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- Dépêche -
Un millier de manifestants ont défilé dimanche à Josselin
Un millier de manifestants ont défilé dimanche à Josselin pour défendre les emplois de l'abattoir de GAD-SAS sur le point d'être fermés. GAD-SAS est actuellement en dépôt de bilan. L’entreprise
La Rédaction pour ABP le 24/02/13 22:59

Un millier de manifestants ont défilé dimanche à Josselin pour défendre les emplois de l'abattoir de GAD-SAS sur le point d'être fermé.

GAD-SAS est actuellement en dépôt de bilan. L'entreprise a déposé son bilan, vendredi, devant le tribunal de commerce de Brest. Une audience au tribunal de commerce doit avoir lieu dans la semaine. GAD-SAS a déclaré une perte de 20 millions en 2012.

850 personnes sont employées à l'abattoir de Lampaul-Guimiliau, 650 à celui de Josselin , 80 au site de transformation de Saint-Nazaire et une cinquantaine au siège social, à Saint-Martin-des-Champs près de Morlaix.

La filière porcine bretonne est en surproduction et subit aussi une perte de compétitivité due à l'augmentation des prix des aliments, au coût du travail en France et à une fiscalité des entreprises qui ne s'allège pas, malgré toutes les promesses du gouvernement. Les éleveurs produisent à perte. Les abattoirs sont concurrencés par les abattoirs allemands au point que les porcs bretons partent par camions entiers pour être abattus en Allemagne.

Depuis 5 ans, le Comité Régional Porcin de Bretagne s'inquiète de la situation économique et sociale au sein de la filière porcine bretonne. Depuis 3 ans, il a multiplié les démarches auprès des pouvoirs publics, des responsables politiques en les alertant sur l'aggravation de la situation et les conséquences pour l'avenir des agriculteurs, de l'industrie, des emplois et de notre territoire. Aujourd'hui, les prévisions sont en train de se réaliser, la situation s'accélère, la filière porcine est sur le point de s'effondrer.

Près d'une centaine d'élevages de porcs disparaissent en Bretagne (sur les 5 départements) tous les ans. Il en reste un peu plus de 3 000. Le Comité Régional Porcin de Bretagne demande un investissement de l'État pour moderniser les élevages. Pour beaucoup, le problème n'est pas de moderniser mais bien de supprimer les causes qui font que les éléveurs ne gagnent pas assez pour investir et moderniser. Ne pas être rentable n'a pas uniquement pour conséquence une perte de marchés ; bien plus grave, il a pour conséquence un décrochage de l'évolution technologique et le début d'un cycle irréversible vers la fermeture.

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Vos 2 commentaires :
Yann Lagadec Le Mardi 26 février 2013 08:56
A lire l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'article on ne sait pas qui organisait cette manifestation ? ça vous gêne tant que ça que des syndicats se bougent en Bretagne ?
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SPERED DIEUB Le Mardi 26 février 2013 10:36
Très souvent l'Allemagne est prise en exemple seulement ce pays pratique le dumping social en embauchant des travailleurs des pays slaves payés à coup de lance pierre , il serait temps que l'Europe si elle veut rester crédible mette fin à cette distorsion de concurrence ,que subit aussi le Danemark un grand abattoir vient de fermer dans ce pays ou l'engraissement est en perte de vitesse en ce qui concerne la production porcine ,les porcelets tous comme ceux de Hollande sont de plus en plus dirigés vers les grandes unités d'engraissement d'Allemagne du nord ,je dis bien l'Allemagne du nord à contrario par exemple de la Bavière ou l' agriculture à visage humain résiste
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