
Le bureau de poste de Guingamp riposte : une garde à vue d'une heure
Samedi dernier, les militants persistent : ils demandent une nouvelle fois par leur action symbolique la présence du breton dans un lieu public. Apposent des autocollants, actions non violentes et désobéissantes qui sont sanctionnées par l'interpellation d'un militant d'Aïta, menotté, porté par quatre gendarmes et interrogé une heure avant d'être libéré. Une plainte à été déposée par la poste pour "dégradations".
De nombreuses organisations politiques et associatives ont jugé cette réponse "disproportionnée".
Commentaires (7)
Peut-on aussi coller des autocollants qui appellent au boycott de la poste en invitant ses clients à aller chez les concurrents? A mon avis si on fait cela, les responsables de la poste vont vite bouger...
Le terme "dégradation" est ridicule pour des autocollants qui se lavent à l'Eau!
La VRAIE "dégradation", c'est le rejet du droit d'exister de la langue bretonnes dans les services publiques!
Un peu de solidarité dans le mouvement breton ne ferait pas de mal!
Ce type d'inculpation est innaceptable, d'autant plus que réalisée par des Gendarmes bretons et la direction d'une poste bretonne!
Cette plainte contre la liberté d'expression, fût-elle affichée, est ridicule, et le supposé préjudice en est certainement dérisoire.
Les Gens d'Armes ont réagi de façon disproportionnée c'est évident. De telles "arrestations" auraient soulevé l'indignement général si elles avaient lieu dans des pays "de bonne conscience pour la raison française" ; tibet, réserves amérindiennes USA, Brésil, etc.
Les militants d'Aï'ta peuvent, en toute quiétude, porter plainte auprès de l'Inspection Générale de Services de Police et de Gendarmerie pour violence morale.