Pour l'Union démocratique bretonne, le vote à gauche est nécessaire
L'Union démocratique bretonne remercie les électrices et les électeurs qui lui ont témoigné leur confiance au premier tour de l'élection législative du dimanche 10 juin et qui se sont reconnus dans son message: «La Bretagne au cœur et le cœur à gauche» .
Les résultats de l'UDB au premier de l'élection législative (près de 3%, sur les 16 circonscriptions où elle était présente directement)) démontrent paradoxalement la justesse de ses analyses : il est difficile de se faire entendre en France sans faire allégeance au système centralisé qui structure les réseaux d'avoirs, de pouvoirs et de faire savoir. Cette centralisation fragilise la démocratie. Et que dire du mode d'un mode de scrutin qui donne 80% de députés au parti dominant même avec plus de 40% d'abstentions… si ce n'est qu'il est anti-démocratique et injuste !
L'ensemble de la gauche sort fragilisé de cette double campagne, présidentielle et législative. La première leçon à en tirer, est que le parti socialiste ne peut gagner seul, y compris en Bretagne où la résistance à la toute puissance de l'UMP reste marquée. Le « socle progressiste breton » évoqué par les responsables bretons du parti socialiste révèle des fragilités. Ce dernier doit comprendre que la biodiversité politique est nécessaire à la bonne santé de la démocratie et que la gauche, a besoin de la vivacité de toutes ses couleurs.
La seconde leçon, est que sans un projet de société novateur, partagé et soutenu par les relais d'opinion, la gauche ne rassemblera pas, ne se rassemblera pas. Pour passer d'un vote à gauche par défaut à un vote d'adhésion, le devoir d'avenir commande de s'atteler à la construction d'une alternative politique crédible.
Tout en regrettant qu'une grande partie de la gauche française n'ait pas encore le courage d'aborder ces questions avec lucidité, l'Union démocratique bretonne estime que le pire serait de laisser la droite marquer de nouveaux points. Lors du second tour de l'élection présidentielle la Bretagne à cinq départements a montré son attachement aux valeurs de démocratie et de progrès social. Pour le second tour des législatives, il faut que les Bretonnes et les Bretons envoient à l'Assemblée nationale le maximum de députés bretons de gauche. Pour ce faire il convient de faire barrage à l'hégémonie de la droite ultra-libérale et jacobine. Il faut donc voter et faire voter le 17 juin pour les candidats de gauche opposés aux amis de M. Sarkozy.
Pour l'UDB, la porte-parole, Mona Bras
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