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- Dépêche -
Un nouvel amendement pour assouplir le droit d'option et un autre pour réunifier la Bretagne rejetés
Un amendement, soutenu par Paul Molac et De Rugy, proposant l'assouplissement du droit d'option, n'a pas été adopté par l'Assemblée nationale durant la nuit de lundi à mardi. L'écart de
Par Philippe Argouarch pour ABP le 9/12/14 12:33

Un amendement, soutenu par Paul Molac et De Rugy, proposant l'assouplissement du droit d'option, n'a pas été adopté par l'Assemblée nationale durant la nuit de lundi à mardi. L'écart de voix a été faible: seulement 4 voix. Des députés bretons ont voté contre, se plaint le député du Morbihan Paul Molac dans un twit ce matin.

D'autre part, l'amendement Le Fur proposé par les députés Marc Le Fur, Frédéric Lefebvre, Isabelle Le Callennec, Philippe Le Ray et Gilles Lurton pour la réunification de la Bretagne a aussi été rejeté.

Un amendement pour créer une région Alsace, présenté par Mme Zimmerman, a aussi été rejeté.

Un ultime vote, au scrutin public, aura lieu aujourd'hui mardi 9 décembre vers 17 heures sur la loi de délimitation des régions et le calendrier électoral.

L'association Bretagne Réunie a dressé un tableau des responsabilités des député bretons à ce jour : (communiqué du 26 novembre, il y a pu avoir des changements depuis...)

Les députés bretons ayant défendu la Réunification et l'assouplissement du Droit d'Option l'ont fait avec énergie et détermination. Ce sont :

Côtes d'Armor : Marc Le Fur, Annie Le Houérou

Finistère : Jean-Luc Bleunven

Ille-et-Vilaine : Thierry Benoît, Isabelle Le Callennec, Gilles Lurton

Loire-Atlantique : François de Rugy, Christophe Priou

Morbihan : Paul Molac, Philippe Le Ray.

Les 27 autres députés bretons, tous socialistes, ont voté pour le texte de Loi (23) ou se sont abstenus (4), obéissant ainsi aux consignes du Gouvernement et de leur parti qui ont décidé avec obstination le passage en force, au détriment de la France et de la Bretagne.

Ces 27 députés auraient pu faire basculer le vote en faveur de la Bretagne ; leur responsabilité est directement engagée.

Ce sont :

Côtes d'Armor : Michel Lesage, Viviane Le Dissez, Corinne Erhel

Finistère : Jean-Jacques Urvoas, Patricia Adam, Gwenegan Bui, Richard Ferrand, Chantal Guittet, Annick Le Loch, Gilbert Le Bris (abstention)

Ille-et-Vilaine : Nathalie Appéré, Marie-Anne Chapdelaine, François André, Marcel Rogemont, Jean-René Marsac (abstention)

Loire-Atlantique : Jean-Marc Ayrault, Marie-Françoise Clergeau, Dominique Raimbourg, Yves Daniel, Michel Ménard, Monique Rabin, Sophie Errante, Marie-Odile Bouillé

Morbihan : Hervé Pellois, Gwendal Rouillard, Jean-Pierre Le Roch (abstention), Philippe Noguès (abstention).

