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- Chronique -
Transfert de l'aéroport de Nantes : lutte politique ou lutte économique ?
Le futur Aéroport du Grand-Ouest, qui devrait remplacer en 2018 celui de Nantes-Atlantique, est fortement remis en cause par des associations et des groupes politiques, mais cela ébranlera-t-il ses soutiens?
Par Christian Rogel pour ABP le 2/11/12 1:03

L'aéroport de Nantes-Atlantique, situé à Bouguenais, au Sud de Nantes, vient de dépasser les 3 millions de passagers pour 2012.

Lors de la relance du projet de transfert au Nord-Ouest, qui le rapprocherait de Rennes (80 km/50 minutes en voiture) et de la zone très touristique du Morbihan (50 km), il avait été indiqué que l'actuelle plateforme serait saturée avec 4 millions de passagers/an vers 2015.

La prévision affichée par la Chambre de commerce de Loire-Atlantique pour l' «Aéroport du Grand Ouest» est 9 millions de passagers/an en 2050.

Comment savoir si c'est juste, alors que le transport aérien est pris dans la tenaille du prix du pétrole et de sa sécurité, comme l'a montré la chute du trafic qui a suivi le 11 septembre 2001?

Se greffent là-dessus les ambitions du complexe accapareur de Paris qui veut que les TGV soient des aspirateurs à passagers vers ses immenses aérogares soutenues outrageusement par l'Etat, qui est actionnaire majoritaire d'Aéroports de Paris et qui a avalisé la politique concentratrice d'Air France.http://www.presseocean.fr/actualite/et-si-le-principal-obstacle-au-futur-aeroport-de-nantes-etait-paris-orly-11-10-2012-49176 de Presse-Océan.

En 1970, le Conseil général de Loire-Atlantique a été incité à acheter les terres agricoles de Notre-Dame des Landes dans le cadre du schéma de l'Etat qui prévoyait un développement démographique des rives de la Loire au détriment de l'intérieur du pays.

Le développement agricole et économique de la zone a été gelé jusqu'à la remise à l'étude du projet en 2000 par le gouvernement Jospin.

En 2003, il est relancé par Chirac et Raffarin pour aboutir à un partenariat public-privé, conclu en 2010, par lequel, sur 560 M €, 320 sont à la charge du concessionnaire (Vinci), 125 à celle de l'Etat et 115 à celle des collectivités locales, la majorité étant dans les Pays-de-la-Loire et le reste en Bretagne 4 (Conseil général 35, Rennes Métropole, entre autres).

Le futur aéroport est vu par beaucoup de décideurs comme la plateforme internationale de référence pour une grande partie de la Bretagne, ainsi que des départements de Maine-et-Loire et de Vendée.

Il est, en effet, sur un croisement majeur, l'axe Saint-Malo-Rennes-Nantes-Niort et l'axe Quimper-Vannes-Nantes-Angers-Tours.

Les zones concernées sont, soit actives (Nantes, Rennes, Vannes, Saint-Nazaire, Angers, Cholet), soit actives et touristiques, et il y a en Bretagne de nombreux retraités, lesquels préfèrent prendre l'avion dans des aéroports à taille humaine et pas trop loin de chez eux.

Pour ceux qui viennent de l'Ouest ou du Nord de la Bretagne, les transferts en autocars pour les destinations touristiques seraient raccourcies d'au moins 25 minutes, sans compter le raccordement au chemin de fer, mais il n'est pas encore financé.

Mais, les plus forts soutiens viennent des entreprises de Nantes et de Rennes qui veulent être reliées aux principaux pays développés par des vols qui permettent un aller-retour en Europe dans la journée, ce qu'un transit par Paris interdirait.

Les élus et des habitants de la zone frontalière Ille-et-Vilaine/Morbihan qui est économiquement déprimée (pays de Redon, par exemple) sont motivés par la perspective des emplois.

Les élus des communes situées dans la zone de bruit et qui ont accueilli de nombreux habitants travaillant du côté de Nantes sont généralement opposés, certains ayant été élus sous l'étiquette écologiste.

Les militants qui occupent les terres déjà achetées (90%) ne pourraient le faire sans le soutien logistique des habitants proches.

Les opposants estiment que ce projet n'est pas viable économiquement, car, il repose sur la prévision d'un prix du pétrole qui n'exploserait pas du fait de l'épuisement des ressources, mais, trop de facteurs contradictoires existent (Iran, Irak, Arctique, Russie, reprise d'anciens puits, pétrole de schiste, gros porteurs, hydrogène...).

Ils estiment aussi que le temps des équipements dévoreurs d'espaces agricoles (ici, 320 hectares et en fait beaucoup plus) est passé et qu'il vaut mieux essayer de mieux exploiter les infrastructures ou aussi de réduire l'usage des moteurs à pétrole qui génère une pollution importante.

Le courant écologiste et/ou politique (Europe-Ecologie-Les Verts, Attac, Corinne Lepage) est d'accord avec le courant environnementaliste (Greenpeace, Bretagne vivante, Amis de la Terre et association locale ACIPA http://acipa.free.fr/Savoir/savoir.htm) pour faire de l'opposition non-violente à Notre-Dame-des-Landes un symbole qu permettrait d'imposer un recul, comme à Plogoff et Creys-Malville (recul du nucléaire conquérant) et le Larzac (recul de l'appareil de l'Etat dans une question militaire).

Les partis bretons sont divisés sur la question : l'Union démocratique bretonne soutient le projet depuis 40 ans, alors que le Parti breton s'y oppose. ( voir notre article )

Les militants bretons favorables y voient le moyen de brancher la Bretagne directement sur l'international. Les autres n'en voient pas l'utilité.

