L'Advance, cargo battant pavillon Saint-Vincent-et-Grenadines qui était en difficulté dans le Golfe de Gascogne depuis dimanche 30 mars matin, a coulé cette nuit à 3 heures à environ 140 km au sud ouest de la pointe de Penmarc'h.
Il se trouvait au niveau du talus du plateau continental et il a coulé entre 1 000 et 1 500 mètres de fond.Victime d'une entrée d'eau d'origine inconnue,
L'Advance, cargo battant pavillon Saint-Vincent-et-Grenadines, qui était en difficulté dans le Golfe de Gascogne depuis dimanche 30 mars matin, a coulé cette nuit à 3 heures à environ 140 km au sud ouest de la pointe de Penmarc'h.
Il se trouvait au niveau du talus du plateau continental et il a coulé entre 1 000 et 1 500 mètres de fond.
Victime d'une entrée d'eau d'origine inconnue, le cargo avait lancé un message de détresse dimanche 30 mars vers 11 h avant de l'annuler une heure plus tard.
Devant cette situation d'alerte, la préfecture maritime a ordonné l'envoi d'une équipe d'évaluation à bord du bateau, destinée à constater précisément sa situation.
Cette équipe, constituée par des marins de la frégate Tourville a été hélitreuillée par son hélicoptère vers 15 h 45.
Au regard de ses constatations, la préfecture maritime a déployé une équipe d'intervention de marins-pompiers de Brest et d'importants moyens de pompage qui ont été hélitreuillés vers 19 h 30 par un Super-Frelon de la base aéronavale de Lanvéoc.
Dans la soirée, l'Alcyon et l'Abeille Languedoc ont également rejoint le Tourville pour porter assistance au navire.
Vers 00 h 15, en dépit des opérations conduites, le bateau a atteint un enfoncement important. Face à cette situation, les six membres d'équipage (quatre Lithuaniens, dont le commandant et deux Russes) et les marins-pompiers qui se trouvaient à bord ont été évacués par l'hélicoptère de la frégate Tourville sur ce bateau.
Ils ont été ensuite transférés ce matin sur l'Abeille Languedoc pour être ramenés à La Rochelle où ils sont attendus dans la soirée.
L'Advance transportait 67 m3 de gazole de propulsion, 1 000 tonnes de manganèse et 1 600 tonnes d'argile qui ne présentent pas de danger significatif pour l'environnement.
Toutefois, des survols de la zone vont être réalisés aujourd'hui par un Lynx et un Falcon 50 de la marine nationale pour s'assurer de l'absence effective de toute trace de pollution.