Cet article a fait l'objet de 2242 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 46 commentaires
B5C6 Le Mardi 9 décembre 2014 13:05
bon ben voilà, il ne faudra plus rien attendre des socialistes c'est définitif. Jusqu'à présent (enfin avant la réforme territoriale) on pouvait leur donner le bénéfice du doute. Mais là ils avaient l'occasion rêvée de concrétiser toutes leurs belles paroles et tous les voeux de réunification votés au fil du temps.
Si les Bretons veulent la réunification, la reconnaissance des langues régionales, une certaine autonomie, il faudra les chercher soi-même en votant pour des partis bretons qui portent ses aspirations au coeur de leur programme.
Dans le futur, tout socialiste breton pronant la réunification sera immanquablement disqualifié.
Il faut un (des) parti(s) autonomiste(s) fort(s) comme le SNP en Ecosse. Car même si l'Ecosse n'est pas devenue indépendante, de part son poids le NSP a obtenu une autonomie avancée qui ne peut que faire rêver.
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Péri Loussouarn Le Mardi 9 décembre 2014 13:21
Ou l'on apprend qu'il manquait quatre voix... quatre malheureuses voix... Vous vous rendez compte ?
"Si c'est pas trist' quand mêm'!"
Evidemment, tout cela n'est que magouille et carambouille : nous sommes au théâtre.
en fait, aucun de tous ces élus ne voulait un retour à la Bretagne historique...
Une fois je vote contre, l'autre fois pour, cette fois c'est toi qui t'abstiens, l'autre fois je suis absent, la prochaine fois je vais à la cueillette aux champignons, et la suivante tu vas à la pêche aux moules...
Bref, arrêtons la mascarade mais n'oublions pas de faire fonctionner nos petits cerveaux... au moment des prochaines échéances électorales !
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Yvon Bordiec Le Mardi 9 décembre 2014 14:27
Etes vous ûr de vos sources?
Selon d'autres sources la liste des noms est différente
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Lucien Le Mahre Le Mardi 9 décembre 2014 17:31
Quand la pratique républicaine se transforme une fois encore en contrexemple démocratique...
Par l'inversion de la mission fondamentale du député - normalement représentant du
peuple et payé par lui pour cette tâche - en servilité d'apparatchik aux ordres du Parti...
Par l'acceptation corporatiste de cumuls, détournant de la mission de base en fonction des responsabilités annexes exercées à temps partiel, mais trustant avantageusement plusieurs rémunérations...
Par l'incurie du travail parlementaire tolérant un absentéisme impensable ailleurs, et qui aboutit à une dénaturation de la représentativité populaire en raison du nombre périodiquement ridicule des votants et du jeu pervers des absences tournantes...
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Louis Le Bars Le Mardi 9 décembre 2014 17:58
Péri Loussouarn dit quelque chose de très juste...hier par exemple Le Fur était absent (27 voix contre 23 pour, seulement 50 députés présents) !
Forcément pour que le résultat soit le même à chaque fois, il y a arrangement entre PS et UMP... Urvoas était là et a voté pour l'"assouplissement" du droit d'option (en réalité un truc qui n'apporterait pas grand chose d'ailleurs).
Bref tout le monde brouille les pistes, en fonction sa fonction et sa circonscription, par contre le résultat final est acquis et convenu entre tout le monde. L'UMP et le PS sont mains dans la main, contre le peuple breton et sa demande de réunification. Mais ils ne l'assument pas électoralement et essaient de faire croire l'inverse, ce qui est pour moi le plus grosse scandale, une insulte à la Démocratie (outre que ses Partis créent des modes de scrutin sur mesure pour eux et s'autofinancent avec les Impôts).
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iffig cochevelou Le Mardi 9 décembre 2014 18:37
a mon avis ce vote ou l'on voit 10 PS bretons soutenir cet amendement pour l'amélioration du droit d'option (surement avec l'autorisation de leur chef ), n'avait strictement aucun intérêt , cela avait pour but de calmer le jeu en Bretagne ou cela ne bouge pas beaucoup et leur permettre de dire qu'ils défendent la Bretagne et qu'ils ont fait tout leur possible ! On ne peut pas avoir confiance a un parti français quel qu'il soit.
De toute façon la loi est quasiment adoptée : il n'y a vraiment plus rien à attendre de nos députés qui ont travaillé pour la destruction de l'Alsace et de la Bretagne !
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Le Guérandais Le Mardi 9 décembre 2014 18:55
Il n'y a hélas rien à attendre du PS. Si l'on veut réunifier la Bretagne, il n'y a qu'à voter pour un grand parti régionaliste aux prochaines échéances électorales. A nos partis de s'unir afin de présenter une liste d'union, proposer un programme qui permettra l'adhésion des électeurs et pourra récupérer les mécontents qui votent FN. Enfin, je pense qu'il faudra présenter un candidat régionaliste à la prochaine présidentielle. Ce candidat sera bien entendu absent au second mais il faudra que son électorat se déplace pour voter blanc en inscrivant par exemple sur son vote "Pour la réunification de la Bretagne". C'est ce genre de message que nos élites nationales pourraient entendre si l'électorat breton se met à ne plus voter pour un candidat PS, UMP ou FN.
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michel danv Le Mardi 9 décembre 2014 19:04
Ouest-France édition de Nantes : grosse page avec le sourire de deux notables. Le maréchal Auxiette aurait déclaré : "je fais don de ma personne aux pays de Loire". A quand la résistance et la libération ?!
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marc iliou Le Mardi 9 décembre 2014 20:14
50 députés sur 577 ont votés ! c'est cela la démocratie et la représentativité ? ceci en terme de droit n' aucune valeur pas de quorum atteint comme dans toute assemblée qui se respecte !
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SPERED DIEUB Le Mardi 9 décembre 2014 20:41
POUR INFO Urvoy s'explique
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Patrick Le Guern Le Mardi 9 décembre 2014 21:15
Tour comme toi Le Guérandais : Plus aucune voix ne doit aller aux partis PS/UMP/FN et il faudra absolument à la présidentielle un candidat régional d'un des partis breton.
Concernant les partis bretons, moi c'est fait, alors que je n'avais jamais été attiré par un engagement politique, je viens d'envoyer mon adhésion à un parti "National" breton et je vais maintenant dispenser la bonne parole...
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Louis Le Bars Le Mardi 9 décembre 2014 21:49
@ Spered Dieub, quel est l'intérêt de ce lien ?? Je trouve scandaleux d'ailleurs les tribunes qui lui sont accordés sans arrêt dans le Télégramme. Monsieur Urvoas a voté contre les amendements favorisant la réunification. Il se moque des bretons et n'assume pas. Il essaie de faire croire que les élus de B4 se sont battus pour la réunification alors que la majorité d'entre eux ont faits totalement l'inverse.