Comme le remarque Jean Guisnel, dans Le Télégramme du 1er novembre, des années de lutte n'ont pas hissé celle-ci au-dessus d'un conflit local.

Il n'y a pas de charge émotionnelle attachée à la construction d'un équipement assez banal, dont personne n'a peur et dont beaucoup pensent qu'il sera utile à eux ou à leurs proches.

Le président du Conseil général de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet, n'en est que plus à l'aise pour dénoncer les «squatteurs professionnels» . ( voir notre article )

Jusqu'ici, les milieux soutenant le projet ont considéré qu'il n'était pas utile de communiquer en permanence à son sujet.

Les organismes qui le contestent ont rarement reçu des réponses.

Patrick Warin, socialiste angevin, relation ancienne du président de la République, indique que les habitants de la zone ont voté pour Hollande. Il dit donc, sans le vouloir, qu'il n'y a peu de risque pour que la contestation jette le trouble dans son parti. ( voir notre article )

A ce jour, la quasi-totalité des cartes sont dans la main du Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault :

- Il est un expert du dossier et son ami, Jacques Auxiette, préside la Région PDL et le Syndicat d'aménagement

- Il contrôle directement la force publique

- Les partis de gouvernement le soutiennent, sauf EELV ligoté par la solidarité gouvernementale, si bien que Cécile Duflot peut être ironiquement félicitée par les socialistes : elle a quasiment dit qu'elle ne dirait rien

- L'enquête publique est close (à Plogoff, elle avait été l'étincelle)

Presque personne, ailleurs que dans le proche environnement, ne s'inquiète pour un coin perdu dans la campagne : ce n'est pas un lieu de vacances comme Plogoff et le Larzac.

Qu'est-ce qui pourrait modifier la situation ?

Mis à part une hypothèse terrifiante, comme la mort d'un manifestant, il faudrait que les militants du PS soient troublés peu à peu par un «Fort-Chabrol» des militants qui traînerait en longueur.

Il sera cependant relativement facile de les tenir à l'écart pour accomplir l'acte symbolique de couper les arbres pendant l'hiver et faciliter le commencement des travaux qui ne sont prévus qu'en 2013.

La conjoncture économique pourrait aussi amener le gouvernement à temporiser, mais, seulement s'il n'est pas obligé de payer de coûteuses pénalités à Vinci.

L'exemple de l'hôpital de Corbeil-Essonnes, qui coûte très cher en loyers à l'Etat, alors qu'il est inachevé depuis des mois, est un avertissement.

Ce serait donc un motif pour que le gouvernement reste droit dans ses bottes quelles que soient les tempêtes médiatiques.

