« C'est une nouvelle étape décisive pour le Schéma national des infrastructures de transport transmis par le gouvernement au Conseil Économique Social et Environnemental pour examen », estime Bernadette Malgorn, présidente du groupe des élus de la droite et du centre au Conseil régional.
« En effet, dans ce dossier, grâce à notre mobilisation, et avec l'appui du Président de la République et du Premier ministre, au-delà du prolongement de la LGV Le Mans-Rennes, le CESE examinera la version du SNIT intégrant, l'objectif de mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris, l'achèvement de la mise à deux fois deux voies de la RN 164 et la réalisation des dessertes ferroviaires vers l'aéroport de Notre Dame des Landes », insiste la conseillère régionale qui, au nom du groupe des élus de la droite et du centre, vient d'écrire à Jean-Paul Delevoye, président du CESE pour soutenir les projets bretons.
« La concrétisation de nos projets dépend désormais autant de la volonté des acteurs locaux que des décisions nationales. De notre capacité à anticiper en préparant le terrain par les procédures, les acquisitions foncières, le règlement des conditions environnementales liées à ces infrastructures… Si nous perdons du temps en mettant ces projets majeurs pour l'avenir de la Bretagne au centre des marchandages électoraux comme le font les Écologistes avec le PS, alors nous perdrons la partie », craint l'élue finistérienne.
« La position de notre groupe est claire, sans ambiguïté et ne varie pas au gré des échéances électorales. Au nom du rééquilibrage entre l'ouest et l'est breton et du développement économique de la région, nous défendons la création de sections nouvelles pour mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris, l'achèvement de la mise à deux fois voies de la RN 164 et la réalisation de Notre Dame des Landes, plateforme aéroportuaire internationale qui, avec ses dessertes ferroviaires auxquelles la Région doit participer, contribuera à l'attractivité de tout le grand ouest », conclut Bernadette Malgorn.