Clairement, il y a un jeu UMP-PS sur cette question, tout le monde se renvoit la balle, mais tous sont indiscutablement contre. Seul le résultat compte et traduit le positionnement de ses élus et de leur Parti. Si les votes à l'Assemblée étaient incertains, il y aurait eu beaucoup plus de 50 députés hier, croyez-moi. Il y a donc accord entre les deux groupes.
Le commentaire de Peri Loussouarn sur ce fil voit très juste. C'est du théâtre. Le vrai problème selon moi n'est pas le résultat et le fait que le PS est viscéralement contre la réunification, le vrai problème c'est que les médias locaux et ces élus cherchent à faire croire aux bretons qu'ils se sont battus et/ou sont pour la réunification.
Les électeurs bretons sont désinformés.
Plus je relis Monsieur Urvoas, plus je pense qu'il n'a jamais été question de fusionner B4 et PdlL...le PS avait trés tot des idées claires là-dessus. Si le PS avait eu l'intention de faire quelque chose, il l'aurait fait sans problème. La carte à l'Ouest est complétement incohérente. Le Centre-Val-de-Loire reste seul par exemple.
Auxiette a été traité comme un Président de République bananière qu'il est, invité à l'Elysée durant les débats...et Valls est venu encore posé avec lui récemment pour lui refiler quelques millions. Dans quelle autre région a t-on vu cela ? Nulle part ! Les autres régions n'ont pour ainsi dire pas été consultées.
Cette Région Pays-de-la-Loire revêt une importance particulière pour l'exécutif et l'Etat français. C'est clair ! C'est une sorte d'Abkhazie-Transiestrie française de l'intérieur.
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Yann Gwern Le Mardi 9 décembre 2014 22:08
Selon le dogme imposé par la révolution française, et entretenu implacablement par nos gouvernants, un député ne représente pas le peuple, mais la nation. Que peut-on encore en attendre? Il n'y a pas d'autre nation que la france, pas d'autre peuple que le peuple français, pas de démocratie autre que celle issue de la révolution.Aux prochaines échéances, ils garderont le pouvoir avec moins de 10% des voix (4% pour le PS à Troyes) A quand la sécession?
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SPERED DIEUB Le Mardi 9 décembre 2014 22:28
ha ne ket echued hoas !!
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PIERRE CAMARET Le Mercredi 10 décembre 2014 09:11
Quel excellent acrobate ce Monsieur URVOAS . Si je voulais m'integrer dans la mouvance "FRRRRRRRANCAISE"je lui demanderai de me donner des lecons . Il a raison c'est comme cela qu'il faille faire , faire plaisir aux francais en B.... les Bretons ,et en gardant le sourire . Je ne lui en veux pas . Je l'envie.
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Naon-e-dad Le Mercredi 10 décembre 2014 10:26
Voir le se site de l'Assemblée Nationale ce jour (10/12/2014)
Parmi les votes POUR la nouvelle carte territoriale, figure le nom de Jean-Jacques URVOAS.
Parmi les votes CONTRE la nouvelle carte territoriale, figure le nom de Marc LE FUR.
Qui ment? Le site de l'Assemblée ou l'article du Télégramme? Qui est dans l'exactitude?
Piv a zo dezhañ ar gwirionez?
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Lucien le Mahre Le Mercredi 10 décembre 2014 11:19
@SPERED DIEUB
Merci pour l'information.
L'élu de Quimper vient s'expliquer où ?
Dans l'ABP, 7Seizh et autres où il est sûr de rencontrer des initiés difficiles à convaincre ?
Non ! Dans la page Quimper du Télégramme où il atteindra le grand nombre de ses électeurs, les seuls finalement qui lui importent pour une éventuelle ré-élection.
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 10 décembre 2014 12:37
Lorsque que l'on voit le remplaçant de François Barouin élu avec 75% d'abstention les citoyens ne sont-ils pas fondés de refuser la légitimité/légalité d'une telle élection???
Il en va de même pour cet amendement rejeté avec arrogance par 50 députés sur 577!
Je ne vois personnellement aucune légitimité dans le résultat de ces votes sur la Stioupid Régionalisation. Je refuse sa légalité!!!
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 10 décembre 2014 17:48
Pardon (...) "VOTÉ" par seulement 50 députés (...)
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ifig hamon Le Mercredi 10 décembre 2014 18:07
Analyse du scrutin n° 988
Deuxième séance du 08/12/2014
Scrutin public sur l'amendement n° 12 de M. Molac et l'amendement n° 53 de M. Le Fur à l'article 3 du projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral (nouvelle lecture).
Contre l'adoption : 27
Pour : 23
Synthèse du vote
Nombre de votants : 50
Nombre de suffrages exprimés : 50
Majorité absolue : 26
Pour l'adoption : 23
Contre : 27
L'Assemblée nationale n'a pas adopté.
Groupe socialiste, républicain et citoyen
Groupe de l'union pour un mouvement populaire
Groupe de l'union des démocrates et indépendants
Groupe écologiste
Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste
Groupe de la gauche démocrate et républicaine
Groupe socialiste, républicain et citoyen (288 membres)
Pour: 10
Patricia Adam
Jean-Luc Bleunven
Corinne Erhel
Richard Ferrand
Chantal Guittet
Viviane Le Dissez
Annie Le Houerou
Jean-Pierre Le Roch
Gwendal Rouillard
Jean-Jacques Urvoas
Contre: 25
Christian Assaf
Catherine Beaubatie
Luc Belot
Gisèle Biémouret
Philippe Bies
Florent Boudié
Émeric Bréhier
Jean-Louis Bricout
Jean-Jacques Bridey
Alain Calmette
Marie-Anne Chapdelaine
Marie-Françoise Clergeau
Philip Cordery
Carlos Da Silva
Sébastien Denaja
Françoise Dubois
Yves Durand
Olivier Dussopt
Hugues Fourage
Marietta Karamanli
Bruno Le Roux
Michel Ménard
Martine Pinville
Pascal Popelin
Dominique Raimbourg
Non-votant: 1
M. Claude Bartolone (Président de l'Assemblée nationale).
Groupe de l'union pour un mouvement populaire (197 membres)
Pour: 6
Hervé Gaymard
Patrick Hetzel
Michel Sordi
Éric Straumann
Claude Sturni
Marie-Jo Zimmermann
Contre: 1
Serge Grouard
Non-votant: 1
Mme Catherine Vautrin (Président de séance).
Groupe de l'union des démocrates et indépendants (30 membres)
Pour: 1
Thierry Benoit
Contre: 1
Michel Piron
Groupe écologiste (18 membres)
Pour: 4
Brigitte Allain
Cécile Duflot
Paul Molac
François de Rugy
Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste (17 membres)
Pour: 2
Jacques Krabal
Roger-Gérard Schwartzenberg
Groupe de la gauche démocrate et républicaine (15 membres)
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Damien Kern Le Mercredi 10 décembre 2014 19:07
Le critère de présence ou d'absence à l'assemblée doit être relativisé.
On peut déléguer son vote. On peut travailler dans les bureaux, dans un train, etc ... Ce qui compte c'est le vote OUI/NON. C'est le site de l'assemblée qui fait loi et référence. ( c'est la source unique du Telegramme ).
Le Cas Urvoas :
Sous toute réserve. Je ne suis pas psychiatre, ce qui d'ailleurs me permet de parler.
Je suis dans le business. Et une de mes formations a été de détecter les manipulateurs. Utile aussi pour les ressources humaines.
J'en ai discuté avec des psy, la période actuelle du politiquement correct, du tout aseptisé favorise l'émergence de ce type de personnalité.
Les politiques utilisent les techniques de manipulation et ceci depuis toujours (même Jules César ... ). C'est la vie, tant pis pour les naïfs.
Maintenant en politique, on voit des types qui ne savent pas se gérer eux-même monter dans la hierarchie.