Christian Rogel

Voir aussi sur le même sujet : aéroport,Notre-Dame des Landes
Cet article a fait l'objet de 1644 lectures.
Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
[ Voir tous les articles de de Christian Rogel]
Vos 25 commentaires
Louis Le Bars Le Vendredi 2 novembre 2012 09:34
Prétendre qu'un nouveau grand-aéroport à Nantes serait viable grâce aux retraités (parisiens ?? Quel grand projet d'avenir !) installés Vendée et Morbihan, c'est quand même un peu fort de café. Déjà la plupart des retraités ont du mal à se chauffer, alors voyager avec sa retraite n'est pas à la portée de toutes les bourses...
Il est quand même prioritaire de favoriser le maintien des bretons chez eux, cela me semble + prioritaire que d'importer des parisiens de 40-50 ans.
Les aéroports parisiens sont archi-saturés, et ils ne sont pas congestionnés par des retraités !
Ce qui fait d'abord tourner un grand Aéroport, ce sont les affaires, l'activité économique. Et le potentiel démographique sur un petit territoire...inclure Rennes, Lorient, Niort, Le Mans a la zone d'influence direct de cet aéroport est ridicule, surtout si les principales destinations proposées sont Lyon,Londres ou Marrakech...
Moi ce que je reproche surtout à cet Aéroport, c'est son financement...cet Aéroport est celui de Nantes-St Nazaire et des régions situées à 50 kilomètres à la ronde...pour cet ensemble, cet aéroport peut constituer une réelle opportunité .
Un Aéroport régional ne rayonne pas sur des zones grand comme 3 fois la Belgique !! Donc c'est à la Loire-Atlantique, sa région administrative et à l'Etat de le financer, pas aux contribuables régionaux bretons, d'autant + que les élus nantais ne font pas de cadeau aux bretons.
Ce qu'espère les élus nantais, c'est que les parisiens "d'un certain âge" (pas forcément retraités) vont venir plus nombreux à Nantes, en tablant sur leurs nouvelles infrastructures, et la saturation entretenue de celles de Paris (car contrairement à ce qu'indique l'article, les aéroports parisiens mériteraient de sérieux financements actuellement et un nouveau grand équipement).
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Kristenn Churie-Goal Le Vendredi 2 novembre 2012 10:10
Tout d'abord ,il ne s'agit en rien d'un transfert , Nantes Atlantique perdurera puisqu'il restera indispensable à l'usine AIRBUS pour le Belouga qui y amène les tronçons d'AIRBUS.Airbus l'a d'ailleurs fait savoir depuis quelque temps déjà !
Même en cas de 9 millions de passagers , il n'y aurait pas de soucis pour Nantes Atlantique.Les meilleurs spécialistes de cette question étant les pilotes de ligne et les données de la direction de l'aviation civile .
C'est un avis personnel que ce monsieur a le droit d'avoir et de dire !
Cependant , ce genre d'arguments me semble bien dépassé depuis quelque temps déjà !J'ose espérer que l'abandon du Larzac ou de Plogoff n'était pas dû qu'au fait que ces régions étaient "touristiques" , quid de la vie des territoires sacrifiée sur l'autel de l'industrie du tourisme !
Quand on sait lire , on comptrend que le "Favorable" de la commission d'enquête sur la loi européenne sur l'eau , est en fait :
"La Commission d’enquête interdit le démarrage des travaux
Pour qui sait le lire, l’« avis favorable » de la Commission d’enquête en charge de l’examen des dossiers d’autorisation relatifs à la Loi sur l’Eau porte en fait un véritable coup d’arrêt au projet de nouvel aéroport. La Commission a en effet émis deux réserves de taille à la poursuite des procédures, et demande expressément que les travaux ne commencent pas avant que celles-ci n’aient été levées.
La première réserve concerne la méthodologie proposée pour compenser les préjudices écologiques générés par la construction du nouvel aéroport. La Commission d’enquête souligne son caractère « très expérimental » et demande qu’un comité scientifique puisse étudier de près ce qui est proposé par le maître d’ouvrage.
La seconde réserve met le doigt sur l’absence de maîtrise foncière des porteurs de projet : sans un accord clair avec la profession agricole, elle souligne qu’aucune garantie n’est apportée à la mise en œuvre des mesures compensatoires annoncées.
Et la Commission d’enquête insiste sur l’urgence de lever ces deux réserves avant le début des travaux, qui entraineraient des dommages irréversibles."
Un passage en force
Pour Europe Écologie Les Verts, l’avis de la Commission d’enquête doit ouvrir les yeux aux porteurs du projet. L’État doit cesser immédiatement les destructions en cours, qui créent la situation irréversible que craint la Commission d’enquête, dans un processus de passage en force mis au service d’un projet inacceptable.
Assuré que les réserves émises par la Commission d’enquête ne pourront être levées dans la situation actuelle, Europe Écologie Les Verts lance un appel à la raison et à la réflexion collective sur un projet alternatif et sensé !
Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole
Ceci me semble beaucoup plus important qu'un baratin non-renseigné que nous n'avons que trop entendu!
L'avenir de la Bretagne région du monde n'est pas économiquement,écologiquement,humainement ...différent.
Laissons faire les scientifiques spécialistes des différents domaines à aborder , ce qui n'a jamais été fait .
Si le fait d'être élu , encarté politique d'ici ou là donnait la science infuse dans tous les domaines , ça sa saurait !
On peut même vous reconnaître le droit d'être pour un passage en force de la politique de la terre brûlée appliquée en ce moment à Notre Dame des Landes transformée en "Bande de Gaza" ou ...
Vengeance , orgueil démesuré , déplacé .
C'est ringard ! Est-ce cela le changement promis ?
Vous me faites pitié !
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Yannig Coraud Le Vendredi 2 novembre 2012 10:30
Cet article bien écrit précise les tenants et aboutissants du projet de l'Aeroport International de Bretagne.
Refusant toute forme de polémique, je remarque plusieurs points qui me chagrinent.
