils décident du nombre et des salaires des employés municipaux.

Le pouvoir exécutif est assuré à la fois par un bureau des représentants (Board of selectmen) et par un directeur (manager). Le directeur peut être soit directement élu par les habitants, soit choisi par le bureau des représentants. Il est, dans tous les cas, choisi pour ses compétences professionnelles en gestion.

C'est un véritable chef d'entreprise qui va minimiser les coûts, augmenter la productivité et faire en sorte que les services soient assurés sans dépenses inutiles.

Le pragmatisme américain permet de faire face à l'augmentation de la technicité et à l'inflation des contraintes qui accompagnent la modernité.

On ne choisit pas un professeur de collège ou un avocat pour devenir manager d'une ville. Les lecteurs de l'Agence Bretagne Presse qui paient des impôts locaux devraient être sensibles à cette forme d'organisation qui ne s'embarrasse pas de la notabilité, cette séquelle de l'ancien régime, ni des contraintes insupportables qui naissent d'une administration pléthorique et incapable.

Cette organisation répond à deux objectifs : 1) La démocratie directe 2) La professionnalisation de la gestion

La volonté des habitants est toujours respectée. En effet, le recours au référendum populaire est possible et l'initiative populaire fonctionne à Wolfeboro. Connue sous le nom de SB2, ce vote référendaire a été utilisée, notamment à l'initiative de l'association WCTA, Wolfeboro Citizens & Taxpayers Association. ( Association des citoyens et des contribuables de Wolfeboro)

Cette association, qui a plus de 1 000 adhérents dans une ville de 6 600 âmes, est l'association la plus importante de la ville.

Notre Président peut passer d'agréables vacances intelligentes et revenir en France avec des idées plein la tête.

Lui qui, dans son discours d'Epinal, a critiqué le système fédéral et n'hésite pas à aller en villégiature dans un pays qui est une démonstration in situ de la force du fédéralisme, serait bien avisé d'en prendre conscience pour chasser définitivement les vieux démons qui l'habitent.

On peut, ici où là, pratiquer la démocratie. On peut aussi, ici où là, la bafouer où la nier.

Mais, quand un petit groupe favorisé par un accident de l'histoire, s'arrache le pouvoir pour lui-même et met tout en œuvre pour le conserver, il n'est pas décent de parler de démocratie.

Le MFB reviendra sur ce thème en septembre , lors de la parution du livre de Charles Rouxel, « La France est-elle vraiment une démocratie ? NON ? et voici pourquoi » qui sera en vente dans toutes les bonnes librairies.

Le 3 août 2007

J-Y QUIGUER

Président du MOUVEMENT FEDERALISTE DE BRETAGNE Membre de L'Union des Mouvements Fédéralistes

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Le Mouvement Fédéraliste de Bretagne plaide et milite pour l'adoption d'une architecture fédérale en Bretagne, en France et en Europe. Membre de l'Union des Mouvements Fédéralistes (UMF), il défend le concept de fédéralisme contractuel dans le cadre des institutions et celui du fédéralisme intégral dans le cadre de la société. LE MFB n'adhère pas à l'idée d'une fédération d'états-nations qui n'est qu'une forme de confédération conduisant aux mêmes échecs que l'actuel état-nation dont nous allons prochainement porter le deuil. C'est ce qui justifie un fédéralisme inspiré de la doctrine contractualiste en opposition avec la doctrine étatiste. Ce qui est bon pour le tout, l'est aussi pour les parties. Il ne saurait exister de fédéralisme européen sans un fédéralisme local, d
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