Ainsi je distinguerais les cas : Cahuzac et Thévenoud son procureur à charge. Le 1er a manqué de morale mais c'est du classique. Le second est probablement un manipulateur pathologique.
Dès le précédent vote j'étais tombé sur le blog Urvoas.
Mes alarmes s'étaient alors allumées.
Ce type n'arrive même pas reconnaitre son propre vote. Alors il accuse ses propres collègues, etc...
Il s'associe à ceux qui ont voté OUI tout en ayant voté NON. ( en outre statistiquement, j'ai bien dit statistiquement, le manipulateur aime le droit )
Oui le lien du télégramme.fr est instructif, il va dans le même sens de non reconnaissance de ses propres actes ( narcissisme ).
Ce type, incapable de soutenir le regard des autres, tient un discours différent selon l'interlocuteur.
Il avait fait le même cinéma au 1er vote. Je savais qu'il ferait le même cinéma par la suite.
Lors des prochaines élections, il continuera, accusera ses collègues PS et le monde entier, parlera flou avec des concepts fumeux ...
Il faut aussi rappeler que Mr Uvroas faisait partie des manifestations à Nantes.
Auxiette, Lebranchu, Ayrault ... peuvent être des adversaires, mais avec eux au moins c'est claire comme de la politique.
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Paul Kerguelen Le Mercredi 10 décembre 2014 19:34
Es-ce si étonnant devant l'autisme de la france?
Mais au moins, nous avons vu des députés se détacher: Bleunven, Le fur, Molac pour ne citer qu'eux...
Et d'autre qu'ils nous faut éjecter à tout prix.
Cependant, il est à parier que certains d'entre eux repasseront aux prochaines élections.
Surtout si nous ne sommes pas vu et entendu par le reste de la population.
A nous de nous faire voire et entendre. A nous de démontrer aux bretons que leurs députés n'ont pas l'intérêt de la Bretagne mais celui de leurs partis politiques.
A nous de nous montrer unis en ne proposant qu'une seule liste et non pas désunis aux prochaines élections afin d'avoir enfin du poids....et sachons remercier comme il se doit les députés qui se sont battus pour la Bretagne...
Les éléments sont pour nous: désaffections en masse des socialistes, problème à répétition sur l'UMP.
Nous devrions être en mesure de ratisser plus large et non laisser le FN, un parti français, en profiter, quand bien même fut il créer par un Breton
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Patrick Le Guern Le Mercredi 10 décembre 2014 20:07
La lecture du compte rendu d'Urvoas est à vomir. Il ose afficher ça sur son blog, levant son doigt comme un gamin dans une classe de CE1 en disant "j'mexcuse, m'dam, j'pouvais pas faire autr'ment". Me zo eus Kemper, franchement j'ai honte pour ma ville. Mais ne nous laissons pas abattre, il faut organiser la riposte (n'eo ket echu ar stourm): il faut que les partis "Nationaux Breton" se réunissent autour d'une table afin de mettre en ½uvre la stratégie à appliquer. Tout mon soutien aux députés bretons et des autres régions qui ont mené le combat, le juste, le vrai. Ils auraient toute leur place au sein de la future assemblée de Bretagne, que celle-ci puisse voir le jour rapidement.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 10 décembre 2014 20:08
J'ai mis le lien du télégramme pour information ,ce n'est pas pour apporter un quelconque soutien à Urvoas monsieur Le Bars Damien vous ne faites à son sujet que confirmer mes impressions ,c'est un spécialiste des manoeuvres de diversions Il me parait pas franc ,mais globalement celui qui veut réussir en politique aujourd'hui ne doit surtout pas avoir cette qualité .Nous vivons dans l'ère du bluff, du superficiel et du faux semblant ,c'est aussi une des causes de la montée des extrêmes et du populisme ,car ceux là savent donner la plupart du temps , la fausse impression ,qu'ils sont droit dans leurs bottes Voilà pourquoi dans la mouvance bretonne il n'y a quasiment que une seule personnalité ,pour le moment ,qui a la capacité de faire face au microcosme politique parisien et à ses supplétifs ,mais son défaut c'est d'être trop précipité !!
Cependant il faut relativiser le fossé ne fait que s'élargir dans nos pays et particulièrement en France entre les classes politique et le peuple Une partie de la société civile est à la recherche des vraies valeurs humaines ,c'est celle là qui aura, tôt ou tard raison, du milieu politique quand celui ci sera arrivé au terme de la corruption
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Louis Le Bars Le Mercredi 10 décembre 2014 20:15
Je vois que Mme Clergeau était présente et a voté contre l'assouplissement du droit d'option.
Sans doute cela a un lien avec la candidature de son fils aux Régionales Pays-de-la-Loire en 2016. M. Clergeau qui a soudain apparu dans la presse (qui ne servent vraiment plus que de courroie de transmission du pouvoir...) doit être rassuré. Il a l'air bien couvé ce petit...c'est la mode locale on dirait. Il y a un petit côté Corée du Nord au PS 44.
De mémoire il me semble bien que Madame Clergeau avait signé un texte de Bretagne Réunie en se déclarant pour la réunification...je m'en souviens, d'autant qu'ils n'étaient pas si nombreux. A vérifier !
Là elle a carrément voté contre un amendement qui prévoyait un seuil de 50 % et non de 60 % pour que le Conseil Régional Pays-de-la-Loire valide une éventuelle demande de rattachement du 44 à la Région Bretagne !!! Bref, autant dire qu'il y avait 0 risque pour leur strapontin, mais ils ont quand même voté contre tellement ils ont peur et ce ne sont pas de Démocrates.
Il va franchement pas falloir les lâcher. Une honte absolue.
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lwenn Le Mercredi 10 décembre 2014 23:48
"Auxiette, Lebranchu, Ayrault ... peuvent être des adversaires, mais avec eux au moins c'est claire comme de la politique."
Ca je sais pas, ces trois ont aussi changer d'avis, tantot pour le statut quo, tantôt pour la fusion, et Lebranchu a parfois dit qu'elle était pour la réunification, quand ce n'était pas d'actualité.
Le problème d'Urvoas, comme de Le drian, c'est leur obéissance au parti, tout en essayant d'obtenir quelque chose pour la Bretagne, mais là, c'est rapé.
Lebranchu, elle, pense comme ses maîtres. C'est pire, car avec ce genre d'individu, la Bretagne aurait subi le sort de l'Alsace.
Car Valls, les députés français et les Ayrault et Auxiette voulaient vraiment faire disparaître la Bretagne, comme au début de la révolution ! La mentalité française n'a pas changé d'un pouce.
Une et Indivible, telle doit être la république. Après avoir supprimer les "provinces" par une opération de découpage départementale, ce qui en avait subsister (l'Alsace et la B4) doit disparaître par une opération inverse : la fusion de région.
On se demande avec quels arguments les socialistes bretons vont encore pouvoir se présenter devant leurs élécteurs ! Aucun résultat, aucune promesse tenue !
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An Floc'h Le Jeudi 11 décembre 2014 09:25
@Patrick Le Guern
"il faudra absolument à la présidentielle un candidat régional d'un des partis breton."
Ce qui serait mieux que rien. Mais pas aussi bien qu'un candidat régionaliste d'un des partis breton, ou basque, ou corse ou...
A un scrutin national d'une telle ampleur, l'impact serait énorme.