Les aéroports parisiens refusent de considérer ce nouvel aeroport comme aeroport international, tout juste régional disent ils, ne voulant pas de concurrence...
Orly va s'agrandir sans aucune opposition...
Habitant récemment Nantes je suis terrifié de voir les avions survolées la ville à très basse altitude sans que personne ne s'offusque.
Breton toujours, français jamais , je souhaite un vrai Aeroport International dans mon Pays,en Bretagne et... les emplois qui y sont liés .
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Paul Chérel Le Vendredi 2 novembre 2012 10:57
Voilà enfin un article intelligent, explicatif et assez complet, quant aux opinions émises, sur Notre-Dame des Landes. Depuis une cinquantaine d’années que ce projet traîne dans les tiroirs, il semble que les dés sont jetés, et qu’il est temps de mettre fin à ces querelles d’un autre âge. Contrairement au titre de l’article, je pense qu’il s’agit (s’agissait ? ) davantage d’une querelle politique, voire idéologique, qu’économique. Le slogan «inutile et coûteux»qui a fait florès ne repose sur rien ou presque rien puisque nul n’est capable aujourd’hui de fixer une date à l’épuisement des ressources pétrolières (en 1973, on fixait 1993, il est bon de le rappeler) ni de prévoir les avancées scientifiques qui permettraient de s’en passer. Je reproche toutefois à l’article de se cantonner un peu trop dans les avantages touristiques et quelque peu locaux de cet aéroport et le mot “international” est trop restreint. C’est une vision “à la française” d’un aéroport exutoire des aéroports parisiens surchargés, le fameux troisième aéroport parisien. Pour moi, cet aéroport devra avoir dans le futur une portée intercontinale, de première plateforme de liaison avec les Amériques et l’Ouest africain avec dispatching sur toute l’Europe et escale vers l’Euroasie. Ce ne sont pas les Français (ni les Bretons) qui le feront mais la demande internationale. Il n’est que de voir une carte - planisphère ou globe - pour voir l’avantage d’un Nantes sur Francfort, Genève ou Milan et même Heathrow et ses brouillards.. On est donc assez loin des petites gesticulations égoïstes des uns et des autres qui font penser aux oppositions aux premiers chemins de fer . Paul Chérel
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eugène Le Tollec Le Vendredi 2 novembre 2012 11:42
Paul Chérel
exact
Que devrait être cet aéroport?
Pour moi un point de mondialisation,donc un point d'interface et de transfert,d'où un "hub" du Monde... loin d'un dépotoir parisien ou d'un aéroport de deuxième zone!
Mais qu'en est-il?
Donc espace local, européen ,asiate,africain.
Voilà ce que j'appelle un espace de transit( j'ai assez fréquenté ces grosses unités de Transfert pour apprécier l'efficacité!)
ELT
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Christian Rogel Le Vendredi 2 novembre 2012 11:54
@ Louis Le Bars
Le fait que la Bretagne soit un pays qui a beaucoup de retraitès (Bretons revenus au pays et non-Bretons) est l\'autre pilier sur lequel comptent les promoteurs de l\'AGO.
Cette clientèle est déjà celle de Rennes, Quimper et Lorient et même Brest serait impacté de ce point de vue, car les gros porteurs des compagnies charter se concentreraient vers NDDL qui ne serait qu\'à 3 heures de car de Brest.
Les élus du Finistère, qui voient leurs aéroports menaçés ne sont pas trop favorables à l\'AGO, mais ceux de droite ne vont pas refuser un instrument économique et ceux du PS ne vont pas se mettre mal avec des socialistes nantais bien en cours.
Seul, le maire socialiste de Brest, François Cuillandre, a osé critiquer le projet, mais, ses amis n\'étaient pas au pouvoir.
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Fulup Bonnet Le Vendredi 2 novembre 2012 13:54
Je faisais mon service militaire en 1973 et on parlait déjà d'un projet d'aéroport à NDDL On nous dit que Nantes atlantic est saturé , les chiffres disent le contraire , certains disent être "éffaré" de voir les avions passer au dessus de Nantes , allez voir 90% des villes de l'hexagone où c'est le cas et ailleurs en Europe où c'est la même chose. On a construit la ville autour de Nantes Chateau Bougon , et on va en faire autant mais d'une manière un peu différente à NDDL , revenons voir dans 30 ou 50 ans , utilisons donc dabord les aéoroports bretons existants , il y reste de la place d'Ouessant à Clisson. Dévelopons aussi les TGV vers le nord et le sud afin de se rendre plus rapidement dans les grands aéroports.
Voir le PS f et le PC f s'acoquiner avec l'UMP et le le MEDEF nous ne sommes guère étonnés , mais l'UDB qui prétend défendre les intérêts du peuple breton , s'allier aux grands groupes capitalistes et au pouvoir parisien c'est non !
C'est vrai qu'avant la grande révolte de Plogoff ils étaient pour le nucléaire et le vent à tourné , quand à la grande bataille contre le nucléaire au Carnet ils étaient très discrets.
Fulup Bonnet Sant-Nazer
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Kristenn Churie-Goal Le Vendredi 2 novembre 2012 15:28
1)-On sait , ceci a été dit depuis longtemps y compris sur ABP , que les survols de Nantes le sont en si grand nombre sans nécessité , ce qui devrait être le cas ,sous les pressions que subissent les aiguilleurs du ciel.
2)-Même si l'on considère la Bretagne comme son pays (d'un point de vue indépendantiste), elle n'en reste pas moins une région du monde . Personnellement je me considère comme étant citoyenne du monde , tout en me réclamant Bretonne .
3)-Nantes Atlantique est un aéroport international et en construire un autre ne ferait pas venir plus de compagnies aériennes si ces dernières n'ont pas la demande .
4)-À vol d'oiseau : Nantes Atlantique 10 kms du centre de Nantes , NDL 17 kms ! Cherchez l'erreur !
L'Airbus A380 ne pourrait pas non plus atterrir à NDL et la remise en état d'une piste perpendiculaire serait tout à fait possible à Nantes Atlantique
