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Le couple d’épiciers de La Touche aux Thébaud en Guenrouet (Loire-Atlantique) avec un panier garni de produits bretons.
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Quelques produits artisanaux bretons. Épicerie fine de Bretagne à La Touche aux Thébaud en Guenrouet (Loire-Atlantique).
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L’épicerie fine bretonne douillette et accueillante. À La Touche aux Thébaud en Guenrouet (Loire-Atlantique).
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Sur le schiste de Nozay ; sur l’enduit de nos maisons ; j’écris ton nom Bretagne.
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Zoom sur le schiste de Nozay à l'entrée de l'épicerie fine bretonne de La Touche aux Thébaud en Guenrouet. Sur le schiste de Nozay ; sur l’enduit de nos maisons ; j’écris ton nom Bretagne.
- Reportage -
Une nouvelle épicerie bretonne à La Touche aux Thébaud en Guenrouet
Qui a dit que la Loire-Atlantique se débretonnisait à fond de train ? Loin des trains justement coule le Canal de Nantes à Brest, moelle épinière de la Bretagne. Sur ses berges se trouve une épicerie bretonne.
Par Louis-Benoît Greffe pour ABP le 14/09/11 15:00


Qui a dit que la Loire-Atlantique se débretonnisait à fond de train ? Loin des trains justement coule le Canal de Nantes à Brest, moelle épinière de la Bretagne. Sur son chemin de halage, on peut traverser la Bretagne de bout en bout et découvrir les mille facettes de notre pays. Au-dessus du Canal, au lieu-dit La Touche aux Thébaud, commune de Guenrouet, une épicerie bretonne vient d'éclore en avril (1). Ouverte du mardi au dimanche l'été, le vendredi et le samedi l'hiver venu, elle propose des spécialités artisanales de Bretagne. À cinq départements, evel just !

Dans le village, c'est la première maison en arrivant de Saint-Omer. Une bâtisse à étage, avec cave, particulière dès le premier coup d'œil au milieu des basses longères sans sous-sol. Des encadrements de schiste, matériau qui était amené de Nozay à l'époque, cette maison est celle d'un marchand de céréales des années 1880. Une annexe plus dans le style du pays, en moellons, torchis et brique, a été ajoutée au début du siècle. L'épicerie se trouve dans la maison. Une grange aux allures de chapelle s'agrippe à la pente derrière. Sur la route, un drapeau breton vole au vent. C'est ouvert.

Parmi les fleurs de biscuits de Mouzillon, la fleur de sel, le Tisquin, boisson de Basse-Bretagne, divers cidres artisanaux, le miel, les sardines de la Belle-Îloise, un muscadet quasiment bio, et même des rillettes bretonnes, le tout surmonté d'une mouette et d'un Gwen ha du, seul le couple qui tient l'épicerie n'est pas breton. Originaires de diverses régions de France, ils sont tombés amoureux de la Bretagne il y a cinq ans, et militent pour l'unité de la Bretagne culturelle et gastronomique, la « Bretagne du plaisir ». Ils veulent faire connaître les artistes du cru, et préparent une exposition photographique pour la Toussaint.

Pourquoi cet amour breton ? Sans doute pour l'esprit de liberté qui souffle en Bretagne, l'ouverture des gens, la diversité des terroirs, la force vive de la culture, de la langue. Non, ils ne sont pas bretonnants, mais la Bretagne n'a pas seulement besoin de bretonnants pour exister. Au cœur du pays gallo, beaucoup de communes et de terroirs résistent obstinément à la ligériose (2) à outrance. Depuis le château – breton – de Blain jusqu'au point de fixation de Notre-Dame des Landes – site pressenti pour l'Ayraultport, au milieu de la Loire-Atlantique, front ouvert de la lutte pour la Bretagne – les initiatives se multiplient pour faire connaître l'identité bretonne du département, de l'ancien pays nantais (Bro Naoned). Quoi de mieux que de faire connaître et reconnaître l'incroyable diversité gastronomique et la culture bretonne ?


Louis Bouveron


Notes :

 

(1) : Épicerie Good Bretagne 02 28 05 02 27

(2) La ligériose : maladie identifiée par le Collectif 44=Breizh et qui consiste à promouvoir par tous les moyens une identité commune bidonnée pour des terroirs aussi différents que le pays Nantais arraché à la Bretagne, l'Anjou, le Maine et la Vendée déliée du Poitou. D'après le collectif, cette maladie contagieuse est essentiellement contractée et transmise par le Conseil Régional des Pays de Loire, afin de justifier l'existence de cette région, insulte à l'histoire et à la géographie la plus élémentaire.

Voir aussi sur le même sujet : gastronomie,identité bretonne, réunification
Cet article a fait l'objet de 2606 lectures.
Délégué départemental de la SPPEF (Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France), association d'utilité publique qui a pour but de défendre, depuis sa création en 1901, le patrimoine historique, architectural et naturel français.
[ Voir tous les articles de de Louis-Benoît Greffe]
Vos 5 commentaires
Luc Guihard Le Mercredi 14 septembre 2011 22:47
Bravo et merci à ce couple ! Dans la rubrique "épicerie près du canal", je vous signale le Kergaval 6 Place de l'Eglise à La Chevallerais. Outre les produits de "premières nécessités", on y trouve de délicieuses pizzas fabriquées par Bertrand himself ! Il faut encourager ces courageuses initiatives qui, contre vents et marées, contribuent à maintenir une activité commerciale dans nos petits villages un peu oubliés !
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didier Le Jeudi 15 septembre 2011 22:07
Il faut encourrager les petits commerces à rester dans les coins déserté mais, qu'est-ce qu'elle a de "bretonne" au juste?
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Renée Mazé Le Vendredi 16 septembre 2011 03:16
ce qu'elle a de "bretonne" au juste ?
Didier relisez le 3e paragraphe...
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Luc Le Vendredi 16 septembre 2011 07:38
Ben, le nom ... et le patron, à qui je vais vivement conseiller de se tourner vers la promotion des produit locaux, donc bretons !
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Sylvain Le Lundi 3 octobre 2011 00:30
Mersi bras pour vos encouragements ! Je suis le gars en marinière devant le Gwen ha du de la photo. Chez nous, tout ce qui se mange provient à 100% de la Bretagne historique. En direct du 44, on peut trouver entre autres du cidre, du sel, des confitures, du miel, du Muscadet, des biscuits et des caramels. Plus d'infos chez nous et sur notre site goodbretagne.com, à bientôt et yec'hed mat !
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