Un candidat charismatique d'une région, entouré de portes-parole de régions différentes, voilà ce qu'il faut.
On ne pourra pas le taxer de ne pas vouloir représenter la France. De vouloir se replier sur soi. D'être égoïste (Alsaciens et Corses unis, voilà une belle image, une région germanique prospère main dans la main avec une région latine sous perfusions).
Si en plus, ils arrivent à parler aux régions franco-françaises, il y a un potentiel électoral énorme. Surtout vu la présidentielle qui s'amène dans des dispositions inédites (absence du sortant ? deux candidatures à droite ??? union FdG/EELV ?? FN au 2nd tour ?).
Mais un Breton avec des soutiens bretons, c'est 0,25%. Et encore, s'il obtient 500 signatures.
J'irais voter pour lui, hein, mais en sachant que ça ne servira strictement à rien.
Un Front ou Union régionaliste me fait déjà rêver un peu plus.
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Louis Le Bars Le Jeudi 11 décembre 2014 10:06
Je m'interroge franchement sur toute ces fables relatives à la "folle journée" de l'énarque Serge Antoine avec ses cartes accrochées aux fenêtres chez lui (reportage vu sur France 3), la carte des échanges téléphoniques (qui peut croire qu'il y avait plus d'échanges entre le 44 et le 72/53 qu'avec le 56 franchement ?) etc
Sa carte c'est juste un copier-coller du regroupement des chambres de commerce de novembre 1938. Pourquoi le cacher ? Ce serait intéressant de savoir le pourquoi.
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Lucien Le Mahre Le Jeudi 11 décembre 2014 10:09
Information habituelle pour électeurs bretons ordinaires...
Comme beaucoup ici l'auront noté, l'épisode bénéficie dans OF d'hier mercredi, en page Bretagne, d'un article non signé intitulé : "Régions: la double déception bretonne" et sous-titré "La réforme laissera bien les élus bretons sur leur faim".
Le ton étant donné, le lecteur moyen ainsi mis en bouche y apprendra également que "les parlementaires bretons qui avaient réclamé la réunification n'ont pas eu gain de cause".
Ledit lecteur, qui aurait vraisemblablement sauté au plafond si on lui avait précisé que les députés bretons partisans du retour au bercail de la L.A. n'étaient qu'un peu plus d'un quart seulement, (en gros 1 sur 4) restera sagement assis sur son siège après cette présentation cachottière, en plaignant même la malchance de ses malheureux mais courageux délégués.
Mince alors ! Il s'en est fallu de peu. Ah ce n'est pas facile ! Les pauvres... Enfin... ils ont fait ce qu'ils ont pu !
La dissimulation est entretenue quelques lignes plus bas où l'on relève : "les élus bretons, toutes couleurs politiques confondues, ont encore essayé hier d'assouplir ce droit d'option en ramenant cette majorité qualifiée de 3/5e à une majorité simple de 50 %".
Là, se dit le lecteur confiant, on aborde carrément la partie technique, preuve qu'on fouille la question à fond. Ah, c'est qu'ils vont chercher la petite bête, haha ! On a beau dire, on est quand même drôlement bien renseigné !
Sauf que, ce qui capital dans cette affaire, et qui est souligné par l'article de P. Argouarch, c'est bien entendu le lâchage en rase campagne de la Réunification de la Bretagne par 27 députés bretons, tous PS, sur les 37 représentants bretons. Et cela, le lecteur lambda de la presse subventionnée (laquelle possède par ailleurs de nombreux mérites, nous ne sommes pas sectaires) ne le saura jamais.
Il pourra donc continuer à voter en toute méconnaissance de cause.
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iffig cochevelou Le Jeudi 11 décembre 2014 12:03
Le Parti Socialiste savait bien qu'il ne pouvait envisager de front cette fusion b4-PDL. Le Drian s'enorgueillit d'avoir sauver la Bretagne de la fusion : nous avons bien entendu son successeur et fils spirituel Gwendal Rouillard. Il leur a fait comprendre que s'ils voulaient la fusion il fallait mettre des gants. Et c'est bien ce qui se prépare derrière notre dos, par des fusions d'organismes qui rendront impossible le maintien de ce statu quo.
Alors , il ne nous reste qu'a nous rassembler , en évitant que la place ne soit prise par le FN, ce qui serait une catastrophe !
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Louis Le Bars Le Jeudi 11 décembre 2014 13:56
@ Iffig. Quand vous parlez de fusion d'organismes B4/PdlL, je pense que vous pensez notamment à l'aspect Universitaire qui a été médiatisé par les Pays-de-la-Loire vers juin-juillet pour justifier une fusion B4-PdlL.
Il y a également une Tribune du Président de l'Université de Nantes (celle qui supprime les cours en breton) dans Libération :
C'est un grand plaidoyer pour le Grand-Ouest et contre la fusion Centre-Pays-de-la-Loire, on peut tout d'abord se demander si ce Monsieur ne sort carrément pas de son rôle et de sa Mission (il n'est pas un élu).
Je cite : "Les errements, les arrangements, que les citoyens observent malheureusement et qui les confortent dans des positions de replis ou de radicalisation, sont de nature à démontrer le décalage avec la réalité du terrain, et, en cela, une fusion de la région Pays-de-la-Loire avec la région Centre remet en cause toute la dynamique du Grand Ouest."
"La fusion de la région des Pays-de-la-Loire avec la région Centre est un non-sens. Pour les Pays-de-la-Loire, au minimum un statu quo relatif, au mieux une fusion avec la région Bretagne."
OR, il me parait important d'indiquer que dans les membres de ce pole universitaire "BRETAGNE-LOIRE" qui sert visiblement de test en vue d'une fusion, il apparait des organismes comme l'INSERM qui fonctionne à une échelle Bretagne-CENTRE-Pays-de-la-Loire !!
Donc non seulement le Président de la fac de Nantes sortait de ses missions pour faire de la Politique au service de Monsieur Auxiette, mais en plus les arguments qu'il employait dans la tribune de Libération sont factuellement mensongers.
Une fusion Centre-Pays-de-la-Loire n'empêche aucune coopération Universitaire avec la Région Bretagne.
La preuve : l'association Grand-Ouest réunit déjà des Universités de régions différentes et, en plus, elle intègre déjà pour certains de ses membres la Région Centre !!
Le plus gros risque potentiel, c'est une Loire-Bretagne d'Orléans à Brest. Cette région Centre-Val-de-Loire (2,5 millions d'habitants avec une décroissance démographique) disparaitra en cas de fusion B4/PdlL c'est une évidence, et vu la tripotée d'anti-bretons au PS, on sait déjà ce qu'ils feront. Ce qui s'est passé pour l'Alsace avec la Champagne, c'est ce qui est prévu demain dans leurs têtes entre B4 et le Centre.
Dernière question : pourquoi les élus PS de B4 sont hostiles à une fusion Centre-Pays-de-la-Loire ??
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Louis Le Bars Le Jeudi 11 décembre 2014 14:02
@ Lucien Le Mahre. C'est consternant.
Je ne digère pas cette (énième) tribune mensongère ahurissante publiée sur le site du Télégramme :
Aucun commentaire n'a été publié. C'est non simplement de la propagande mais il y a aussi de la censure
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Louis Le Bars Le Jeudi 11 décembre 2014 19:51