5)-Tous les problèmes dus au fait que NDL soit le réservoir d'eau de la Loire-Atlantique(bassin versant), que cette espace soit parsemé de petites exploitations biologiques ( avec toutes les contraintes qui y sont liées en matière de pollution) et qui s'en trouveraient polluées à grande distance , à n'en pas douter ,Les espèces protégées , les risques d'inondations , l'étude économique qui montre que ce n'est pas jouable économiquement (voir site des élus du Cédpa),le fonctionnement de Nantes Atlantique laissé à la charge des contribuables locaux ,comme aussi le coût de sa construction (sans doute autour de 4 milliards d'euros d'après la DAC) etc ...
Ce projet est une illusion .
On n'a jamais vu un projet aussi délirant !
En Irlande au temps de la grande famine on faisait construire aux irlandais des murets de pierres sans aucune utilité pour ne pas leur "donner" trois sous ou une patate !Au moins ils faisaient un travail d'utilité publique !
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Louis Le Bars Le Vendredi 2 novembre 2012 15:38
"Pour ceux qui viennent de l'Ouest ou du Nord de la Bretagne, les transferts en autocars pour les destinations touristiques seraient raccourcies d'au moins 25 minutes"
Franchement pour un brestois qui va prendre l'avion 1 ou 2 fois dans l'année, et qui a également un aéroport tout à fait correct chez lui au passage, qui va mettre 2h30-3h00 pour se rendre à NDdL + 1h30 à attendre dans l'aéroport avant de s'envoler, que représentent 25 minutes de moins (à quel prix ?) ???
Je m'étonne également de certaines argumentations où on pourrait remplacer le mot "Paris" par "Nantes", on verrait pas la différence, sauf que Nantes n'est même pas politiquement et fiscalement en Bretagne (contrairement à Paris en France), et que le développement économique de Nantes "en dehors" de cette sphère financière publique, ne rejaillit que sur 1/4 du territoire breton en réalité (quid des 3/4 qui ont besoin de financements pour leurs projets ??)
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Erwann le corre Le Vendredi 2 novembre 2012 17:05
Oui a ND des Landes ...
Tres interressant article de M Rogel,rappelant certains faits historiques de ce dossier,et d\\\'accord avec les argumentaires d\\\'Y Coraud,P Cherel, E Tollec ...Et ras le bol du cirque d\\\'opposants hermetiques a tout avis autres que le leur :Oui a ce projet d\\\'interet public generant du developpement economique pour la Bretagne et tout l\\\'ouest et ça de moins pour le Colossal Vampire Parisien (Roissy)qui pompe toutes les ressources aeroportuaires en France :on n\\\'entend d\\\'ailleurs pas beaucoup les opposants a NDDL le denoncer !...
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Kristenn Churie-Goal Le Vendredi 2 novembre 2012 18:04
Les opposants réclament justement la concertation qui leur a toujours été refusée!
Pour moi c'est ras le bol du cirque des pros-aéroport qui refuse de voir tout ce qui ne corrobore pas leur point de vue ou leurs intérêts.
Même en ayant parfois le choix , je prends souvent l'avion plutôt à Paris ou sa région pour des raisons de prix .
NDL ne changerait rien au vampire parisien , ce serait déjà possible avec Nantes Atlantique.
Je vois pas en quoi ce serait générateur de développement économique pour l'Ouest.En Bretagne 4 départements , 14 aéroport si l'on comptabilise les aéroports internationaux et ceux qui ne le sont pas!Pourquoi un de plus ?
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Christian Rogel Le Vendredi 2 novembre 2012 18:30
@ Kristenn Churie-Goal
C'est une bonne question que de dire "pourquoi un de plus?", d'autant que l'on peut avoir l'impression que l'Etat favorise à la fois Aéroports de Paris et Nantes.
Il est courant justement en Bretagne d'entendre dire, il y a trop d'aéroports.
C'est le point de vue de l'Etat qui préférerait concentrer ses personnels (police, douanes, aviation civile) sur une plateforme et rabaisser au niveau inférieur les "petits" aéroports qui ont le "toupet" de proposer des liaisons internationales.
Les chambres de commerce et d'industrie qui gèrent des aéroports ont été "régionalisées" et la gestion des plateformes soumises à concurrence.
Vinci a remporté la gestion de celui de Quimper, rendu le parking payant et pourra reporter ce qu'il voudra sur l'AGO qu'il aura en concession pour 55 ans. Il le développe, au moins pour le moment...
@ Louis Le Bars
Le nombre de retraités bretons pas très riches qui peuvent annoncer qu'ils sont partis 8 jours à l'autre bout du monde est assez remarquable.
Certains le font pour aller voir leurs enfants expatriés, au frais de ces derniers, et il y en a dans beaucoup de familles bretonnes.
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Bertrand Le Vendredi 2 novembre 2012 20:05
Non à un aéroport international à Notre-Dame-des-Landes mais oui à un aéroport international.
Il faut être pragmatique, le projet d’aéroport international à NDDL, c’est :
- L’expropriation de professionnels, la destruction d’une économie équilibrée et diversifiée ;
- L’anéantissement d’un bocage préservé, de terres agricoles et sylvicoles riches, de zones humides, d’espèces protégées, d’un patrimoine culturel bâti ;
- La très ferme opposition des habitants et l’incompréhension dans l’opinion publique qui entachera définitivement des femmes, hommes et mouvements politiques ;
- Une aberration économique quant à son emplacement : un Grand Ouest parisien qui n’est qu’une vision folklorique de l’aménagement du territoire puisque la moitié Est de celui-ci restera tourné vers les aéroports parisiens ; un emplacement qui ne tient pas compte de la Bretagne occidentale pour autant ; la nécessité de construire de coûteuses voies d’accès, d’envisager des liaisons nouvelles de transports, qui seront confrontées à l’important trafic routier de la banlieue nantaise.
Toutefois, un aéroport international, c’est :
- Une véritable décentralisation : si nous n’envisageons pas un aéroport international, nous faisons le jeu du centralisme, pilleur de nos richesses. Financer la construction de cet aéroport en Ile-de-France était d’ailleurs un plan B évoqué lors du mandat du précédent gouvernement ;
