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- Communiqué de presse -
SECOND TOUR DES ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES - COMMUNIQUÉ DU PARTI DE LA NATION OCCITANE
SECOND TOUR DES ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES - COMMUNIQUÉ DU PARTI DE LA NATION OCCITANE Ce dimanche, dans la plupart des cantons, les électrices et les électeurs d'Occitanie sont appelés à choisir leurs
Jean-Pierre HILAIRE Par Parti de la Nation Occitane le 25/03/15 19:35

SECOND TOUR DES ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES - COMMUNIQUÉ DU PARTI DE LA NATION OCCITANE

Ce dimanche, dans la plupart des cantons, les électrices et les électeurs d'Occitanie sont appelés à choisir leurs conseillers départementaux.

Pour le premier tour, le Parti de la Nation Occitane les appelait à refuser leurs votes aux candidats des partis français, et à les donner aux candidats qui portaient une revendication valorisant notre identité occitane : ainsi, il soutenait les candidats des partis et mouvements politiques occitans alliant une revendication autonomiste et une démarche autonome, et aussi les candidats « libres et indépendants pour le Gers » qui portaient à leur façon les prémisses d'une telle alternative ; dans les cantons trop nombreux où manquaient de telles candidatures, le Parti de la Nation Occitane recommandait un vote blanc ou nul de protestation.

Les candidats soutenus par le Parti de la Nation Occitane ont obtenu des résultats honorables, ils ont bien prouvé qu'il est possible de proposer une alternative occitane, mais il n'en reste aucun pour le second tour. Le Parti de la Nation Occitane recommande à nouveau un vote blanc ou nul de protestation. Mais il faut tenir compte d'enjeux particuliers :

- dans de nombreux cantons, l'extrême-droite sera présente au second tour, avec un programme et des valeurs incompatibles avec les nôtres ; elle représente une forme extrême du nationalisme impérialiste français que nous subissons : il faut, autant que possible, l'empêcher de gagner dans ces élections !

- dans d'autres, cette élection offre une occasion de porter au conseil départemental des femmes et des hommes plus favorables à une politique valorisant notre langue et notre culture, nous pouvons les soutenir sans nous illusionner sur l'ampleur et la portée de leurs engagements occitanistes, subordonnés à leurs allégeances aux partis français.

25 mars 2015

PNO / 10, rue de Romas / 47000 AGEN / p-n-o [at] laposte.net / (voir le site)

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Vos 9 commentaires
Pôtr ar skluj Le Mercredi 25 mars 2015 21:14
En Bretagne, en Alsace, en Corse, en Pays Basque ; dans toutes les vraies nations provinciales de France, les patriotes locaux obtiennent des succès. La prétendue Occitanie, francisée à l'extrême, vote pour le FN.
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Jean-Pierre Hilaire Le Mercredi 25 mars 2015 21:33
En Bretagne,le FN progresse, ce qui infirme vos dires. Nations provinciales de France? Voilà une formule typique de l'aliénation ethnique. De la même manière qu'on ne peut pas être à la fois breton et français, on ne peut pas être occitan et français malgré le contenu de nos cartes d'identité et de nos passeports.
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Marianne Mesplède Le Jeudi 26 mars 2015 20:08
"on ne peut pas être occitan et français"
On ne peut pas être gascon et occitan.
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Jean-Pierre Hilaire Le Jeudi 26 mars 2015 20:22
Beaucoup de Gascons que je connais n'ont pas de problème à se dire gascons et occitans. Les séparatismes gascon, provençal et auvergnat font le jeu de l'impérialisme français au nom du principe: diviser pour régner
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Marianne Mesplède Le Vendredi 27 mars 2015 01:27
Et pourquoi serait-il plus facile d'être gascon et "occitan" qu'"occitan" et français ? C'est marrant cette angoisse du séparatisme chez les occitanistes. On croirait entendre à des jacobins français.
Il est évident que le peuple a tout intérêt à se détacher du Languedoc frontiste pour coller aux magnifiques succès de l'abertzalisme de ses frères basques.
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Pôtr ar skluj Le Vendredi 27 mars 2015 08:17
Je n'ai jamais nié que la Bretagne se francisait, d'où en effet cette poussée du FN. Mais en Bretagne, ce phénomène rencontre une résistance. Dans la dite Occitanie, le mouvement occitaniste, allié objectif des jacobins, a détruit tous les mouvements de patriotes locaux.
Quant à savoir si l'on peut être breton et français ou occitan et français, je vous laisse à vos problèmes d'identité. Je me borne à constater que j'ai une nationalité naturelle et une nationalité juridique. C'est un fait que je constate, au delà de toute abstraction comme quoi cela "ne peut pas être". Moi, je n'ai jamais eu besoin de lire les élucubrations de Fontan pour savoir qui j'étais.
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Jean-Pierre Hilaire Le Vendredi 27 mars 2015 09:34
Vous confondez angoisse et aspiration. Je vous rassure: je suis indépendantiste occitan non angoissé et j'aspire à autre chose pour l'Occitanie que vous qui faites dans le nombrilisme gascon. Avec les séparatistes gascons, les jacobins français peuvent dormir tranquilles.
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Jean-Pierre Hilaire Le Vendredi 27 mars 2015 11:31
Vous dites "élucubrations" en parlant de Fontan. Encore faudrait-il l'avoir lu. On peut être d'accord ou en désaccord avec l'ethnisme qu'il propose pour résoudre les conflits entre nations mais sa théorie n'a rien de laborieux ni d'insensé.De plus, vous ne faites pas la distinction, pourtant nécessaire, entre nationalité et citoyenneté. Je me définis comme citoyen français par la force des choses mais de nationalité occitane;
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F. Bouder Le Vendredi 27 mars 2015 16:21
Au moins depuis le Haut Moyen-Age et sans doute même avant (car l'unité de la Gaule est un mythe) les Franciens ont su parfaitement faire la différence entre eux-mêmes et les 'gens du midis'. Ces clivages sont anciens et bien réels. Quant aux variations entre Gascon et Provencal, elles sont du même ordre qu'entre Souabe et Bavarois, ou qu'entre Bigouden et un Léonard...
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