Une contribution intéressante lue sur site "L'Alsace.fr" d'un internaute "Alsatiae" et qui mériterait d'être étudiée par les alsaciens, bretons, etc etc concernant la Constitutionnalité de cette Réforme au regard des textes européens :
Assemblée nationale, deuxième séance publique du lundi 08 décembre 2014) :
M. Jean-Jacques Urvoas (député PS de Bretagne, président de la commission des lois) : « Mais le texte n'est pas encore adopté. Toutes les batailles ne sont donc pas perdues, elles sont à mener. Mais parce que je récuse l'hypocrisie, je voterai de la même manière, dans cette nouvelle lecture, que lors de la première et de la deuxième : alors que je suis convaincu que la Bretagne doit avoir cinq départements, et par cohérence et solidarité envers mon groupe, car je ne suis pas ici simplement parce que je m'appelle Jean-Jacques Urvoas mais parce que j'appartiens à une majorité qui m'a soutenu, je ne voterai pas cet amendement. Mais je me battrai sur le droit d'option. »
M. Jean-Louis Christ : « Et votre conscience ? »
Plusieurs députés du groupe UMP : « Et l'Alsace ? »
M. Patrick Hetzel (député UMP d'Alsace) : « C'était d'ailleurs déjà l'objet d'une question écrite qu'il [M. André Scheider, député UMP d'Alsace] avait posée le 5 août dernier, à propos de l'article 5 de la Charte européenne de l'autonomie locale : « Pour toute modification des limites territoriales locales, les collectivités locales concernées doivent être consultées préalablement, éventuellement par voie de référendum là où la loi le permet. » Qu'a donc fait le Gouvernement pour que le présent texte de loi soit conforme à cette charte que la France a décidé de ratifier, un peu tardivement certes, mais qui la lie tout de même depuis le 1er mai 2007 ? (…) »
M. André Vallini, secrétaire d'État : « Pardon, monsieur Hetzel ! La Charte européenne de l'autonomie locale a une force juridique certes supérieure à celle de la loi, mais inférieure à celle de la Constitution. Elle ne peut donc pas servir de fondement à la suppression d'une prérogative que la Constitution a attribué au législateur. Celui-ci est parfaitement en droit de procéder aux découpages régionaux. »
La Charte ne supprime aucune prérogative de la Constitution, le législateur peut procéder au découpages régionaux, mais en tenant compte des éléments suivants :
Que dit la Constitution ?
Titre VI - DES TRAITÉS ET ACCORDS INTERNATIONAUX ARTICLE 55.
Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie.
En un mot, la Charte européenne de l'autonomie locale a primauté sur la loi, ce dont le gouvernement (M. Vallini) convient, CQFD1
Titre XII - DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ARTICLE 72.
Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant en lieu et place d'une ou de plusieurs collectivités mentionnées au présent alinéa.
Le législateur peut effectivement procéder aux découpages régionaux, comme le précise M. Vallini.
Et :
ARTICLE 72-1.
Lorsqu'il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d'un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans les collectivités(...)
Toutefois, que dit la Charte européenne de l'autonomie locale ?
Article 5 – Protection des limites territoriales des collectivités locales
Pour toute modification des limites territoriales locales, les collectivités locales concernées doivent être consultées préalablement, éventuellement par voie de référendum là où la loi le permet.
Ce qui n'est en rien incompatible avec la Constitution et fait obligation à l'Etat l'ayant ratifiée de consulter ladite collectivité territoriale (au moins à travers ses élus) et de tenir compte de l'avis exprimé. CQFD2
Merci donc aux éminents constitutionnalistes de trouver des arguments contraires, lisez bien la Constitution, il n'y en a pas, la loi une fois votée sera anticonstitutionnelle et retoquée dès lors que le Conseil constitutionnel sera saisi.
Le gouvernement est dans l'erreur, il le sait, mais joue sur la résignation des élus pensant qu'ils ne saisiront pas le Conseil constitutionnel et des Alsaciens, moyennant quoi il les prend pour des imbéciles. Merci donc aux éminents constitutionnalistes de trouver des arguments contraires, lisez bien la Constitution, il n'y en a pas, la loi une fois votée sera anticonstitutionnelle et retoquée dès lors que le Conseil constitutionnel sera saisi.
Le gouvernement est dans l'erreur, il le sait, mais joue sur la résignation des élus pensant qu'ils ne saisiront pas le Conseil constitutionnel et des Alsaciens, moyennant quoi il les prend pour des imbéciles.
Ensuite l'internaute se pose la question de savoir si les élus de l'opposition vont tout simplement faire leur job et saisir le Conseil Constitutionnel une fois la loi votée...
C'est une bonne question, car moi au vu de la Comedia delle arte auquel on a eu le droit en Bretagne, je m'interroge sur l'action des uns et des autres et des motivations finales de cette Carte (qui ne soulève pas une tempête à l'UMP). Que fera l'UMP si ils reviennent au pouvoir en 2017 ?
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SPERED DIEUB Le Jeudi 11 décembre 2014 20:18
Je partage les craintes de Iffig ,ce n'est pas d'hier qu'un mouvement d'opinion sournois prépare l'opinion à la fusion ,seulement comme je l'ai dit plusieurs fois si ce scénario voit le jour la situation sera intenable ,ce ne sera plus la fracture territoriale mais la rupture ,deux entités apparaitrons le 35 et le 44 plus les actuels PDL et d'un autre coté la Bretagne à trois départements carte de la fusion à l'appui ci dessous
Malheureusement c'est peut être le passage obligé pour que les bretons commencent à prendre conscience que leur péninsule est un pays géographiquement distinct ,car j'ai l'impression que dans leur ensemble ils perçoivent le discours pro réunification comme abstrait et encore faut t-il qu'ils l'entendent et l'écoutent
La fusion pourrait aussi exploser vu la dispute autour leadership, Nantes n'étant pas centrée Rennes ancienne capitale B4 aura des ambitions, Angers évidemment, voir Le Mans ,de part ces éléments le naturel peut revenir au galop
Quand au FN une scission de ce parti, voir tout simplement son implosion n'est pas à exclure ,de plus en plus de conditions sont réunies dans ce sens .Malgré que ce n'est pas dévoilé au grand jour le fossé se creuse entre le courant chevènementiste mené par Philippot et un courant plus libéral, bien que pratiquement aussi jacobin que le premier, mené par Marion Maréchal Le Pen Là aussi le couvercle risque de sauter et Marine aura du mal à le tenir
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lwenn Le Jeudi 11 décembre 2014 21:57
Attendre quelque chose des politiciens français ne menera à rien, et attendre quelque chose des députés et autre politiciens bretons n'amènera à rien non plus :
M. Jean-Jacques Urvoas (député PS de Bretagne, président de la commission des lois) : « Mais le texte n'est pas encore adopté. Toutes les batailles ne sont donc pas perdues, elles sont à mener. Mais parce que je récuse l'hypocrisie, je voterai de la même manière, dans cette nouvelle lecture, que lors de la première et de la deuxième : alors que je suis convaincu que la Bretagne doit avoir cinq départements, et par cohérence et solidarité envers mon groupe, car je ne suis pas ici simplement parce que je m'appelle Jean-Jacques Urvoas mais parce que j'appartiens à une majorité qui m'a soutenu, je ne voterai pas cet amendement. Mais je me battrai sur le droit d'option. »