- Une chance pour les entrepreneurs et investisseurs qui souhaitent de tout cœur faciliter les liaisons aériennes et notamment les correspondances ;
- Une véritable ouverture vers le monde pour que nous puissions ne plus regarder uniquement vers l’Est ;
- L’accélération des grandes voies de communication internes à la Bretagne (axe Triskell, lignes ferroviaires efficaces…) ; le développement de notre littoral comme de l’intérieur de la péninsule ;
- Un projet écologique dans la mesure où nous sommes habitués à multiplier les microstructures puisque nous acceptons encore de vivre « de nos restes financiers » après avoir payé le lourd tribut au centralisme (voir le financement de la ligne LGV pour s’en convaincre et, plus largement, la totalité de la répartition des budgets en France). Ce bricolage est destructeur de l’environnement. Il faut mieux des infrastructures pensées sur le long terme ;
- Une réponse pertinente à l’enlisement de la situation comme une porte de sortie de crise, bénéfique pour tous.
Par ma signature, je contribue à sortir avec lucidité de cette crise. Le projet doit être concerté et transféré ailleurs. Non à NDDL, oui à un aéroport international.
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Kristenn Churie-Goal Le Vendredi 2 novembre 2012 20:05
Et puis cet article d'Ouest-France:
Des pilotes : un nouvel aéroport pour quoi faire ?
mardi 06 octobre 2009
« À Londres, le dixième aéroport du monde accueille 34 millions de voyageurs et n'a qu'une piste, comme à Nantes... ».
« À Londres, le dixième aéroport du monde accueille 34 millions de voyageurs et n'a qu'une piste, comme à Nantes... ».
Archives Ouest-France ¯ Franck Dubray
Entretien
Ces deux commandants de bord appartiennent à une compagnie aérienne basée à Nantes. L'un d'eux est représentant du personnel. Ils ont souhaité garder l'anonymat.
Que pensent les pilotes du projet d'aéroport à deux pistes parallèles envisagé à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes ?
Ça ricane. On se moque des hommes politiques décidés à construire un projet pharaonique, un grand aéroport de l'Ouest à quatre millions de passagers, dans un contexte où, au mieux, hors crise, le trafic en Europe ne progresse que de 1 %. Contrairement à l'Asie, qui fait des scores à 5 % et plus.
Pourquoi ces moqueries ?
Parce qu'à Londres-Gatwick, le dixième aéroport du monde, qui accueille 34 millions de voyageurs, il n'y a qu'une piste, comme à Nantes, où on n'en a que 2,7 millions. Et ne parlons pas de Genève, où l'on n'a qu'une piste et du relief autour.
Que répondez-vous à ceux qui avancent le danger du survol de Nantes ?
Pourquoi cet argument aujourd'hui, alors qu'on survole Nantes depuis trente ans sans incident, hormis cette histoire de charter perdu (1) ? Lorsqu'on se pose à Londres, on longe la Tamise. On survole aussi Amsterdam, Paris, Toulouse...
Construire un nouvel aéroport, c'est quand même diminuer les risques, non ?
Si on veut dépenser des sommes folles pour cette seule raison du survol de Nantes, alors c'est légitime, car on ne peut, pour l'instant (mais la technique évolue vite), éviter la ville avant l'atterrissage.
Nous nous posons toutefois des questions : pourquoi ne nous permet-on pas de faire une approche à vue par beau temps ; ça éviterait de survoler toute la ville ? Pourquoi l'aéroport actuel ne s'est-il pas équipé d'un deuxième ILS, un instrument électronique très précis de navigation pour l'atterrissage, qui nous permettrait une approche de précision et une sécurité béton en survolant Nantes ?
Notre-Dame-des-Landes n'offre-t-il pas l'occasion de drainer une nouvelle clientèle dans l'Ouest et au-delà ?
Allons, ce n'est pas un nouvel aéroport qui nous donnera une liaison régulière Nantes-San Francisco ! On réduit la toile partout. Le trafic ne va pas redémarrer comme en 14... On n'est pas dans une crise passagère, comme celle de l'après-11 Septembre. Et on pourrait bien avoir Notre-Dame-des-Landes et les compagnies à bas coûts, comme Ryanair, ailleurs, car elles ne voudront pas payer les taxes aéroportuaires. Et que deviendra l'aéroport de Rennes avec cette concurrence nouvelle ? Et l'aéroport d'Angers, qui n'accueille même pas une seule compagnie aérienne régulière ?
Les deux pistes ne sont-elles pas une chance de développement économique ?
Deux pistes, c'est du délire ! Le trafic ne le justifie pas. Il y a plein d'endroits où les pistes moisissent. À Bordeaux, on n'utilise plus la deuxième piste. À Metz-Nancy, on a une piste magnifique créée il y a quinze ans, mais personne n'y va.
Et que répondez-vous aux riverains de Nantes-Atlantique qui souffrent du bruit et veulent le transfert ?
Les avions font du bruit. Mais il y aurait moins de problèmes si on n'avait pas laissé construire autour de Nantes-Atlantique. D'ailleurs, qui peut garantir que ça ne recommencera pas à Notre-Dame-des-Landes, où la pression foncière et immobilière se fait déjà sentir ? Pour l'heure, seules certitudes : on va gâcher un énorme espace agricole. Et ça va coûter très cher : 600 millions d'euros, un milliard, deux milliards... on ne sait pas. Mais pour quelle véritable utilité ?
Recueilli parGaspard NORRITO.
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Emilie Le Berre Le Vendredi 2 novembre 2012 21:05
Si en 1970 le modele économique utilisé pouvait être viable, aujour'hui ce modele est faux. Jusqu'à présent l'économie ne tenait compte que du travail et du capital. Quid des ressources?
Je vais faire une analogie avec la pêche:
Vous avez plein de bateaux, plein de marins, plein de poissons mais pas de gazoil -> pas de chiffre d'affaire.
Vous avez plein de bateaux, plein de marins, plein de gazoil mais pas de poissons -> pas de chiffre d'affaire.
Aujourd'hui la pression sur les ressources, toutes les ressources, est telle que faire croire à une croissance du traffic aérien jusqu'en 2050 est de l'inconsience.
Les politiques n'ont de vues qu'à court terme, les créations d'emplois à n'importe quel prix même si les inconvénients sont plus importants que les avantages.
Passage en force ? Y a-t-il des élections bientôt ?...
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Caroline Le Douarin Le Vendredi 2 novembre 2012 21:42
Je ne suis pas madame Soleil mais :
Dans 30 ans ou avant, il y aura trois fois moins d'avions ou ils seront au tiers vides. Pour des tas de raisons de bon sens, y compris le prix de l'énergie...
Les colloques d'entreprises qui remplissent en hiver les lignes vers le Soleil aux frais des entreprises se feront par Skype, on prendra et on prend déjà ses vacances moins loin par manques de moyens... etc.
Et nos terres auront été bétonnées pour rien hormis pour le profit de quelques politiciens du genre "après moi le déluge".
Arrêtons de marcher dans la néo colonisation du XIXe siècle de la Bretagne par la France... en lui trouvant des tas d'excuses mais en ne voulant pas la voir en face.
Quant aux riverains de Nantes, en temps normal il n'y a a pas tant de bruit que ça, sauf par très mauvais temps de sud-ouest où là, pour atterrir avec vent de bout', il faut passer sur la ville.
Mais en temps anormal comme depuis près d’un an, c'est tous les jours et x fois par jour quel que soit le temps. Par ordre reçu par les pilotes.
Pour créer un ras-le-bol parmi la population et les amener à admettre la nécessité de l'aéroport. Si ce n'est pas du vice...
Sur ABP : et http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=24560 et encore pour preuve de survol abusif de Nantes.
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Alain Le Vendredi 2 novembre 2012 22:05
Hier,vent dominant oblige, 62 avions sont passés au dessus du centre, la semaine dernière, une journée à 80 vols entre 7h et minuit. et il n\'y a qu\'un peu plus de 3 millions de passagers, calculons avec 9 millions... Avez- vous déjà vu un gros porteur se tromper de trajectoire d\'approche et passer à basse altitude au dessus mais entre l\'église St Nicolas et la Tour Bretagne.Je ne sais s\'il faut construire un autre aéroport mais il faut faire quelque chose sinon ce ne sera plus une arrivée toutes les 5 à 15 mn à moins de les faire atterrir la nuit Alors que faire ?
Je suis persuadé que si un site avait été choisi en 49 ou en 35, personne n\'y trouverait rien à redire. On parle du Larzac et de Plogoff, y ayant participé, je ne vois pas le rapport avec NDDL dont l\'objectif est bien différent et dont la surface nécessaire et le coût sont nettement moins importants que l\'emprise de l\'abberante LGV Rennes Le Mans à 3 ou 4 milliards d\'euros et de sa virgule de Sablé que personne ne conteste (où êtes-vous les écolos ?) de Brest à Angers (région économique Loire Bretagne). J\'en déduis que les bretons B4 et ce qui m\'étonne le plus, les régionalistes ne pensent en fait qu\'à travers Paris.
C\'est navrant et dans les faits, on assiste à une alliance breto-vendeo-angevine (l\'hisoire se répète)contre un projet avant tout nantais (piste à 17 km du centre) qui doit sans doute être revu à la baisse.
JMA, M.M. Auxiette et Grosvalet, anti réunification notoires seront-ils désavoués par leurs amis \"ligériens\" ?? ce serait drôle mais handicapant pour Nantes et la L.A
Le site sensible de NDLL se situe à 17 km du centre et non pas à 30 km comme l\'écrivent certains et à se titre appartiendra rapidement à la deuxième couronne (bientôt 700.000 habitants dans un rayon de 15 km) ; pour l\'instant, 32.000 hectares au nord de Nantes sont gelés et réservés à l\'agriculture vu le projet en cours. Si l\'aéroport ne se fait pas, on peut imaginer que le bocage en question en tentera plus d\'un en matière immobilière, un autre combat ? des avions ou des maisons survolés en permanence par des ulm bruyants et curieux.
Alors que faire ? vite, ne venez plus à Nantes prendre un vol, créer vos propres lignes en attendant d\'avoir une LGV ainsi les chiffres parleront d\'eux mêmes et on retombera à deux millions de passagers ; le problème sera en bonne partie résolu.
Mieux peut-être, organiser un référendum sur le sujet au moins au niveau local mais on attend toujours celui sur la Réunification en B5.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 2 novembre 2012 22:06
Cet aéroport est fait pour désengorger les structures parisiennes voilà la vérité Dans un souci de réduire la fracture territoriale est ouest au niveau de la Bretagne et aussi dans l'objectif qu'elle retrouve sa vocation vers le grand large qui a fait sa richesse de naguère cet aéroport doit être construit en basse Bretagne dans une structure déjà existante et qui réunie le mieux l'ensemble des paramètres Si nous voulons que la Bretagne continue à exister en tant que telle il faut que sa partie occidentale soit le pôle d'attraction économique à contrario celle ci ne sera plus qu'un cul de sac d'un grand ouest qui sera attiré par le grand Paris .Ce n'est pas le nombre d'aéroports qui manque ,d'autant que à terme vu l'accélération des changements climatiques il y aura des restrictions sur le trafic aérien (c'est 15% des gaz à effet de serre au niveau mondial ) Ce mode de transport deviendra aussi de plus en plus couteux vu l'augmentation du prix des carburants plus que par rapport au risque pénurie l'âge du pétrole ne se terminera pas faute de pétrole tout comme l'âge de pierre ne s'est pas terminé fautes de pierres La crise que nous subissons et surtout que nous subirons est structurelle le pire est à venir ,globalement les pouvoirs d'achat des ménages vont baisser et les prix d'autres postes de dépenses comme l'alimentation vont flamber du fait de la raréfaction des ressources l'augmentation de la demande solvable, la baisse des rendements liés aux perturbations climatiques et oui tout ce tient !! les dépenses de santé tout comme les impôts et autres charges sociales ne vont pas aller en diminuant non plus les gens malheureusement auront donc moins les moyens de se payer des voyages en avion ,reste bien sur le trafic de marchandises mais là c'est en général le transport maritime dans le cas de la Bretagne qui serait le plus compétitif à condition qu'il soit bien managé et adapté