M. Jean-Louis Christ : « Et votre conscience ? »
Urvoas :
"par cohérence et solidarité envers mon groupe"
"parce que j'appartiens à une majorité qui m'a soutenu"
Voilà : l'appartenance au parti prime le reste.
Lebranchu avait dit qu'elle était un "petit soldat" de son parti.
Et Le Drian qu'il allait faire son "service militaire" à paris !
C'est consternant pour des gens qui sont sensés représenter ceux qui les ont élus, mais c'est comme ça, au moins pour les élus bretons.
Certains attendent des miracles pour les élections en faveur des partis bretons, ou d'un candidat régional, mais n'attendons pas de miracles.
Il existe d'autres moyens d'actions que les élections. Quand un groupe ne peut pas faire reconnaître ses droits par un Etat, comme c'est le cas des Palestiniens par rapport à l'Etat d'Israel, il y a la solution de la reconnaissance par la communauté internationale.
Il faut prendre conscience que la Bretagne a des droits, et les faire reconnaître par la communauté internationale.
Les socialistes laisseront disparaître la Bretagne par simple obéissance à leur parti.
J'attends de voir ce que feront les députés alsaciens.
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 11 décembre 2014 23:16
Il a fallu que j'attende mon grand age pour comprendre : Etre Socialiste c'est rentrer en religion ..... avec une bonne teinte de jesuitisme.
Abnegation totale : le pays , la famille etc.... sont relegues a des priorites tres inferieures ; Le Parti a dit ... c'est pour le Parti ....Partei über Alles. Dangereux tout cela , vous ne trouvez pas ??? il y a des exemples recents .
Et les quelques Deputes Socialistes Courageux qui ont vote pour la Bretagne que vont ils devenir??? : chasses du Parti envoyes au Goulag .
Avantage d'un age avance ..... j'ai toujours remarque que les mauvaises actions etaient punies... cela prend quelques fois ,malheureusement du temps .
Pour nos amis alsaciens : Wer sich zum Wurm macht , soll nicht Klagen , wenn er getreten wird: Qui se conduit comme un ver de terre , ne doit pas se plaindre du risque d'etre ecrase .Message/ et traduction inclue , pour Messieurs URVOAS/LEDRIAN/LEBRANCHU et bien d'autres . Cela ne vous portera pas chance.. une chose que je souhaite , c'est que cela arrive vite .
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lwenn Le Vendredi 12 décembre 2014 00:42
Il faut aussi faire le bilan du mouvement breton, qui n'est pas parvenu à ses fins : la réunification.
On dit que le mouvement breton est divisé : il l'est parce que tout le monde n'attend pas la même chose. Entre décentralisation, autonomie et indépendance, les choix sont éparpillés et le mouvement informe.
Sans parler de l'éparpillement gauche-droite.
L'éparpillement est dans la nature humaine, mais en face de nous nous avons un Etat qui lui n'est pas éparpillée !
Une idée qu'on peut lire souvent sur ABP est qu'il ne faut pas effrayer les gens avec des demandes trop radicales, sous-entendu l'indépandence.
Donc, moins on demanderait, plus sûr on serait de l'obtenir.
FAUX !
Moins on demande, moins on obtient (sauf à être perçu comme inofensif, comme les Normands).
En réalité on n'obtient que si on a des cartes dans son jeu, si on arrive à créer un rapport de force.
On n'obtient pas en fonction de ce qu'on demande mais en fonction du rapport de force qu'on instaure.
Si nous n'avons rien obtenu, c'est que nous n'avons créer aucun rapport de force. Peut-être un peu quand même si on doit considérer la non-fusion comme un acquis.
Le mouvement breton doit se demander comment créer un rapport de force qui lui soit favorable.
Les élections en sont un, si on avait 35 députés acquis à la Bretagne, ça changerait certainement certaines choses.
Mais il faut réfléchir à autre chose.
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 12 décembre 2014 09:59
Alwenn, il n'y a pas de mouvement breton "qui soit en mouvement", c'est une illusion d'optique comparable à une expérience que vous avez certainement expérimentée dans votre RER, votre métro ou votre train. Vous vous vous dites: "Nous avançons, nous roulons, nous partons nous allons quelque part, jusqu'à que vous vous rendiez compte que vous êtes toujours à l'arrêt!"...Le seul mouvement c'est celui d'un train qui croise doucement le vôtre, et qui transporte ses voyageurs vers une ou plusieurs destinations de travail, d'avenir...
Vous descendez de votre train au bout d'un moment et vous vous rendez compte, effaré, plongé dans l'incompréhension la plus totale que vous êtes sur une voie de garage désaffectée, dans un wagon désaffecté... Un tramway nommé EMSAV
Et vous vous demandez: Comment suis-je monté et resté "assis" si longtemps dans un tel wagon? Et pu croire qu'il m'emmènerait là où je voulais allé? Avec tous ceux qui comme moi rêvait, imaginait un ailleurs?
COMMENT?
...dure est la chute!
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Téo Le Parc Le Vendredi 12 décembre 2014 10:10
A quand une région armoricaine ?
Vu que l'on peut s'asseoir (pour un certain temps) sur une réunification pure et simple de la Bretagne et que certains milieux nantais voudraient conserver leurs liens avec Angers et la Vendée sans s'enfermer dans le BZH historique, pourquoi ne pas lancer l'idée d'une région qui suivrait (sans le Cotentin) le massif armoricain ?
BZH historique + Mayenne + partie occidentale du Maine-et-Loire jusqu'à Angers inclus + Vendée.
Serait-ce si incohérent que cela ?
Je laisse le soins aux lecteurs de ce mot de méditer sur cette alternative ...
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lwenn Le Vendredi 12 décembre 2014 10:30
Lisez le texte d'Angèle Jacq : Les députés-rideaux, vous connaissez ?
"Ce rideau cache une entrée de l'hémicycle dans lequel ils entrent très vite, parfois en courant, en riant, tout émoustillé par la belle “farce” qu'ils jouent. Un rush indigne, véritables pied-de-nez à la démocratie afin de peser - à temps - sur le bon bouton et obtenir le résultat mathématique souhaité… (voir l'après discours de Paul Molac à l'assemblée, Claude Bartolone au perchoir rit et invite les “députés-rideaux” à ne pas se bousculer pour parvenir au bouton de vote “ on connaît déjà le vote de chacun ! dit-il”)"
J'étais persuadé que ces histoire d'amendements était réglé à l'avance par le gouverneemnt, et ne passait que ce qu'il voulait. Mais sans savoir quelle technique il utilisait, et donc sans avoir la preuve.
Il faut retrouver ce passage où bartelone dit : “on connaît déjà le vote de chacun !"
Ca c'est de l'information, la seule qui vaille, le reste étant du théâtre, comme certains l'ont déjà bien compris depuis un moment, sinon depuis longtemps.
Les députés ne sont pas tous absents, certains sont derrière le rideau !
Alwenn
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lwenn Le Vendredi 12 décembre 2014 10:49
Bon, à la fin de la video de Paul Molac, ça n'est pas flagrant les députés-rideaux.
Ce qui est curieux c'est qu'il n'y a que 50 votants, 23 pour et 27 contre, mais dans l'assemblée, il y a beaucoup plus de 50 députés, au moins 80, si ce n'est plus. Les bans sont assez garnis. Pourquoi y-a-t'il plus de présents que de votants ?