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Kristenn Churie-Goal Le Samedi 3 novembre 2012 09:22
Il y a eu une légère augmentation du nombre de passagers cesw dernières années mais pas de celui des mouvements (des vols).Les avions sont emplis du fait du coût du kérosène .
S'il s'était agi de désengorger Paris , il aurait été possible de le faire depuis longtemps à Nantes-Atlantique .
Pour le reste on a le droit de rêver !
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marc iliou Le Samedi 3 novembre 2012 12:06
La Bretagne a déjà assez d\\\'aéroports dont certains même pas rentables comme celui de St Brieuc qui menace d\\\'être fermé.Si j\\\'habite Brest ou Quimper est ce que je vais allé prendre l\\\'avion à NDDL alors que j\\\'en ai un à proximité.Un cout pharaonique,la destruction de terres agricoles, une création d\\\'emplois hypothétique avec sans doute plus de mal aux autres aéroports existants d\\\'être rentables.Nantes a déjà son aéroport qui n\\\'est pas saturé et ne sera abandonné. A Angers ou j\\\'ai vécu l\\\'aéroport a été transféré il n\\\'accueille que les avions de l\\\'aéroclub et un seul avion par jour!beaucoup d\\\'argent dépensé inutilement sauf que sur l\\\'ancien l\\\'immobilier pousse comme les champignons après l\\\'averse.NDDL c\\\'est Ayrault port uniquement,la volonté du prince!
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Emilie Le Berre Le Samedi 3 novembre 2012 15:16
"Qu'est-ce qui pourrait modifier la situation ?"
En creusant un peu, une explication de la tentative de passage en force pourrait s'expliquer par le débat sur la transition énergétique planifié pour le premier semestre 2013. Les enjeux sont capitaux car ils vont définir la politique énergétique pour les années à venir, plus encore c'est le mode de vie de la génération qui arrive qui va se jouer.
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kris Braz Le Dimanche 4 novembre 2012 10:39
Fort intéressant, le rapport DELFT d'octobre 2011 :
"Examen de l'analyse globale Coûts/Bénéfices de l'aéroport du Grand Ouest - Comparaison avec des améliorations sur Nantes Atlantique".
Les plus pressés (ainsi que les pro-NDdL pour qui l'invective tient lieu d'argument) pourront sauter directement aux conclusions édifiantes du rapport.
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Stefan Bian Le Dimanche 4 novembre 2012 14:02
Et si la question etait : a qui profite le crime ?
A vinci et a ses actionnaires doublement (ils pourront ainsi s\'acheter une si pittoresque maison secondaire dans le golfe avec l\'argent que cet aeroport leur rapportera).
Le contribuable, lui, va encore morfler : l\'infrastructure extra-aeroport, les nouvelles stations qui permettront (?) de filtrer le carburant, qui, ici, n\'ira pas directement a la Loire, mais directement a mon robinet, l\'aggrandissement previsible du port, ... Tout ca sera a notre charge. Si c\'etait a la leur, ils auraient abandonne faute de rentabilite !
La lutte est perdue d\'avance ?
Venez sur le terrain ! Voyez les maisons que nous reconstruisons, deux pour chacune abattue. Les crs reviendront ? Et alors, ils casseront tout, iront bouffer le poulet-frites chez meme, et quand ils reviendront, tout sera a refaire.
Non seulement ils n\'y arriveront jamais (treve hivernale bientot : le temps de reconstruire en dur!), mais en plus leur echec leur coutera tres cher (plus d\'un milion d\'euros en octobre entre trajets, logements, primes diverses, dont risques).
Venez sur la ZAD ! Vous verrez une densite de population que jamais la commune n\'avait connue ...
Venez et vous verrez un melange tres interessant de gens qui pour des raisons diverses -et toutes bonnes !- ont mis leurs vie entre parentheses, vivent sur la ZAD, et n\'en partiront pas avant le retrait du projet.
Demandez aux permanences du PSF, aux sieges des entreprises Vinci-collabo, dans les bureaux de Vinci meme : loin du site aussi, le besoin de crs se fait sentir de plus en plus fort ...
Venez a la ZAD, vous constaterez qu\'on y parle toutes les langues de Babel.
Venez surtout parce que les bretons sont moins representes ici que les catalans, provancaux, tourrangeaux, ..., et que c\'est trop la honte. Sommes-nous definitivement une \"pro-vincia\" ? Une \"nation-vaincue\" ?
Betek an trec\'h, dalc\'hmat !
Stefan Bian
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Caroline Le Douarin Le Mercredi 7 novembre 2012 22:38
@ Kris Braz du 4 novembre
Le rapport vient d’un cabinet hollandais. Il a été mis en PDF sur ABP le 12 avril dernier : par le CéDpa, le Collectif des élu-e-s qui doutent de la pertinence de l'aéroport (CéDpa).
@Stefan Bian du 4 novembre aussi
Vous dites : Venez sur la ZAD ! Vous verrez une densité de population que jamais la commune n'avait connue...
Alors Auxiette aurait partiellement raison ? (!) Avec son des squatteurs professionnels, des spécialistes de la guérilla urbaine. Sauf la guérilla urbaine, naturellement ! Il n’a jamais dû aller par là, trop peur !
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ex site bretagne.unie.free.fr Le Jeudi 8 novembre 2012 09:11
Le problème de cette analyse est qu'elle analyse "FRANCE", alors que par exemple sur le site de Michel François (UDB) il analyse "BRETAGNE".
en tant que sympathisant "écologiste" (pas les Verts, les vrais écologistes qui aiement la nature), et en atant que partisan du maintien d'une agriculture dans ce coin je mesens partagé entre le CONTRE l'aéoport et le POUR (arguments de Michel François).
mais ce n'est absolument pas cette analyse faite par un cabinet qui raisonne "richesses de la France" qui va me faire pencher un peu plus pour le CONTRE.
enfin on nous demande pas notre avis comme d'habitude.
(les referendums locaux qui en a vu depuis leur theorique apparition ???? (a part en Corse))
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