On a besoin de lumière pour comprendre ce qui se passe.
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Louis Le Bars Le Vendredi 12 décembre 2014 18:04
@ Alwenn : il est évident qu'il y a un arrangement ! Avec si peu de monde et si peu de voix d'écarts, on devrait au contraire avoir une plus forte mobilisation, à chaque nouvelle lecture, et surtout des résultats différents. Or il n'en est rien !
Il y a un deal UMP-PS sur cette histoire de carte...très franchement l'UMP est bien silencieuse sur ce sujet. Elle soutient du bout des lèvres l'Alsace (uniquement car elle y a un électorat), mais c'est plus de la posture qu'autre chose. Un des révélateurs sera aussi les requêtes engagées pour anti-constitutionnalité. Pour le moment, je n'ai entendu parler uniquement d'une requête concernant le choix "avancé" de Strasbourg ce qui est dit long, très long ! Avec à sa tête, un maire UMP d'une ville de 45 000 habitants, tout à l'ouest du Grand-Est et qui se verrait bien prendre le rôle de Strasbourg...
Deux questions :
- Pourquoi aucun média ne mentionne cette question du nombre de votants, du résultats systématiquement identique, ou, au moins, ne pose la question ? On est en Chine niveau Démocratie et médias...enfin, je ne devrais pas dire cela en fait, car au moins les chinois ne font pas mumuse autoritairement avec leurs provinces à vrai dire.
- Quel est l'objectif final de cette farce ? On a bien compris qu'il y avait la volonté de faire disparaitre toute dimension politique des identités régionales, conforter les constructions technocratique (qui favorisent le désintérêt du citoyen au quotidien (et une nationalisation au moment des élections), donc une opacité plus grande, donc la liberté de magouiller plus tranquillement) etc...mais je me demande plus largement si le but n'est pas de pérenniser le millefeuille territorial. L'objectif initial de simplification et de réduction du nombre de structures était un leurre : c'est bien l'inverse qui est recherché. Multiplier les structures.
On aura les Régions, demain les sous-régions pour donner un os aux anciennes capitales régionales (Poitiers, Metz et consorts), les départements, les métropoles (par scission des départements), les agglos (parfois à l'intérieur même des métropoles comme à Paris !), les communes ... tout cela avec moultes élus.
Pour le PS le grand gain c'est que le nombre d'élus régionaux reste le même (une vraie prouesse ! aprés l'augmentation du nombre de conseillers départementaux de la réforme cantonale, la classe). Mais comme les anciennes petites régions avaient beaucoup d'élus par rapport à leur nombre d'habitants, avec les fusions c'est inversement les grandes zones urbanisées qui vont en bénéficier : le nombre d'élus urbains dans les nouveaux conseils régionaux vont augmenter (idem bien sur aux départementales). Or c'est dans ses zones urbaines que le PS fait ses meilleures résultats.
Ainsi en fusionnant Limousin, Poitou-Charentes et Aquitaine, le nombre total de conseillers régionaux restera le même mais il y aura un transfert du Limousin/poitou vers l'Aquitaine en terme de sièges. Idem en Rhone-Alpes-Auvergne, Nord-Picardie etc.
Là le PS vise le long terme. L'UMP elle y gagne idéologiquement, car cette histoire de grandes régions est beaucoup plus son fond de commerce à la base. Elle pourra gagner a court terme aussi aux prochaines régionales en jouant sur les mécontentements locaux.
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Ar Vran Le Vendredi 12 décembre 2014 18:26
@Alwenn
Je suis d'accord avec vous. J'ai compté 92 députés plus Mr Molac sans compter ceux qui arrivent enfin de vidéo, soit aux environs de 100.
Où sont passés les 50 autres ????
Mystère
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Louis Le Bars Le Vendredi 12 décembre 2014 18:27
@ Téo Le Parc, il est plus simple de réunifier la Bretagne me semble t-il que de partitioner les départements (quoique le gouvernement l'a bien fait dans le Rhône !) pour d'obscures raisons.
Angers n'a rien à faire avec la Bretagne, pas plus que Tours ou Le Mans. Je ne vois pas cette ville comme une excroissance de Sucé-sur-Erdre.
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lwenn Le Samedi 13 décembre 2014 01:33
L'une des choses halucinantes dans cette histoire est le sort réservé à la région Centre, d'abord fusionné dans la super région qui a capoté à cause du Poitou-Charente qui n'en voulait pas et menaçait de faire un référundum, puis totalement oublié ! La région Centre existe-t-elle ? Le gouvernement fait comme si elle n'existait plus.
Il fusionne de force des régions qui ne veulent pas fusionner, parce qu'il faut fusionner, la réforme le veut, mais la région Centre, non, elle, on ne la fusionne plus ! Elle demande la fusion avec les PDL ? C'est non, faut même pas en parler. Alors, on l'oublie. Personne n'en parle, ni la presse, ni les politiques, personne, OUBLIE TOTAL. A existe pas !
A si, elle a obtenu de s'appeler Centre Val de Loire !
LOIRE, tient, comme PDLoire !
La réforme est faite de manière totalement arbitraire, les critères utilisés à un endroit ne valent pas à un autre. On oblige certains à fusionner et pas d'autres.
Certains ont droit à la cohérence culturelle et historique (Normandie, ...) pas d'autres.
Même si les gens suivent cela de loin, pas dit que la réforme les rendent plus heureux et fasse remonter la côte d'amour des socialistes !
Il n'ont rien à gagner dans cette réforme.
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PIERRE CAMARET Le Samedi 13 décembre 2014 03:02
IWENN , Mais je suis ( et d'autres) votre raisonnement , mais je suis ( et d'autres ) incapable de trouver de bonnes raisons a ce charcutage ... sinon l'ideologie , on brasse pour dire et prouver il n'y a pas de peuples Alsacien , Breton ,etc...... mais un peuple francais . Pointbarre .
- Donc l'ideologie .
- Des arrangements electoraux
- Constitution de reseaux d'affaires par Region .
- Et.....je ne peux pas identifier.
Leurs excuses:Regions a taille europeenne, competitivite des Regions ne tiennent pas la Route .
Leur but destruction de ce qui existe , reconstruction selon leurs interets.
C'est bien les influences politiques maffieuses.
Sur un journal etranger , je lisais que les politiciens Francais ,en general ne connaissaient strictement rien en Economie .Ce journal donnait qq exceptions : Giscard d'Estaing - Raymond BARRE - POMPIDOU ........ De Gaulle ne connaissait rien ,mais avez su s'entourer ( PINAY .. )
Un des pires etait MITTERAND il l'admettait d'ailleurs lui meme .On m'avait relate un entretien MITTERAND - GANDOIS du CNPF ( maintenant le MEDEF) MITTERAND voulait s'instruire sur l'Economie de Marches . Il ecoutait tres sagement GANDOIS qui lui exposait les grandes lignes et soudain après plusieurs longues minutes , MITTERAND interrompt GANDOIS . Mr GANDOIS , mes amis me demandent de me representer pour un 3eme mandat , qu'en pensez vous ?????.Le malheureux GANDOIS a ete choque , pendant qu'il parlait Economie , MITTERAND pensait politique ... je pense que HOLLANDE est de la meme cuvee .
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